Marque, rapport du consommateur à la marque, marketing mix, relation Marque/Consommateur, notoriété, part de marché, valeur ajoutée, rôle de la marque, consommation, jeunes consommateurs
Une marque désigne le nom et l'ensemble des signes d'un produit, d'un service ou d'une entreprise ayant pour vocation de s'imposer par leur notoriété, leur part de marché et leur valeur ajoutée sur un segment de marché défini. La marque s'impose comme un des repères de ce marché sur lequel elle exerce une influence en s'appuyant à la fois sur des valeurs tangibles et intangibles. Cet ensemble hétérogène provoque des résonances profondes dans l'esprit des consommateurs et des clients et va évidemment influencer leurs choix.
Le rôle de la marque est donc considérable dans le marketing. De plus, celui-ci s'intensifie encore au cours des années. Nous pouvons voir que d'un marketing « produit » où la construction des marques s'opérait à partir d'un plus produit exprimant un bénéfice fonctionnel, nous sommes progressivement passés à un marketing « marque » où cette fois, les marques s'appuient sur une valeur ajoutée psychologique. En effet, les produits devenant facilement copiables, la logique industrielle n'était plus garante de la protection d'une marque. La différenciation s'est donc opérée à partir du territoire psychologique d'une marque qui lui permettait d'assurer la distinction et la protection d'une marque. Aujourd'hui, quand on évoque une marque, on évoque dans le même temps tout l'imaginaire auquel elle renvoie.
[...] aide à partager ce sentiment de groupe. Serge Tisseron précise l'importance du groupe restreint au sein duquel s'effectue une grande partie de l'activité de représentativité (symbolisation). En effet, dans un groupe, chaque membre favorise la construction de l'identité de ses proches en les confortant dans un sentiment continu d'exister Le groupe contribue à valider l'expérience que chacun fait du monde. Au sein du groupe, les objets, comme les images, jouent un rôle fondamental de médiateurs : L'utilisation des objets concrets n'est pas la simple traduction de l'identité constituée, elle contribue à la créer. [...]
[...] La marque de distributeur Enfin, la marque de distributeur (MDD) est une marque dont le nom est différent de celui de son enseigne ( Proline chez Darty). Ces marques de distributeurs sont aujourd'hui présentes dans tous les secteurs. Les MDD sont souvent fabriqués à la demande de la distribution et sont le moyen pour certaines grandes entreprises d'écouler leurs produits invendus. Si à leur début, les marques de distributeurs se voulaient être des répliques des grandes marques nationales elles ont aujourd'hui une véritable logique de marque. Par exemple, la MDD Reflets de France de Carrefour illustre cette volonté de donner un sens à la marque. [...]
[...] Certaines entreprises cherchent à supporter le lien tribal. Ce faisant elles créent un véritable avantage concurrentiel. Certaines entreprises comme Adidas avaient lancé des vêtements spécialement destinés à cette tribu, les jeunes de banlieue, en copiant leurs codes vestimentaires et coutumes. Faire du marketing tribal extensif: capitaliser sur l'imaginaire tribal «Certaines actions marketing, par contre, se situent hors de ce cadre rituel. Elles visent en général la frange des sympathisants prêts à communier de manière imaginaire et anonyme avec les adeptes d'une tribu donnée. [...]
[...] En effet, le marketing est avant tout le marketing de la différence. En fait, la sensibilité aux marques est avant tout une sensibilité à un attribut et cet attribut est ou n' est pas possédé par la marque, d'où la nécessité de regarder quelle est la marque. Le sentiment du consommateur d'être plus ou moins compétent pour choisir: faute d'expérience ou de familiarité avec la catégorie de produits, un consommateur se sent moins compétent et est donc moins sensible aux marques. [...]
[...] L'épargne nouvelle théologie de ces jeunes consommateurs Mais les jeunes ne sont pas pour autant des paniers percés. Leur entrée précoce dans la vie active (de plus en plus d'adolescents, on un petit job étudiant pour renflouer leurs revenus) fait qu'ils ont appris très jeunes à épargner pour financer leurs gros achats. En devenant adultes, ils épargnent toujours, pour acheter du matériel audiovisuel ou électroménager ou pour leur futur mariage. En Europe occidentale, les jeunes constituent la plus grosse masse des épargnants. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture