Quels sont les avantages comparatifs qui ont permis aux exportateurs argentins de distribuer leur viande en Europe? Qu'est ce qui les empêche de distribuer plus largement leurs produits? Comment s'organisent ces exportateurs pour distribuer la viande jusqu'aux assiettes des consommateurs européens ? Utilisent-ils la même organisation et stratégie en France et dans les autres pays de l'Union Européenne? Est-il possible pour ces nouveaux exportateurs argentins de s'imposer sur le marché européen quasiment saturé ?
[...] Résultat : la progression des exportations fut impressionnante. "En tonnes de laine exportées, volume qui était déjà cinq fois supérieur à celui des décennies précédentes ; en 1855, ce volume passe à 12.455 tonnes de laine exportées pour grimper encore, trois ans plus tard, à 18.950 tonnes. En 1875 les cargaisons représentaient 90.720 tonnes. En l'espace de 25 ans, les exportations avaient été multipliées par mille! L'une des conséquences de ce processus fut que la valeur des exportations d'ovins réussit à dépasser celle des bovins; les meilleures terres furent par conséquent consacrées à l'élevage de moutons et l'élevage de bovins fut écarté vers des régions plus éloignées L'apparition des frigorifiques et l'amélioration de l'élevage (à partir de 1900). [...]
[...] Ceci peut-être expliqué pour deux raisons : Avant 1995, les quotas d'importations représentaient à peine moins que les de la consommation européenne, (l'accord sur l'agriculture stipulait que les pays devaient mettre à disposition des quotas à taux préférentiels équivalents à de leur consommation intérieure). Ce n'est qu'à partir de 2001, que l'Union Européenne a dû ouvrir un quota supplémentaire de 20.000 tonnes. Les droits de douane de L'Union Européenne restaient suffisamment élevés pour empêcher les importations hors quota de venir concurrencer les productions européennes. Les droits de douane déclarés à l'OMC, de l'ordre de restent supérieurs aux droits de douane réellement appliqués (80 aux frontières. L'UE garde donc une marge de qu'elle peut utiliser si besoin. [...]
[...] Donc, l'Argentine tente d'entretenir l'image traditionnelle de ses produits en investissant fortement sur l'assurance qualité : le gouvernement a imposé l'identification généralisée des bovins en 2004 ; l'usage des anabolisants et promoteurs de croissance vient d'être prohibé ; les contrôles sur les abattoirs s'intensifient. La filière argentine vise donc davantage des niches de marché dans les pays riches comme les pays de l'Union Européenne, plutôt que les volumes. De plus, l'Union Européenne n'est pas le seul débouché des exportations de bœuf argentin, même s'il apporte actuellement 55% des recettes. Bibliographie EFSA Scientific Report (2005) 37, 1-5 on the Assessment of the Geographical BSE Risk of Argentina. INRA Prod. Anim 381-391V. [...]
[...] Saveur et Tendreté La saveur de la viande de bœuf est intimement liée à l'alimentation et à la présence de gras interstitiel, vecteur déterminant du goût dans le muscle. Ces constats imposent un système d'élevage de type extensif et une race rustique dont l'aptitude à l'engraissement permet la production d'animaux de boucherie jeunes, à l'herbe. Ces animaux répondent à ces critères. Ils profitent d'une conduite d'élevage à l'air libre, d'une alimentation exclusivement végétale et naturelle. Ils sont élevés dans les vastes étendues d'Argentine : la Pampa. De plus, ces races possèdent : rusticité, précocité et forte aptitude à l'engraissement. [...]
[...] Le second producteur mondial de viande bovine est l'Australie. Source : IPCVA L'Australie a maintenu en 2004 ces exportations à destination des Etats- Unis ( tonnes) même si ce client passe durant cette année à la deuxième place derrière le Japon. Le troisième producteur mondial en 2004 de viande bovine est les Etats- Unis qui ont longtemps été à la seconde place mais qui ont été devancés par le Brésil ces dernières années (de plus, on peut également souligner que l'Argentine dans les 5 premiers mois de 2005 dépassent également les Etats- Unis qui se retrouveront donc sûrement en quatrième rang mondial). [...]
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