L'Equateur, d'une surface égale à la moitié de la France pour 13,8 millions d'habitants, occupe le 20e rang des destinations les plus fréquentées d'Amérique Latine - sur un total de 25. Pourtant, l'industrie du tourisme est depuis quelques années la troisième source de revenus du pays après la banane et le pétrole - Il faut savoir qu'il y a encore quatre ans, cette place était occupée par les sommes d'argent envoyées par les émigrés vivant aux Etats-Unis ou en Espagne.
L'importance de ce secteur est largement freinée par des éléments géographiques ou historiques inéluctables: la petite taille du pays, en comparaison avec ses voisins le Pérou, le Brésil ou l'Argentine, conditionne sa place sur la scène touristique internationale. Sa proximité avec la Colombie, toujours réputée dangereuse, en fait une destination peu convoitée. Enfin, l'Equateur ne possède pas, comme le Mexique avec la culture Maya ou le Pérou avec la culture Inca, un patrimoine culturel et archéologique assez étendu et homogène pour pouvoir justifier un séjour exclusif. Par ailleurs, l'Equateur souffre au niveau touristique de nombreuses difficultés issues de trois principaux problèmes soulignés par le gouvernement : le manque d'éducation, le manque d'organisation, et le manque de promotion. L'industrie touristique équatorienne jouit cependant d'un potentiel énorme : la diversité des paysages, des reliefs et des climats qui composent le pays en sont l'atout principal. Celui-ci est divisé en quatre grandes régions : les îles Galápagos, la Côte, les Andes et l'Amazonie, chacune possédant ses caractéristiques propres, et nécessitant donc un marketing approprié.
L'étude qui suit a pour but de déterminer avec précision les failles de la politique de promotion touristique du territoire équatorien et de proposer des solutions concrètes et viables pour permettre d'améliorer son positionnement stratégique sur le marché international.
[...] Le consommateur aux moyens financiers élevés est un aventurier à la recherche de sensations nouvelles, tout en étant respectueux de l'environnement et curieux d'observer faune et flore. Il faut l'attirer par des images marquantes, inédites : la lagune du Quilotoa, par exemple, créée par l'implosion d'un volcan qui a fait surgir un lac sous-marin doté de quinze nuances différentes de vert au milieu d'un cratère, est un paysage peu commun dont les photos ne manquent pas d'attirer l'attention. Les possibilités de randonnées sportives et de ballades de découverte de la faune et la flore y sont nombreuses, et l'espace est propice au développement d'un établissement hôtelier de luxe, du type auberge rustique de grande qualité et restaurant de nourriture typique des Andes. [...]
[...] L'Equateur compte 14 aéroports, dont deux aéroports internationaux (Quito et Guayaquil). Cependant, les prix très élevés des billets comparés aux trajets en bus font que les vols nationaux sont désertés. Il n'y a pas d'autoroutes en Equateur, seulement des grosses routes à plusieurs voies, insécurisées et de mauvaise qualité. Un pays écologiquement soutenable : L'engouement suscité ces dernières décennies par les actions écologiques n'a pas exclu l'Equateur. Nombreux sont les sentiers écotouristiques, les fermes écologiques et les projets de développement durable qui ont fleuri au cours des années 1990 dans le paysage touristique national. [...]
[...] L'observation des baleines n'est pas une activité adaptée au segment de marché de luxe : tous les bateaux offrent le même service à des prix similaires. Pour US$ 25,00 il est possible de faire un tour de deux heures sur un bateau de taille moyenne, offrant trois-quarts d'heure d'observation dans la zone de passage des baleines, un casse-croûte, du matériel de plongée et un aller-retour le long des plages désertes pour observer les fous à pattes bleues et les pélicans. [...]
[...] Dans le futur, la connaissance précise de tous les maillons de la chaîne touristique nationale devra permettre au Ministère d'organiser la collaboration entre les divers acteurs. Par le biais des séminaires et des forums qu'il met en place, il devra établir le lien entre agences de voyages, hôtels, entreprises de transports afin qu'ils développent des activités en commun pour offrir un service plus homogène. Les entreprises équatoriennes étant encore réticentes aux alliances, il devra s'effectuer de la part du Ministère un travail de formation et de sensibilisation aux avantages de la coopération entre entreprises. [...]
[...] L'importance de ce secteur est largement freinée par des éléments géographiques ou historiques inéluctables: la petite taille du pays, en comparaison avec ses voisins le Pérou, le Brésil ou l'Argentine, conditionne sa place sur la scène touristique internationale. Sa proximité avec la Colombie, toujours réputée dangereuse, en fait une destination peu convoitée. Enfin, l'Equateur ne possède pas, comme le Mexique avec la culture Maya ou le Pérou avec la culture Inca, un patrimoine culturel et archéologique assez étendu et homogène pour pouvoir justifier un séjour exclusif. Par ailleurs, l'Equateur souffre au niveau touristique de nombreuses difficultés issues de trois principaux problèmes soulignés par le gouvernement : le manque d'éducation, le manque d'organisation, et le manque de promotion. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture