General Motors, plan de restructuration, 2009, consolidation du groupe, transformation, organisation, programme de restructuration, plan d'economies, recentrage des activites, marque hummer
La pérennité du célèbre General Motors réside désormais dans le projet de restructuration qu'il a présenté à la fin de l'année dernière au Congrès américain. Ce dernier fait alors suite aux difficultés rencontrées par General Motors pendant la récente crise économique et financière et qui l'ont notamment contraint à être placé pendant trente-neuf jours sous le contrôle de l'Etat, à partir du 1er juin 2009.
Nous pouvons maintenant constater que ce recours au chapitre 11 de la loi américaine sur la faillite a été bénéfique pour l'assainissement des comptes du groupe international, mais reflétait également sa stratégie nouvelle. Ainsi, les actions envisagées par General Motors visent à améliorer sa structure et son pilotage, retrouver une taille raisonnable, rationaliser les processus industriels et les méthodes commerciales et se concentrer sur l'essentiel.
Nous allons donc détailler les différentes mesures correctives et stratégiques que General Motors entend mettre en œuvre dès cette année dans l'objectif de juger de leur pertinence. Nous les appréhenderons alors par rapport à la nécessité vitale pour le groupe mythique de coordonner efficacement son projet de restructuration, mais aussi d'établir un portefeuille de marques viable et source de croissance.
[...] Le programme de General Motors inclut donc aussi un vaste plan social qui concerne dans la plus grande mesure la zone Europe. Nick Reilly qui dirige cette filiale a ainsi annoncé en début d'année la suppression de 9.000 postes en Allemagne et en Grande-Bretagne sur les sites de production des respectives marques Opel ( emplois condamnés) et Vauxhall, soit moins de de leurs masses salariales cumulées. Sur l'ensemble du groupe, GM recourt au moyen de départs volontaires éprouvés en 2005 pour diminuer les effectifs de plus de ouvriers. [...]
[...] Il semblerait que General Motors fasse une nouvelle fois preuve d'une trop grande résistance au changement et/ou d'une insuffisante appréhension de l'évolution du marché automobile mondial. D. Saturn et saab : une decision compromettante a l'avenir Ainsi, parmi les choix stratégiques du plan de restructuration qui suscitent également les interrogations, nous évoquons celui de l'arrêt de la marque Saturn. En l'annonçant, General Motors n'a fait qu'officialiser ses partis pris antérieurs. En effet, alors qu'elle fut créée en propre par GM dans le but de se substituer aux offres novatrices des constructeurs asiatiques sur le marché américain dans les années 1980, le groupe n'est jamais parvenu à cet objectif malgré une conjoncture restée favorable à ce segment de marché. [...]
[...] LES CONSEQUENCES INDUSTRIELLES ET COMMERCIALES CONCLUSION SOURCES Introduction La pérennité du célèbre General Motors réside désormais dans le projet de restructuration qu'il a présenté à la fin de l'année dernière au Congrès américain. Ce dernier fait alors suite aux difficultés rencontrées par GM pendant la récente crise économique et financière et qui l'ont notamment contraint à être placé pendant trente-neuf jours sous le contrôle de l'Etat, à partir du 1er juin 2009. Nous pouvons maintenant constater que ce recours au chapitre 11 de la loi américaine sur la faillite a été bénéfique pour l'assainissement des comptes du groupe international, mais reflétait également sa stratégie nouvelle. [...]
[...] De plus, le recentrage des activités induit une focalisation en théorie intéressante pour apporter, enfin, des produits nouveaux et des innovations significatives. Or, pour parvenir à cet objectif, le groupe devra cependant mettre en place des stratégies marketing qui relayeront avec adaptation et cohérence les politiques générales de chacune des marques préservées. Enfin, d'un point de vue géographique, General Motors assied sa stratégie de conquête des marchés émergents. Le PDG confirmait notamment à l'occasion du salon automobile de Shanghai en 2009 que la restructuration du groupe n'affecterait pas ses activités en Asie. [...]
[...] Nous les appréhenderons alors par rapport à la nécessité vitale pour le groupe mythique de coordonner efficacement son projet de restructuration, mais aussi d'établir un portefeuille de marques viable et source de croissance. I. Les mesures organisationnelles et structurelles A. Le nouveau maître a bord On assiste dès la fin de l'année dernière à une transformation rapide de l'organisation de General Motors Corporation, en commençant par le plus haut niveau de la hiérarchie. En effet, le 1er décembre 2009, le président du conseil d'administration Ed Whitacre justifie la nécessité de licencier le directeur général de l'époque, Fritz Henderson, qu'il remplace alors par intérim. [...]
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