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Selon la Veille Info Tourisme, en 2008, les spécialistes de l'industrie des croisières prévoient un rebond mondial tout particulièrement prononcé sur l'Europe. Les bateaux sont de plus en plus grands, on assiste à une surenchère quant à la capacité des navires de croisière, et les parts de marché sont en croissance constante. Le nombre de croisières vendues dans le monde a doublé en 5 ans, passant de 9 à 18 millions, de 2000 à 2005, et toujours en termes de chiffres selon la Cruise Lines International Association (CLIA) 13,4 millions de croisiéristes ont navigué en 2004, 500 000 de plus en 2005 et une trentaine de navires serait en commande.
La croisière est donc actuellement l'une des activités touristiques les plus dynamiques au monde.
On constate aujourd'hui un léger retour à « l'ancien concept » de la croisière (autrefois les bateaux étaient séparés en fonction du prix et de la classe), puisque plus vous y mettrez le prix, meilleur sera le service : dîner aux chandelles, maître d'hôtel, suite privée avec balcon, peignoirs brodés... Le marché du luxe ne connaît ni la crise ni les limites. Pour preuve, de plus en plus de croisiéristes se lance sur le segment du luxe en rachetant ou créant certaines sociétés de croisières de luxe, l'augmentation de ce segment est un véritable phénomène.
Sachant tout ceci, certaines questions se sont imposées, notamment :
Où et comment se positionnent les croisiéristes de luxe ?
Quelles stratégies adoptent-ils afin de pérenniser et de se démarquer sur ce marché alors que le produit croisière, et tout particulièrement sa consonance cognitive, est en pleine mutation et diversification (baisse des prix, apparition des croisières low-costs, démocratisation du luxe) et que la tendance vise à rejoindre un plus grand nombre de consommateurs grâce notamment à cette démocratisation des prix ? (...)
[...] La croisière touche désormais de nouvelles catégories de clientèle, et n'est plus perçue comme une forme de tourisme réservée uniquement à des catégories aisées. De nos jours le produit croisière s'est déployé sur la base de séjours plus courts (en moyenne 7 jours) pour une clientèle toujours aisée, mais moins élitiste que par le passé. - Aujourd'hui, en se basant sur une même catégorie, une semaine en paquebot coûte à peine plus cher qu'une semaine en hôtel club. On remarque qu'en touristes français se sont laissés séduire par une croisière, soit plus du double qu'en 1996. [...]
[...] Et pourtant la France ne compte que Marseille ou Nice dans les 25 premiers ports de croisières européens malgré ces 5 500km de côte et un passé portuaire et maritime. Afin d'attirer une clientèle de luxe déjà présente sur notre hexagone et plus particulièrement sur Paris ou la Côte d'Azur (région PACA) certains freins et points négatifs sont à dépasser à savoir : Des infrastructures portuaires aujourd'hui inadaptées par rapport aux normes mondiales et aux exigences des clientèles. Une complémentarité insuffisante entre port/aéroport. [...]
[...] Les croisiéristes se plaignent aussi de la médiocrité des équipements dans de nombreux ports d'escales. Des mesures ont du être prises pour réduire les difficultés pouvant survenir dans le ports concernant le débarquement des passagers, les déplacements locaux, les visites et les retours des passagers au navire. Des aménagements ont déjà été entrepris dans différents ports : Gênes, Marseille, Malte, Le Pirée ( La zone Europe du Nord : Cette zone est très visitée. Elle permet de découvrir les fjords, la nature, la faune et la flore endémique de la région et la culture nordique. [...]
[...] Cependant du fait de la proximité, les Américains privilégient les Caraïbes, même si les richesses culturelles y sont moins importantes. Cette zone reste donc la principale zone de croisière dans le monde même si le bassin méditerranéen est de plus en plus convoité. ( Les caractéristiques des compagnies actuelles résident dans l'apparition de navires de plus en plus grands et de croisières plus thématiques. La flotte est de plus en plus importante, on note l‘apparition de nouveaux paquebots, les mégaships, ce sont de véritables villes flottantes animées 24 heures sur 24 et dotées d'aménagements en tous genres. [...]
[...] L'idée fondatrice était d'utiliser le système de la copropriété maritime en vue de construire des navires de croisière de luxe. Une étape importante de la Compagnie des Iles du Ponant a été la commande d'un nouveau navire, Le Levant, en Décembre 1996 auprès des chantiers Alstom-Leroux Naval de Saint-Malo. Le Levant a été livré en novembre 1998 et inauguré par Madame Bernadette CHIRAC. Il s'agit d'un navire très haut de gamme de 100 mètres de long cabines, et doté d'une décoration très appréciée. En 2004, la Compagnie a acquis Le Diamant, paquebot de 124 mètres et de 113 cabines. [...]
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