Aussi appelé tourisme de nature, éthique, responsable, il est apparu il y a quelques décennies, et s'est révélé comme une des alternatives au tourisme de masse. Il s'efforce de prévenir les impacts négatifs, autant sur les populations locales que sur l'environnement. A ce jour, comme on peut d'ailleurs le constater dans notre société à travers d'autres secteurs d'activités, il y a une vraie sollicitation pour ces produits qualifiés d'"engagés".
Nous tâcherons d'expliquer ce qui caractérise ce produit par une étude de cas. L'un des tours opérateurs les plus impliqués, représentatif dans le domaine de l'écotourisme est TERRA INCOGNITA. Nous étudierons les composantes d'un voyage afin de rendre concret et parlant l'écotourisme, d'une part, et d'en dégager les limites, d'autre part...
[...] Les produits portent un label facilement reconnaissable, c'est le cas par exemple du café Max Havelaar. A terme, le tourisme équitable souhaite moraliser toute la chaîne du tourisme, des grands tours opérateurs aux supermarchés Un marché de niche - Population : Les initiatives développées par ce secteur du tourisme sont très intéressantes mais ne s'adressent qu'à une faible minorité de personnes. L'OMT a publié un rapport[9] dans le cadre de l'année internationale de l'écotourisme en 2002. On y apprend que les écotouristes ont tendance à avoir plus de 35 ans. [...]
[...] S'agit-il du tourisme de demain ? Aussi appelé tourisme de nature, éthique, responsable, il est apparu il y a quelques décennies, et s'est révélé comme une des alternatives au tourisme de masse. Il s'efforce de prévenir les impacts négatifs, autant sur les populations locales que sur l'environnement. A ce jour, comme on peut d'ailleurs le constater dans notre société à travers d'autres secteurs d'activités, il y a une vraie sollicitation pour ces produits qualifiés d'"engagés". Nous tâcherons d'expliquer ce qui caractérise ce produit par une étude de cas. [...]
[...] Dans un contexte de mondialisation, l'individualisme est une vérité. Chacun doit reconstruire son individualité en fonction de ses aspirations et racines. On nous propose un culture américaine, il est impensable de la renier et pourtant, nombreux sont ceux qui se tournent vers des cultures autres, en atteste l'engouement pour le bouddhisme. L'engagement via le souci environnemental est une façon pour beaucoup de s'éloigner du mirage véhiculé par la vie urbaine. Cette dernière nous donne l'illusion d'une vie collective et le pouvoir de consommation. [...]
[...] Les destinations "varient en fonction du pays émetteur"[14]. En France, par exemple, l'Afrique du nord (Maroc) est en tête. Le Costa Rica, Les Galápagos ou encore la forêt amazonienne sont autant de destinations languissantes. Cependant, d'autres sites participent du phénomène écotouristisque, en France notamment. On apprend qu'il n'est pas nécessaire de traverser les océans pour profiter de l'émerveillement. Le capital naturel et culturel est le seul critère requis. Ainsi, en France, les parcs régionaux valorisent notre pays et de ce fait nos campagnes ; on parle de "redécouverte intelligente du territoire français"[15]. [...]
[...] A cette motivation, s'ajoutent le désir d'être dans un espace naturel sauvage, et la volonté de rencontrer les populations locales et de découvrir leurs traditions. L'écotourisme vise donc à combler chez les citadins un besoin croissant d'évasion associé à la soif de découverte de cultures étrangères. De façon plus subjective, la journaliste Anne de Kinkelin[10] semble décrire parfaitement le touriste dont nous parlons, bien qu'elle soit un peu caricaturale. Elle parle de bobo, acronyme de "Bourgeois Bohème". Cultivé, "il mange bio, hait la mondialisation" mais possède un pouvoir d'achat plus qu'enviable. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture