Tourisme, géographie, tourisme de santé, france, thermalisme, Montrond les Bains, soins curatifs, médecins, station thermale
« Pratique touristique dont la motivation est double. À la fois des séjours intégrant des soins curatifs prescrits par les médecins. Mais aussi des soins préventifs décidés par le patient lui-même. » C'est ainsi que nous pouvons définir le tourisme de santé.
En fait le tourisme de santé en France peut être divisé en deux secteurs distincts. D'un côté quelque chose d'ancestral (remontant à l'Antiquité), très répandu sur l'est du territoire français, en raison du relief, ce produit ou secteur c'est le thermalisme. Une station thermale est une localité dotée d'un établissement spécialisé dans le traitement d'affections diverses par l'utilisation d'eaux de source.
D'un autre côté, nous avons un tourisme de santé assez récent, qui met plus en valeur peut-être le tourisme, situé sur les zones côtières, ce produit est la thalassothérapie (Thalassa: mot grec désignant la mer). La thalassothérapie est le traitement des maladies par les bains d'eau de mer et par les climats maritimes. Nous sommes donc face à deux réalités différentes, deux façons différentes d'aborder le tourisme et la santé, ceci se calquant sur deux zones géographiques différentes aussi.
Tout cela génère bien évidemment beaucoup d'enjeux économiques sur le territoire français. La mode actuelle s'oriente plus vers la thalassothérapie, qui paraît plus « fun » si vous me permettez l'expression, qui semble plus ouverte à tous, et qui bénéficie aussi de l'image en bord de mer plus attractive que les stations thermales. De plus on n'a pas tout à fait la même clientèle sur ces deux secteurs, même si cela s'estompe de plus en plus.
Ce qui est certain c'est que le tourisme de santé sur le territoire français fait partie intégrante désormais du tourisme général en France. Certes il reste moins important que dans d'autres pays européens, Allemagne en tête, pour le thermalisme, en revanche la thalassothérapie se porte très bien.
Alors comment le tourisme de santé s'organise-t-il en France ?
[...] En bref quelque chose de plus préventif que curatif. L'état s'investit dans ce projet qui représente comme nous l'avons vu une manne économique à l'heure actuelle et pour les années à venir. Cela permet de sortir le français de cette image d'Epinal de la cure traditionnelle qui d'ailleurs est en perte de vitesse, réservée aux personnes mal portantes et âgées. On peut donc affirmer que si pour l'instant ce marché paraît grosso modo en stagnation, il pourrait très vite dans les années à venir constituer de plus en plus le gros du tourisme français . [...]
[...] Au contraire des villes thermales ont moins de 10000 habitants et 71% comptent moins de 5000 habitants. Pourtant la présence de stations thermales va permettre une augmentation importante du bâti urbain qui se crée autour de ces stations. De ce côté-là ce sont surtout les stations construites dès la Belle Epoque (donc entre 1880 et 1914) qui bénéficie des constructions les plus importantes et ce sont d'ailleurs le plus souvent les stations les plus célèbres aujourd'hui. Le premier aspect de ce nouveau bâti est le logement. [...]
[...] - le rapport au gouvernement de M. DE LOMENIE, inspecteur général des affaires sociales, remis en octobre 2000 sur le thermalisme français. Il préconise, en autre, de rénover la réglementation en vigueur; d'organiser la recherche grâce à la création d'un fonds spécifique pour l'évaluation de la crénothérapie; de subordonner la prise en charge des cures par l'assurance maladie à l'évaluation du service médical rendu par une commission scientifique spécifique et indépendante qui se substituerait au Haut Comité du Thermalisme et à l'Académie Nationale de Médecine. [...]
[...] Comme le montre notre document en 10 ans (1992-2002) le nombre de curistes a diminué de plus de 100000. En fait on a l'impression de revenir dans une situation bien antérieure. En effet, Jamot fit en 1938 une estimation de 500000 curistes réparties dans 25 stations. On voit donc qu'aujourd'hui le nombre est à peine plus élevé alors que le nombre de stations, lui, a explosé. Plusieurs raisons expliquent cela. La première est la diminution importante des prescriptions de cures. [...]
[...] Son but est de créer une véritable alternative touristique s'appuyant sur deux axes prioritaires : le sport et l'activité physique, le patrimoine et la culture; - enfin, un programme national de «diagnostics touristiques stratégiques pour les stations thermales» dont le but était d'aider individuellement ces dernières à mieux définir leur problématique de développement touristique, leur positionnement marketing et les éléments essentiels de leur stratégie de développement, lancé par le ministère délégué au tourisme en 1999, en partenariat avec la DATAR et la Caisse des Dépôts et Consignations. Maintenant nous allons nous pencher sur un autre produit du tourisme de santé, la thalassothérapie. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture