Tourisme, Aménagement rural, Développement rural, montagne, missions, Action, projets, démarches, politique de la montagne, rapport Besson, décentralisation, productivité agricole, territoire délaissé, Loi pastorale de 1972
La montagne bénéficie d'une multitude de définition selon l'institution d'où on se place ; ainsi l'Europe défini la montagne en fonction des difficultés. Nous allons plutôt retenir la définition géographique de la montagne qui dit que « la montagne correspond a tout espace situé à plus de 900 mettre d'altitude », on a ainsi une moyenne montagne entre 900 et 1800 mettre d'altitude et une haute montagne au-delà de 1800 mettre d'altitude.
Les politiques d'aménagement et de développement rural sont des missions, des actions, des projets ou des démarches conduites sur des territoires par des acteurs socio-économiques publiques ou privés.
La politique de la montagne prend sont essor au début des années 1980, ainsi le rapport "Besson" de 1982 formule un certain nombre de proposition basées sur la notion d'auto-développement, reconnaissant ainsi un "droit à la différence" des espaces montagnards dans leur processus de développement économique. Elles visent à développer les ressources naturelles, économiques et humaines en assurant en même temps une meilleure protection de l'espace naturel. En continuité de cela une prise de conscience avait commencé a se forgé bien avant sur l'handicape des territoires montagnards et ruraux qui sont délaissés par la croissance et le progrès technique des trente glorieuses (1954-1975) et des politique sectorielles mené par l'Etat.
En effet, au sortir de la seconde guerre mondiale l'Etat incarne à lui seul les politique d'aménagement, on parle de politique déconcentré avec un Etat qui décide et des territoires qui applique'. Pour illustré cela J.F Xavier parle de « Paris et le désert français ». Il faut rappeler que les territoires de montagne et les territoires ruraux se confondent dans différents similitude : perte de population durant les trente glorieuses, aliénation vis-à-vis des décisions pris verticalement…
Cependant en 1980 la logique s'inverse avec la loi de la décentralisation de 1982, c'est une loi qui décerne un certain nombre de pouvoir aux territoires et des compétences sur leurs auto-développements.Suite à cette loi de décentralisation, un certain nombre de loi suivent la même logique, celle de transfère de compétences aux collectivités territoriales. La loi de la montagne apparaît donc en continuité de cette volonté.
Je vais répondre à la problématique suivante ; En quoi la politique de la montagne reflète t-elle l'évolution des politiques d'aménagement et de développement rural ?
[...] Les grandes étapes de la décentralisation de 1982 à 1999 en France : Le 2 mars 1982, la France adoptait la Loi relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions (loi Defferre). Point de départ de la décentralisation en France. La loi Deferre de 1982 visait à définir les principes régissant le fonctionnement des collectivités territoriales (les régions, les départements et les communes) pour permettre à l'État de se dessaisir d'un certain nombre de compétences et de moyens d'action au profit des collectivités territoriales. [...]
[...] La loi montagne : un exemple de transfert de compétence en matière d'aménagement et de développement rural La loi Montagne reconnaît la spécificité d'un espace, de son aménagement et de sa protection. Elle définit la montagne comme une zone où les conditions de vie sont plus difficiles, freinant ainsi l'exercice de certaines activités économiques, entre autres lié à l'altitude, aux conditions climatiques et aux fortes pentes. Cette la loi reconnaît 7 massifs en France : Jura, Vosges, Alpes du Nord, Alpes du Sud, Corse, Massif central et Pyrénées. [...]
[...] Ainsi, à partir de la fin des années 50, des objectifs d'efficacité industrielle sont fixés afin de permettre un développement d'une industrie agroalimentaire puissante à l'exportation. Dans cette logique l'activité agricole en zone de montagne s'amoindrit, car le milieu n'est pas adapté à la logique d'intensification et de mécanisation ; ainsi, la mécanisation et l'augmentation de la productivité agricole s'accompagnent d'une diminution du nombre des exploitants agricoles surtout sur nos territoires concernés et d'une augmentation de la taille des exploitations en pleine. [...]
[...] Une des autres causes de ces catastrophes naturelles est le développement des sports d'hiver qui nécessite une mise en place d'infrastructures lourdes comme les voies d'accès. On peu cité aussi, la disparition des villages de montagne qui subissent une forte concurrence des régions de plaine dans le cadre d'une agriculture très mécanisée. Par suite, Loi pastorale de 1972 reconnait la spécificité du problème foncier en montagne et des conditions de mise en valeur des pâturages collectifs. Par suite avant les années 1980 des initiatives sont prises afin de favoriser le développement des zones de montagnes : - 1975 lancements du Plan Massif central - 1979 création du FIDAR (Fonds Interministériel pour le développement et l'aménagement rural) qui met en place des commissaires de massifs. [...]
[...] Ainsi dans le même élan sont votées des lois complémentaires comme la loi littorale en 1986. On peu dire que globalement ces politiques décentrés sont un succès, à nuancé tout de même. Un succès sur le fait que les collectivités territoriales se son émancipé de l'expansionnisme de l'Etat et on la possibilité de mené leurs politiques d'aménagement. Un échec sur le fait que, pour la montagne par exemple, les mesures mises en places sont peu exploitées. De plus, la multiplication des acteurs rend opaque la visibilité pour les démarches (on parle de mille-feuille français). [...]
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