Le nom IKEA est formé de ses initiales (I.K) mais aussi celles de la ferme et du village où il a grandi, Elmtaryd et Agunnaryd.
Cette forte culture d'entreprise s'articule autour de la philosophie de son fondateur Ingvar Kamprad. Il attachait en effet une grande importance à certaines valeurs telles le travail, la simplicité, le bon sens, ce qu'il appelait le « management à visage humain ». Ces valeurs constituent l'essence de « L'IKEA SPIRIT » : enthousiasme, volonté de renouvellement, conscience du prix, humilité et simplicité.
Le dirigeant a également toujours été proche de son personnel, en contact constant avec le front office, lui exprimant sa gratitude. Aussi, une forte importance est accordée à la créativité des salariés, spécialement au niveau de la distribution.
IKEA est donc une société à l'atmosphère décontractée, où l'on note une volonté d'abolir les barrières hiérarchiques avec notamment de vraies possibilités de promotion rapide et de responsabilisation immédiate, sans rapport avec l'ancienneté.
Ainsi IKEA, grâce à la personnalité même de son fondateur et à la culture de l'entreprise qu'il a créée, a réussi à s'implanter dans le monde entier, en restant fidèle à sa philosophie. L'intérêt porté au respect de l'homme et de la nature (valeurs positives et utiles dans le développement international) fait d'IKEA une entreprise unique et met en valeur le caractère humain de la firme
[...] Dans son internationalisation, IKEA a toujours maintenu une identité commune. Sa principale ligne stratégique a été de mettre en place le concept du meuble en kit accessible à tous et de véhiculer une image forte de fabricant de meubles d'origine suédoise, gage d'une qualité et de savoir- faire. Cette forte identité au niveau international passe essentiellement par une reconnaissance de l'enseigne (couleur bleu et jaune) et un concept de magasin (localisation en périphérie des grandes villes, immense parking, parcours d'achat et politique de services très développés) quasiment identique dans chaque pays. [...]
[...] Ce centre permet la réception des marchandises en provenance d'Angleterre, des Pays-Bas, de France, d'Espagne, du Portugal et d'Italie et d'expédier ensuite les meubles en kit vers la France, la Suisse, l'Espagne, l'Italie L'organisation logistique d'IKEA s'est encore améliorée récemment. Auparavant des approvisionnements des fournisseurs passait d'abord dans 3 dépôts centraux pour être distribué dans les magasins (en France, en Suisse et en Italie), et des approvisionnements arrivait directement dans les magasins. Aujourd'hui, la répartition est de 60% et 30% respectivement. Les fournisseurs assurent une part plus grande mais avec des délais de plus en plus serrés. [...]
[...] Bien que ce marché soit réputé pour être très traditionnel, IKEA conquit sans aucun problème la place de leader de la distribution en Suisse. Ce succès l'encourage dès lors à poursuivre sa politique d'expansion en Allemagne, en Autriche, en France et en Belgique. L'expérience d'une distribution par un réseau de franchises au Canada ainsi qu'en Australie au début des années 1970 est un succès. Dans les années 1980, IKEA continue son développement en Europe de l'Ouest, s'attaque au marché d'Europe de l'Est et d'Amérique du Nord. Le résultat de ces expériences dynamise le développement à l'international de l'enseigne. [...]
[...] Ainsi IKEA, grâce à la personnalité même de son fondateur et à la culture de l'entreprise qu'il a créée, a réussi à s'implanter dans le monde entier, en restant fidèle à sa philosophie. L'intérêt porté au respect de l'homme et de la nature (valeurs positives et utiles dans le développement international) font d'IKEA une entreprise unique et met en valeur le caractère humain de la firme. Le concept IKEA à travers le marketing-mix Le marketing d'IKEA est aussi l'une des caractéristiques de l'entreprise qui a beaucoup contribué à sa réussite. Le produit Il propose une gamme très large et cohérente (qui va du lit aux plantes d'intérieures). [...]
[...] Ainsi, le marché du meuble ne s'adressait qu'aux ménages aisés, et donc à une faible partie de la population. Ce marché, composé de nombreux vendeurs qui distribuaient en centre ville, ne pouvait produire à faible coût. Ainsi, dans la chaîne de valeur, rien ne permettait de cibler les clients à moindres revenus. Ce marché était donc fragmenté en industries nationales, et axé sur une demande strictement locale ; ce manque d'internationalisation était encore prédominant à la fin des années 1980. Le baby-boom qui suit la seconde guerre mondiale est vecteur d'une nouvelle attitude vis-à-vis du meuble. [...]
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