Chine, mondialisation, enseigne Carrefour, autosuffisance, biens d'investissements, indépendance économiques, échanges internationaux, ouverture du commerce extérieur, libre concurrence, OMC, partenariat, Lian Yua
Du début des années 1950 à la fin des années 1970, la Chine a mené une stratégie visant l'autosuffisance et l'indépendance économiques. La politique commerciale a alors comme priorité d'importer des biens d'investissements pour augmenter les capacités de production et réduire à terme les besoins d'importation. La Chine, refusant tout recours aux financements extérieurs, ses importations sont limitées par ses capacités d'exportation.
La Chine exporte principalement des produits énergétiques, comme le pétrole et le charbon ; des produits agricoles et des produits textiles. Elle importe des produits alimentaires, des biens intermédiaires et sidérurgiques, des machines et équipements.
A partir de 1979, la Chine adopte une stratégie d'ouverture. Entre 1978 et 2001, le commerce extérieur chinois progresse de 15% par an en moyenne. Les échanges extérieurs prennent une importance croissante dans l'économie. La Chine est devenue un des grands pays en développement les plus ouverts au commerce international. Le poids des échanges dans l'économie chinoise est deux fois plus élevé qu'au Brésil ou en Inde.
[...] Nous avons traversé une période de grande tension, reconnaît Jean-Luc Chéreau. Finalement, nous avons cédé des participations dans des joint- ventures et tout est rentré dans l'ordre.» Carrefour a beau faire les yeux doux aux autorités, il n'oublie pas l'essentiel : séduire le consommateur. Après quelques années de tâtonnements, la chaîne a trouvé la formule pour attirer les clients. Ses hypermarchés chinois ressemblent dans les grandes lignes à leurs alter ego occidentaux. Des adaptations permettent de coller aux goûts locaux. [...]
[...] Les hypermarchés sont ouverts tous les jours de l'année jusqu'à 20 heures minimum. Le choix du partenaire Contrairement à ce que certaines entreprises occidentales semblent avoir pensé lorsqu'elles investissaient en Chine il y a quelques années, le choix du partenaire n'échappe pas à la logique économique. Cette dimension fait partie des critères essentiels de choix tout comme la plupart des autres pays du monde. S'implanter en Chine ne signifie pas que l'on puisse agir à l'encontre de toutes les lois du management et encore moins à l'encontre de celles que dicte la raison. [...]
[...] Ceci constitue un puissant moteur pour l'investissement étranger. Ces investissements seront avantageux, car la Chine souhaite progresser rapidement dans le domaine des technologies et dans celui de la modernisation des secteurs entiers de l'économie. Cette adhésion incitera les entreprises chinoises à se restructurer pour augmenter leur compétitivité, car elles seront confrontées aux réalités du marché, par la concurrence que leur font les produits importés. Afin d'accroître son rôle et devenir un acteur incontournable de la mondialisation, cette adhésion semblait être nécessaire pour la Chine. [...]
[...] Mais la Chine ne deviendra pas pour autant la nouvelle locomotive mondiale. Actuellement, son poids économique est trop faible. Même en prolongeant les tendances passées jusqu'en 2020, la Chine ne sera pas encore une superpuissance comparable aux États-Unis ou à l'Union européenne. L'adhésion de la Chine à l'OMC est un fait marquant pour l'histoire de ce pays et pour son rôle au niveau mondial. La procédure d'admission de la Chine a été longue. Il a fallu plus de six ans pour aboutir au protocole signé à Doha entre l'OMC et la Chine le 10 novembre 2001 et deux ans entre l'aboutissement des négociations avec les États-Unis, et la mise au point final de l'accord. [...]
[...] À Pékin, avec qui il vaut mieux maintenir de bons contacts. Jean-Luc Chereau, le patron de Carrefour Chine, ne compte donc pas les heures passées dans la capitale à rencontrer les officiels. Des discussions complexes qu'il faut savoir décoder, où le non-dit est souvent plus important que le dit». Le distributeur sait aussi se montrer flexible». Lorsque le gouvernement chinois lui lance, il y a quelques années, On va dans l'Ouest, suivez-nous l'enseigne s'exécute sans broncher. Les relations entre l'enseigne et les autorités centrales se doivent d'être bonnes, et dans ce cas, ont permis à plusieurs enseignes de prendre une longueur d'avance sur ses concurrents en Chine. [...]
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