Négocier avec les Anglais, clefs de succès, valeurs, attitudes, culture britannique, ironie légendaire, auto-dérision, style culturel, courtoisie, organisation, ponctualité, reunions, negociations
Les approches et les méthodes du management à l'américaine ont fortement influencé le monde professionnel britannique. Le pouvoir est souvent partagé avec les équipes, distribué de haut en bas. On attend de chacun qu'il fasse preuve de sens des responsabilités dans les projets qui sont les siens. Tout fonctionne en général dans un cadre temporel très défini, et on attend des managers qu'ils livrent le résultat escompté à la date escomptée. Si ce n'est pas le cas, ils ont intérêt à avoir de bonnes raisons et d'excellents arguments pour justifier tout retard.
Les managers britanniques ont souvent moins de qualifications techniques et de diplômes académiques que leurs homologues étrangers. Mais cette réalité est compensée par une plus grande expérience concrète du travail. Certaines cultures considèrent les pratiques britanniques comme approximatives et peu professionnelles. Pour autant, ils obtiennent le plus souvent des résultats tout à fait comparables à ceux des Français ou des Allemands. Mais leur approche n'impressionne pas du tout les Germaniques ou les Nordiques, par exemple.
[...] La soirée se terminera probablement vers 10 ou 11 heures. Apportez du vin : la Grande- Bretagne n'est pas une culture vinicole très développée, aussi est-il tout à fait conventionnel d'apporter sa bouteille quand on est invité. Vous pouvez aussi apporter des chocolats ou des fleurs pour votre hôtesse. Le style vestimentaire approprié est ce que les Anglais appellent smart casual dans les occasions hors bureau, c'est-à-dire d'une élégance détendue. Apporter des cadeaux n'est pas nécessaire dans le processus professionnel : il est plus courant d'inviter ses partenaires à un bon repas pour exprimer son appréciation. [...]
[...] Les relations sociales et d'affaires ont évolué vers beaucoup moins d'esprit formel. Le respect pour les institutions, les titres et l'âge a dans le même temps beaucoup régressé, même si c'est de manière variable selon les milieux, les villes et les modes de vie. En fait, le modèle américain a imprimé sur l'ensemble de la société et surtout sur les relations professionnelles. On appelle très vite les gens par leur prénom y compris son directeur général et les termes Sir ou Madam ne sont plus guère utilisés, dans la vie courante, que par les vendeuses et les vendeurs de grands magasins comme Harrod's et ses confrères. [...]
[...] Le travail vient en premier, la relation en second et le professionnalisme vient avant l'amitié ou une relation. Jadis réputée pour son formalisme, la Grande-Bretagne est devenue l'une des communautés d'affaires les plus informelles au monde à tous les niveaux de la société. Cette absence de formalisme est cruciale pour une communication efficiente, et beaucoup d'hommes d'affaires étrangers, encore ancrés dans l'image stéréotypée de l'homme anglais des années 1950 avec son chapeau melon, son costume à rayures et son parapluie sous le bras, refusent de l'admettre et commettent, partant, de nombreuses erreurs. [...]
[...] Si une confrontation émerge, elle sera résolue dans un entretien en face à face centré sur le sujet de la discorde plutôt que sur les personnalités. Relations sociales et cadeaux Aller boire un verre dans le pub du coin après le travail est chose courante en Grande-Bretagne. Allez-y ! C'est le lieu idéal pour se faire des amis et pour apprendre à connaître vos interlocuteurs de manière plus personnelle. Et personne ne vous forcera à boire de l'alcool. Malgré leur réputation de réserve, les Britanniques invitent très vite les visiteurs étrangers à dîner chez eux ou à déjeuner le week-end. [...]
[...] Rien d'étonnant dès lors que la société américaine soit fondée sur une moitié de violence et une moitié de puritanisme : quand on descend à ce point d'un père alcoolique et d'une mère possessive, comment faire autrement ? Le Royaume-Uni demeure un des membres dirigeants du Commonwealth, une association de pays qui figuraient jadis une partie de l'Empire britannique. Dans certains d'entre eux, comme le Canada ou l'Australie par exemple, le monarque britannique est toujours considéré comme chef de l'État. Sa population de 60 millions d'habitants et sa langue commune, l'anglais, masquent de profondes divisions sociales. [...]
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