Le marché des parcs de loisirs a depuis plus de 20 ans connu un essor considérable : le nombre d'offreurs et de demandeurs sur ce marché n'a cessé de croître. Avec un développement en flèche pendant les années 80, nous arrivons aujourd'hui à une baisse de ce rythme où seuls les plus grands acteurs parviennent à faire d'importants bénéfices.
De même, la place des loisirs a connu une évolution pendant ces dernières décennies : ils font désormais partie de nos habitudes de consommation. Ainsi, un tiers des français se rendent dans un parc de loisirs chaque année. Tout entrepreneur pourrait être tenté de s'introduire dans ce marché fructueux pour en devenir un acteur. Cependant, avant de se lancer, il devra étudier les questions suivantes pour évaluer les enjeux et risques de ce marché à l'heure d'aujourd'hui.
Quel est le bilan de ce marché ? Quels sont les faits actuels de notre pays qui l'influencent ? Comment a-t-il évolué et du point de vue de l'offre et de la demande ? Quels sont les enjeux de la pénétration de ce marché ?
Tout d'abord, le macro environnement de ce marché sera étudié afin de connaître les caractéristiques de notre pays qui peuvent l'influencer. Par la suite, nous étudierons le marché des parcs de loisirs du point de vue de l'offre, c'est-à-dire que nous définiront ses particularités ainsi que celles des différents offreurs et distributeurs. Nous nous positionnerons du point de vue de la demande dans une troisième partie où seront étudiés les consommateurs. Les opportunités et menaces de ce marché feront l'objet de notre conclusion.
[...] Ainsi, un tiers des Français se rendent dans un parc de loisirs chaque année. Tout entrepreneur pourrait être tenté de s'introduire dans ce marché fructueux pour en devenir un acteur. Cependant, avant de se lancer, il devra étudier les questions suivantes pour évaluer les enjeux et risques de ce marché à l'heure d'aujourd'hui. Quel est le bilan de ce marché ? Quels sont les faits actuels de notre pays qui l'influencent ? Comment a-t-il évolué et du point de vue de l'offre et de la demande ? [...]
[...] Cela entraîne donc une relative stagnation de la fréquentation depuis 2000. Car il est vrai que la visite d'un parc est aujourd'hui devenu un acte de consommation habituel pratiqué par 1 français sur 3 chaque année sur 2 au Benelux sur 3 dans les pays anglo- saxons). De plus, les clients se sont habitués à la qualité, et leur exigence en termes de rapport qualité/prix s'est accrue. C'est pourquoi il est plus difficile aujourd'hui d'entrer sur le marché et cela coûte plus cher. [...]
[...] En revanche, l'apport de subventions par l'Etat peut se faire pour un projet de parc de loisirs si le rayonnement de la région ou même du pays est en jeux. Ces subventions permettent certes à de grands projets de se développer mais créent un effet de concurrence déloyale. On peut penser au cas de Disneyland qui s'est vu attribuer d'importantes subventions par l'Etat. Les aides financières ne peuvent être obtenues que sous certaines conditions et ne peuvent dépasser un certain seuil car sinon, la concurrence déloyale se ferait trop largement ressentir. [...]
[...] Mais au-delà des contrôles de sécurité pour les installations existantes, les nouvelles attractions doivent respecter des normes toujours plus renforcées, en particulier parce qu'elles présentent aussi des dangers potentiels croissants, dus par exemple aux accélérations brutales (de 0 à 150 Km/h en une seconde, soit l'équivalent de ce que subissent au décollage les passagers des navettes spatiales), au looping à répétition ou aux autres systèmes de lancement de passagers. Par ailleurs, la nouvelle ère du développement durable n'est pas exonérée pour les parcs de loisirs. [...]
[...] Dans ce secteur les éléments de décisions du client sont : - une distance temps limitée - une offre adaptée aux jeunes - une priorité aux divertissements - un produit de qualité Une fois ces choix faits, le consommateur prend aussi en compte la météo. En effet un tiers des visiteurs ne réservent pas et ne se décident que la veille. Donc ce facteur extérieur à la volonté des parcs n'est pas négligeable car en cas de mauvais temps, la fréquentation des parcs peut diminuer de 20 à 30%. Enfin la saison influence la venue des consommateurs puisque les pics d'activités se situent en août, avril et février, périodes de vacances scolaires. [...]
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