Analyse PESTEL Politique, Economique, Sociologique, Technologique, Environnementaux, et Légaux, transport aérien, aviation civile, économie, tourisme, passagers, compagnies aériennes, lowcost, industrie, service, marché, Airbus, Boeing, concurrence, crises, attentats, sécurité, passeport, ouverture d'aéroports, pétrole, retard des vols, saturation, libéralisation, destinations, consommateurs responsables, réchauffement climatique, avions supersoniques, à hydrogène, drone, taxi aérien, comparateur de prix, droit du travail, de la concurrence, protection des consommateurs
L'aviation civile commerciale a véritablement commencé après la Seconde Guerre mondiale. En 1950, le secteur aérien comptait 31 millions de passagers et ce chiffre a augmenté considérablement pour atteindre 4,5 milliards en 2019. Une telle évolution s'explique par la croissance démographique mondiale, notamment en Asie et en Afrique, la baisse du prix du transport aérien avec les progrès techniques, la dérégulation du secteur dans les années 1980 et l'apparition de compagnies dites low cost proposant moins de prestations, mais des billets moins chers. Les croissances économiques ont également entrainé une hausse du pouvoir d'achat et le nombre de personnes en mesure d'acheter un billet d'avion a ainsi augmenté. L'essor des classes moyennes, accompagné d'une massification du tourisme. Le secteur du transport aérien est à mi-chemin entre l'industrie et le service.
[...] Environnemental La protection de l'environnement et la préservation de la planète sont aujourd'hui des sujets centraux. Le secteur aérien est souvent pointé du doigt pour sa pollution sonore, son empreinte carbone et sa contribution au réchauffement climatique. Un aller-retour Paris New York émet environ une tonne de CO2, ce qui correspond à la consommation moyenne d'une seule personne pour se chauffer pendant une année. Plusieurs compagnies prennent donc des mesures pour limiter leur impact comme Air France qui compense ses émissions en participant à des projets visant à planter ou replanter des arbres et British Airways a également annoncé vouloir être neutre en carbone d'ici 2050. [...]
[...] Avant la crise du Covid-19, le secteur du transport aérien représentait environ du PIB mondial et 62 millions d'emplois directs et indirects. Le transport aérien a connu plusieurs crises dans son histoire avec les attentats du 11 septembre 2001, la crise économique et financière de 2008-2009, mais l'année 2020 a été une année particulièrement noire avec les mesures de restrictions qui ont fait chuter le nombre de passagers de 60% par rapport à l'année précédente. Malgré une légère reprise en 2021, le secteur reste fragile aujourd'hui avec la raréfaction de son principal combustible, le kérosène, les pollutions, l'encombrement du secteur aérien en Europe et sa faible rentabilité. [...]
[...] En plus des réglementations propres à chaque pays, le secteur est régulé au niveau mondial par de grandes instances comme l'Organisation internationale de l'aviation civile (ICAO) et l'Association internationale du transport aérien (IATA). La première dépend de l'Organisation des Nations Unies et établit des normes et recommandations d'ordre technique sur la navigation, le partage des fréquences radio, la circulation aérienne, la délivrance des brevets du personnel d'aviation. Elle réalise également des audits de conformité et des enquêtes en cas d'accidents. [...]
[...] La crise du climat pousse de plus en plus de consommateurs, notamment jeunes, à se mobiliser pour limiter les émissions de CO2 par tous les moyens. Cette nouvelle génération de « consommateurs responsables » privilégie des moyens de transport moins polluants comme le train. En Suède par exemple, le mouvement « Flygskam » à la fin de l'année 2018 et la militante écologique Greta Thunberg ont instauré la « honte de prendre l'avion » pour faire prendre conscience du réchauffement climatique. Technologique Les facteurs technologiques sont certes fondamentaux dans le secteur aérien, mais rendre les avions toujours plus performants prend beaucoup de temps. [...]
[...] Cette évolution s'explique notamment par la hausse de la demande mondiale de pétrole, la diminution des réserves et la spéculation sur le prix du prix du baril. La saturation de l'espace aérien provoque régulièrement des retards sur les vols et cette congestion entraine des surcoûts importants pour les compagnies aériennes. Cette saturation ne permet pas à ces compagnies d'obtenir de nouveaux créneaux de décollage ou d'atterrissage. Sur de très nombreux trajets, l'avion en fait n'a pas de concurrent et cette saturation est appelée à augmenter encore avec l'essor de nouvelles classes moyennes dans les pays émergés et émergents. [...]
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