A l'instar de nombreux marchés, celui du chocolat a connu une dynamique relative avec l'émergence de la société de consommation. En effet, c'est vers les années 50 que le chocolat commence à devenir un produit de consommation usuelle. Progressivement le chocolat tend a remplacé les friandises fruitées (pâte à tartiner/ confiture). Ces produits ne sont pas en concurrence direct, mais il est incontestable que l'un a décliné au profit de l'autre.
Afin d'éviter le " hors-sujet " nous vous proposons la définition suivante : la distribution, c'est le processus par lequel un produit est acheminé du lieu de fabrication au lieu de consommation finale.
Cette définition concise nous pousse à réfléchir sur la diversité des canaux de distribution, et sur leur évolution au cours des dernières décennies.
[...] Nous essaierons de comprendre un peu plus tard, pourquoi cette différence et quelles sont les solutions et les réponses à apporter pour enrayer ces freins à la consommation et dynamiser la consommation. Répartition des parts de marché par familles de produits près midi.n le moment de la journée, que ce soir le soir ou au déjeuner, ou bien le matin ou l"avec certaines préférences sur La progression du cacao en poudre sucré et des pâtes à tartiner reflète le succès croissant du chocolat au petit-déjeuner. [...]
[...] En effet, il ne diminue pas de manière notable lorsque les revenus des ménages augmentent. Serait-il une exception au niveau du poste alimentation? La dégustation de chocolat semble s'apparenter à un loisir, bien qu'elle soit devenue régulière. La part relative du budget réservée au chocolat ne diminue pas en fonction de l'amélioration des revenus. Contrairement au paradox d'Engel, plus les revenus vont augmenter et plus notre budget relatif réservé au chocolat augmentera (en tout cas ne diminuera pas). Il apparaît clairement que cette consommation s'apparente à un loisir, à du plaisir . [...]
[...] En ce qui concerne les enfants des 4 -10 ans consomment une boisson chocolatée au petit-déjeuner et au goûter. Que consomment-ils ? Concernant la nature des produits le chocolat préféré des Français reste la tablette de chocolat, en effet elles l'emportent largement dans la consommation courante des Français, suivies de près par les barres chocolatées en augmentation de 180% en 10 ans ; alors que les bonbons et bouchées offerts en boîtes ou en ballotins, restent minoritaires. Le chocolat noir, à forte teneur en cacao (les français l'aiment de plus en plus amer), parfois mêlé de noisettes ou d'amandes est devenu un produit de gourmet. [...]
[...] En dépit d'une bonne image, la consommation reste moyenne. Les prix restent stables eux aussi. Au sein des industries agroalimentaires, la chocolaterie se trouve en matière fiscale dans une situation exceptionnelle particulièrement défavorable. TVA : une exception malheureuse Plus des 2/3 des produits de chocolaterie supportent la TVA au taux de 19,6% alors que la quasi totalité des produits alimentaires bénéficie du taux réduit de 5,5%. De ce fait, les produits de chocolaterie se trouvent surtaxés par rapport aux produits voisins, distribués et vendus dans les mêmes conditions et qui bénéficient donc d'un avantage concurrentiel important. [...]
[...] Mais il pose également des inconvénients très pratiques, tant pour les consommateurs que pour les producteurs. Un lien entre niveau de TVA et niveau de consommation Les comparaisons européennes font apparaître la présomption d'un lien entre le niveau du taux de TVA et le niveau de consommation. La France est l'un des pays européens où le taux de TVA applicable au chocolat et à la confiserie est le plus élevé : contre en Belgique en Allemagne en Suisse en Italie, et en Espagne, pour s'en tenir à nos voisins immédiats. [...]
Référence bibliographique
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