Luxe, gastronomie, secret de réussite, épicerie fine, offre alimentaire haut de gamme, marché du luxe, épicerie fine de luxe
Mots-clés : marketing et marques, marketing luxe, étude de marché, gastronomie de luxe, gastronomie de luxe française, gastronomie de luxe marques
Notre avis :
Cette étude de marché analyse la réussite d'un mariage entre le luxe et la gastronomie et détaille les secrets de cette réussite. La gastronomie de luxe est un marché qui rapporte mais ce n'est pas sans effort. Des recherches pour un marketing ciblé sont effectuées et permettent de proposer des produits en fonction des attentes de chaque consommateur. Cette étude de marché nous en explique les tenants et les aboutissants.
Les trois bonnes raisons de lire cette étude de marché :
- Cette étude de marché est un dossier très complet sur la gastronomie de luxe française et sur le rapport entre luxe et gastronomie
- Elle propose l'analyse de stratégies de marketing et marques utilisées par les gastronomie de luxe marques
- On y étudie des exemples de réussite concrets étayés par des données chiffrées
A qui s'adresse cette étude de marché ?
- Aux étudiants en marketing qui font des recherches sur le marketing luxe
- Aux commerçants travaillant ou souhaitant travailler dans la vente de produit de gastronomie de luxe
- A toute personne curieuse de découvrir les ficelles d'un marketing ciblé
« Ce superflu, chose très nécessaire » disait Voltaire. Le mot luxe vient du latin « luxus » origine non négligeable du mot qui veut dire somptuosité excessive et ostentatoire. Pour certains, est luxueux ce qui est rare donc cher, ce qui constitue une valeur sûre, presque un objet de placement. Pour d'autres, le luxe est comme pour Voltaire, le superflu, l'élégance, non pas un objet mais un signe. Il est une illustration artistique avec un contenu émotionnel, le résultat d'un savoir-faire artisanal et est international. Impérissable, spécifique d'une civilisation et des hommes qui l'assemblent, le luxe est une soupape indispensable à l'humanité au même titre que la détente, le sport, la réflexion et l'amour. Le client du luxe n'est ni un concept ni une catégorie, c'est un être humain qui répond au plaisir. Il convoite et achète du luxe pour un nombre incalculable de raisons plus ou moins avouées et toutes mélangées : séduction, bonheur, statut, récompense, plaisir, amusement, liberté, relations avec les autres, désir d'être et d'acheter unique, différent, et aspiration à un divin bien-être. Entre l'être et le paraître, si le luxe est une valeur non-objective, c'est aussi un secteur économique où la France occupe la première position et qui va de la mode aux oeuvres d'art en passant par la gastronomie, l'automobile et l'horlogerie-joaillerie. Nous nous intéresserons plus particulièrement au secteur de la gastronomie avec l'épicerie fine de luxe. Pourquoi avoir choisi ce segment du luxe? Tout simplement parce qu'il répond à une demande particulière de la part des consommateurs en quête de plaisir, de bien-être et de qualité de vie et parce ce qu'il est l'aboutissement d'un projet professionnel mené depuis plusieurs mois. En effet, cette nouvelle tendance met en évidence l'intérêt croissant de la qualité, les consommateurs devenant plus attentifs à leur nourriture. On veut avant tout faire plaisir par la stimulation des sens. Le secteur de l'épicerie fine de luxe est ainsi de plus en plus plébiscité avec ses vins, spiritueux de renommée et ses produits raffinés. Les grands noms de l'épicerie fine tels que Fauchon, Hédiard, Lenôtre… profitent de cet engouement pour développer leurs activités et séduire de nouveaux clients. Cependant sur un marché très concurrentiel, il devient primordial pour chacune de ses enseignes d'avoir la capacité à exprimer un territoire très clair avec une vision à long terme. Il faut qu'elles aient également une distribution extrêmement bien cadrée et gérée avec une offre qui apporte une vraie différentiation, notamment par l'innovation. Cette étude permettra de répondre aux questions suivantes : Qu'est- ce que le luxe ? Quelles sont les clés du succès de l'épicerie fine de luxe ? Par quels moyens peut-on pérenniser et développer sa clientèle avec une offre alimentaire haut de gamme ? Pour répondre à ces questions, nous analyserons dans une première partie le marché du luxe puis plus précisément le secteur de l'épicerie fine de luxe, marché en plein essor. Dans la deuxième partie, nous nous concentrerons sur les leaders de l'épicerie fine de luxe et leurs stratégies après quoi nous pourrons établir des recommandations pour ce secteur.
Mots clés: étude sur le luxe et la gastronomie, vins, haute couture, marché de la gastronomie, LVMH, PPR, Gucci, épicerie fine, champagne, saumon, caviar, chocolats, Fauchon, Hédiard, commerce en ligne, boutique, marketing, stratégie
[...] En effet, alors que cette dernière ne progressera que symboliquement d'ici 2010, des marchés tels que celui du foie gras, du saumon fumé, du chocolat et même de certains alcools bénéficieront encore d'une demande bien orientée. Les produits d'exception restent ainsi en partie épargnés par la morosité ambiante. En outre, les efforts de la grande distribution alimentaire, et aussi ceux de certaines grandes marques nationales, en termes de valorisation de l'offre contribueront à dynamiser les ventes. A noter toutefois que l'effet prix sera à l'origine de l'essentiel de la croissance sur la période 2008-2010. Continuer avec une stratégie offensive. Le relatif dynamisme des ventes de produits alimentaires haut de gamme s'accompagne de pressions concurrentielles accrues. [...]
[...] La communication La communication des produits de luxe est assez spécifique puisque l'objet de luxe est par définition un produit prestigieux. Il doit presque se vendre »tout seul et on ne devrait, en théorie, n'avoir que peu d'effort marketing à faire. Dans la hiérarchisation des produits de luxe établi par Jean Castarede, que nous avons vu plus haut, le premier cercle n'a pas besoin de communication. Le produit étant prestigieux par excellence, on peut imaginer que les gens le rechercheront d'une manière spontanée. [...]
[...] On ne peut pas considérer un client du luxe comme un simple acheteur, mais comme un individu faisant partie d'un réseau de la marque ou de son cercle d'initiés. C'est en partageant avec lui des rites d'achat, en lui enseignant des rites de savoir consommer, en construisant pour lui des lieux d'exception que ce sentiment d'appartenance communautaire va se construire Jouer sur la communication du lieu de vente : Le magasin est, comme nous l'avons déjà dit, un excellent outil de communication. La marque doit communiquer sur ses valeurs et sur son métier à travers ce canal. [...]
[...] Logo miroir: Pour le reste, Fauchon s'inspire de l'univers de la mode. Il mise sur un de ses points forts : un logo miroir, dit semi conçu dans les années trente, qui ornait jusque-là ses sacs et ses camions. Cette griffe alimentaire est apposée sur tous les produits, il viendra signer toute une série d'objets : boîtes, tabliers, ustensiles pour la table . Le blanc et le noir, les deux couleurs corporate de la marque, ont été remises au goût du jour avec du fuschia, couleur de la gourmandise. [...]
[...] Leurs prix sont caractéristiques des critères de rareté qu'ils représentent. Ainsi, il sera normal d'acheter une bouteille de vin raffiné à plus de 100 juste pour s'octroyer un peu de rêve pendant un court instant. La distribution : Le choix du mode de distribution est un trait spécifique des marques du luxe. Assez longtemps, la distribution captive fut la règle : les produits n'étaient vendus, par exemple, que dans la seule boutique de la marque. La distribution sélective, réalisée dans quelques points de vente, appartenant à la marque ou confiée à des distributeurs exclusifs ou franchisés, s'est ensuite développée. [...]
Référence bibliographique
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