Marché du vin, marketing, promotion des vins français, marketing spécialisé, offre, exportations, distribution, marque, pays producteurs de vin, consommation, alcool, AOC, Bordeaux, bordelais, Belgique, analyse SWOT
Considérée pendant de très nombreuses années comme la référence mondiale du vin, tant en terme de production que de consommation, la France voit, depuis quelques années, ses parts de marchés chuter très fortement.Que ce soit au sein même de l'Europe, en Amérique ou en Asie, bref dans tous les pays historiquement acteurs, on s'aperçoit chaque année que les volumes exportés sur ces marchés diminuent de plus en plus. Pire, même la consommation nationale se dégrade. Principale cause à ce phénomène, une concurrence mondiale de plus en plus rude ! En effet depuis quelques années, de nouveaux concurrents « puissants » car sachant miser sur leurs atouts, sont apparus sur le marché mondial.
Sur de nombreux marchés, ces vins que l'on pourrait qualifier de « novateurs et conquérants » ont su charmer la clientèle au profit des vins vendus par les acteurs historiques que sont la France et le vieux continent en général. Le vin français est un produit, qui pendant longtemps était considéré comme synonyme de perfection et de super qualité. A titre de comparaison, prenons un produit High tech appartenant à une grande marque, rien que le nom de celle-ci renforce les simples qualités du produit. Dans ce sens, la seule région de production était, à elle seule, un argument de vente. Par exemple Bordeaux représentait pour beaucoup le bon vin et la qualité !
De fait une question importante se pose : La France serait-elle en train de rater l'avion de la mondialisation du vin ? De multiples causes pourraient expliquer cette crise que connaît le vin français : surproduction, baisse de la consommation sur le marché intérieur, qualité hétérogène, trop grande complexité des produits, incapacité de répliquer à la concurrence des pays du Nouveau Monde (Etats-Unis, Canada, Chili, Argentine, Australie, Afrique du Sud...)… En effet tous ces vins, même les plus « petits » consacrent une part importante de leur budget au marketing et à la communication afin de séduire le consommateur, ce qui n'est pas le cas de la grande majorité des producteurs français. De plus les goûts des consommateurs changent, pour beaucoup le mono-cépage est plus simple à boire ! Ainsi, les vins étrangers rencontrent un réel succès, au détriment de certains vins français, puisqu'ils simplifient leurs offres grâce à une logique de marque et à une certaine simplicité au niveau de l'étiquette permettant à tous d'accéder facilement au monde du vin. Même en France on s'aperçoit que, dans les grands supermarchés, les linéaires réservés aux vins du Nouveau Monde se développent chaque année de plus en plus.
[...] En fait, chaque année de nouveaux Belges deviennent consommateurs et portent un intérêt croissant pour l'univers du vin et pour toutes les informations en lien avec ce produit. Souvent plus connaisseur et plus amateur que le consommateur français, le consommateur belge connait bien les appellations ainsi que les différentes régions viticoles françaises. Les consommateurs réguliers (qui consomment au moins une fois par semaine) représentent plus de 30% de la population, soit 2,5 millions de personnes et assurent 80% de la consommation. Le vin est en majorité consommé par des personnes de plus de 30 ans ayant un certain niveau social. [...]
[...] De nos jours la répartition des vins à la consommation se fait globalement comme suit : - 58% pour les vins rouges - 30% pour les vins blancs - 12% pour les rosés Les études de l'institut EUROSTAT estiment qu'en 2010 la consommation totale par habitant aura vraisemblablement encore augmenté et que celle-ci atteigne plus de 34 litres soit une hausse de 7,9%. Comme nous l'avons dit précédemment, en 2007 la consommation de vin par habitant s'élevait à 27 litres. A titre de comparaison, celle-ci n'était que d'à peine 20 litres en 1980. Cette tendance à l'augmentation a de nombreuses répercussions sur un marché et dans un pays traditionnellement bercé par la bière. [...]
[...] C'est un obstacle majeur pour les vins français qui bâtissent plutôt leur renommée sur le nom du domaine, très souvent inconnu des Néo-Zélandais. De plus, il ne faut pas oublier que la Nouvelle-Zélande est très proche géographiquement de l'Australie qui reste son premier fournisseur en valeur). - L'Australie : En Australie, la consommation générale de vin continue de croître régulièrement, au détriment de la bière. Avec une consommation de 21,6 litres par personne et par an, l'Australie est le plus grand consommateur de vin de la zone Asie Pacifique des consommateurs réguliers de vin sont des femmes. [...]
[...] Il faudrait donc adapter les vinifications pour proposer des vins correspondant à ce style ou bien segmenter notre offre de façon à ce que les vins de ce type soient en quantités adaptées à la demande. Autre constat, la consommation est de plus en plus fréquente hors repas. Elle se développe énormément dans les pubs ou dans les bars (bars à vin), cela nécessite donc la mise en place sur le marché de vins plus aromatiques, plus doux, ne nécessitant aucun accord avec un mets culinaire quelconque. Tous ces efforts d'adaptation permettront à la France d'accroître de nouveau sa compétitivité face aux vins du Nouveau Monde. [...]
[...] La raison est simple, les jeunes consommateurs ne se convertissent pas en consommateurs réguliers comme leurs prédécesseurs. Ils préfèrent acheter d'autres types d'alcool souvent moins coûteux (bières, alcools forts On pourrait d'ailleurs établir une corrélation entre les achats de vins et les âges des acheteurs et probablement leurs revenus. En effet, la plus grande partie des acheteurs se retrouve entre 35 et 65 ans. On considère donc, d'une part, qu'ils ont un emploi stable, et d'autre part que c'est souvent dans cette tranche d'âge qu'on a le revenu le plus élevé. [...]
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