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Depuis quelques décennies le vin français connaît une période de déclin inquiétante, qui amène les producteurs français à s'interroger sur leur avenir prochain. La situation est claire, un marché qui tend à se saturer, une demande et une consommation en baisse, une concurrence accrue des vins du Nouveau Monde, et l'évolution des mentalités face à une offre toujours aussi complexe… Autant de points négatifs, qui obligent les producteurs à trouver de nouvelles solutions, au point de rompre avec la culture française.
L'exportation vers les marchés américains, chinois, japonais, allemands ou encore anglais semble être la solution la plus soutenable, dans un contexte dévoué à la mondialisation. Elle permettrait aux producteurs français de disposer d'un double avantage. D'une part, ils toucheraient un marché de consommateur, d'autre part, ils profiteraient de leur notoriété, de leur savoir-faire et de la qualité de leur vin, reconnus mondialement.
Une solution d'autant plus pertinente, quand on voit la réussite de certaines coopératives françaises qui se sont internationalisées. Alain Gayda, directeur de la coopérative Sieur d'Arques de Limoux, ne vous dira en aucun cas le contraire. Ses ventes ont connu une hausse de 18 % depuis qu'il travaille avec la Winery Californienne Gallo.
Certains parleront d'un « pacte avec le diable, avec le mal incarné, avec l'ennemi » mais dans tous les cas les résultats sont présents, la consommation et la demande aussi… La fin de la crise viendra peut-être avec l'évolution du comportement des producteurs français « fiers de leur produit, mais un poil trop conservateur ».
D'autres évolutions devront être apportées, notamment en termes de réglementation, afin de s'adapter à la demande des marchés étrangers. Un vin plus sucré, plus fruité avec des copeaux de bois pourrait, par exemple, satisfaire une clientèle américaine ou encore chinoise, qui a un penchant pour le vin au goût plus fort.
Est-ce la meilleure solution ? Les producteurs australiens et italiens se distinguent déjà sur le marché international grâce à ce type de produit. Ne devrions-nous pas conserver « cette fois-ci » notre savoir-faire si reconnu et prestigieux ?
[...] Maîtrise du développement du potentiel vitivinicole Règles sur les pratiques œnologiques Régime des prix et mesures d'assainissement du marché Régime des échanges avec les pays tiers Normes relatives à la circulation et à la consommation Normes sur les analyses et sur les organismes de contrôle. - Le règlement 823/87 concerne le contrôle de la production des vins et se conforme aux prescriptions de la réglementation nationale. Il édicte les bases d'une politique de qualité et aussi : 1. Délimitation des zones de production 2. Type de cépage* Pratiques culturales Méthode de vinification* Titre alcoométrique minimum Rendement à l'hectare Evaluation des caractéristiques organoleptiques. A travers ce règlement sont établies les appellations communautaires autorisées, les diverses typologies de vin de qualité ainsi que les appellations nationales. [...]
[...] Étatiques = qui a trait à l'Etat. Ad Valorem sur la valeur CIF = l'évaluation en douane est une procédure douanière qui est appliquée pour déterminer la valeur en douane des marchandises importées. Si le taux de droit est un taux ad valorem, la valeur en douane est essentielle pour déterminer le montant du droit exigible sur un produit importé. Valeur CIF = valeur comprenant le coût, l'assurance et le fret jusqu'au port de destination. FDA = La Food and Drug Administration (abréviation : FDA) est l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments. [...]
[...] Dispositions du protocole spécifique de l'étiquetage : Les vins produits aux Etats-Unis requièrent des détails optionnels sur l'étiquette de leur bouteille : - le millésime, - une ou plusieurs variétés de cépages (dont le seuil est de - le lieu de mise en bouteille, - les récompenses ou médailles, - le nom du vignoble, - un des termes :classic, clos, cream, crusted/crusting, fine, etc. Si la Communauté européenne souhaite accueillir des vins produits aux Etats- Unis, elle doit accepter un de ces termes sur l'étiquette. > Exportation du vin aux Etats-Unis Toutes les denrées à l'entrée des Etats-Unis sont surveillées et assurées par l'agence de l'US Department of Homeland Security. Le Code of Federal Regulation regroupe toute la règlementation des procédures douanières. D'autres parts, il faut savoir que la réglementation américaine impose aux fournisseurs étrangers l'obligation de désigner un importateur américain. [...]
[...] Son poids devient de plus en plus important chaque année : elle n'était encore qu'à la 21ème position en volume et à la 23ème en valeur en 2005. Concernant nos produits, le marché reste orienté vers le vin rouge qui constitue 89% du total des exportations françaises vers la Chine. Le Bordeaux est la première dans les AOC (en valeur 78% et en volume 67%). Le Champagne quant à lui, marque la première réussite, essentiellement due aux efforts de communication déployés par les grandes maisons champenoises. [...]
[...] Si ce n'est pas le cas, l'importateur doit établir un contrat commercial avec un importateur aux Etats-Unis et de ce fait le permis n'est plus nécessaire. - L'importateur français doit se prévaloir d'un certificat d'approbation de l'étiquette certificate of Label Approval/COLA délivré par le TTB. - Il doit aussi répondre à toutes les exigences étatiques, locales et fédérales. - Il doit également s'assurer dans le cas où l'importateur n'est pas le producteur de vin que ce dernier est bien enregistré auprès de la FDA*. [...]
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