Ken Kutaragi, industrie japonaise, marché mondial du jeu vidéo, PlayStation, console de jeu, Sony, Nintendo, Sega, Norio Ohga, XBOX, Famicom, Megadrive
Ken Kutaragi est né le 8 août 1950 à Tokyo. Il est un élève brillant de la Denki Tsushin University où il obtient son diplôme d'ingénieur, se spécialisant dans des machines diverses et dans l'électronique. Visionnaire, il entrevoit très tôt tout le potentiel des jeux vidéo alors que ce marché n'en est encore qu'à ses balbutiements. Entré chez Sony en 1975, les avancées technologiques de la fin des années 1980 et les progrès techniques effectués sur divers supports finissent de le convaincre que les jeux vidéo sont le loisir de masse de l'avenir. Cependant, Sony ne s'est pas encore lancé réellement dans la course et c'est de loin qu'il suit la bataille entre Nintendo (avec sa Famicom) et Sega (avec sa Megadrive), les deux leaders de l'époque sur le marché. Ken Kutaragi, employé par Sony, mais ne se sentant ni compris ni écouté au sein même de l'entreprise, répondit alors sans aucun scrupule favorablement à l'offre d'emploi proposé par Nintendo qui recherchait un ingénieur son pour faire évoluer sa console. Il travailla des jours durant dans le plus grand secret pour finalement réaliser un véritable trésor technologique, le SPC700, qui permit à la Super Famicom de Nintendo de dépasser la console de Séga en matière de son. Malgré cette trahison de la plus haute importance, le président historique de Sony, Norio Ohga, apporta son soutien à Kutaragi et il lui donna les moyens de finir ses travaux contre la promesse de son retour dans les rangs. Si ses agissements peuvent sembler aller à l'encontre de la morale, force est de reconnaître que Ken Kutaragi est parvenu à ses fins via ce stratagème peu académique : Sony entra de plein pied dans le marché des jeux vidéo en acceptant de participer au projet "CD" et surtout en entérinant le projet "PlayStation".
[...] If you can have an amazing experience, we believe price is not a problem"). « Quand nous avions annoncé le prix de la PlayStation, on nous avait dit qu'elle était chère. Même chose pour la PlayStation2. Cependant, on se rend compte que les ventes de ces deux consoles ont dépassé toutes nos espérances. Ceci peut s'expliquer par le fait qu'elles peuvent toutes les deux offrir des sensations au joueur que ne pouvaient procurer les anciennes consoles. »("When we announced the PlayStation price, it was said to be expensive. [...]
[...] Kutaragi est par ailleurs largement crédité pour avoir transformé un loisir de passionnés en une industrie dont le chiffre d'affaires dépasse désormais celui du cinéma. V. Idées – Principes Ken Kutaragi est un homme qui ne ressemble pas à tous les grands dirigeants de la sphère économique mondiale. Ses principes sont par conséquent atypiques. Si son talent sans égal est reconnu de tous, ses déclarations quant aux derniers résultats de Sony par exemple en ont agacé plus d'un dans la firme nippone. [...]
[...] Ken Kutaragi, un capitaine d'industrie japonais I. Biographie Ken Kutaragi est né le 8 août 1950 à Tokyo. Il est un élève brillant de la Denki Tsushin University où il obtient son diplôme d'ingénieur, se spécialisant dans des machines diverses et dans l'électronique. Visionnaire, il entrevoit très tôt tout le potentiel des jeux vidéo alors que ce marché n'en est encore qu'à ses balbutiements. Entré chez Sony en 1975, les avancées technologiques de la fin des années 1980 et les progrès techniques effectués sur divers supports finissent de le convaincre que les jeux vidéo sont le loisir de masse de l'avenir. [...]
[...] Parfois considéré comme étant ingérable, car imprévisible, il est allé jusqu'à défier les hauts responsables de Sony en 1990 pour se faire entendre et il a fallu l'intervention de Norio Ohga lui-même, président historique de la compagnie, pour calmer le jeu. Assez controversé ces dernières années, pas franchement apprécié par nombre de ses collaborateurs, on lui reproche notamment de ne pas assez communiquer avec les autres sur l'avancée de ses travaux et les problèmes liés au lancement de la PlayStation3. Il a été poussé vers la sortie pour finalement démissionner en juin dernier. [...]
[...] Parce que la PlayStation3 est unique en son genre. » ("This is the PS3 price. Expensive, cheap we don't want you to think of it in terms of game machines. Because the PS3 is like nothing else"). « Par exemple, n'est-ce pas incohérent de comparer le coût d'un repas à la cafeteria de l'entreprise avec celui d'un dîner dans un grand restaurant ? Il est question de ce que vous pouvez faire avec cette console. Si elle peut vous faire vivre des expériences hors du commun, nous imaginons que le prix ne sera pas un obstacle. [...]
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