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Le développement d'Internet est certainement le phénomène le plus marquant dans notre économie ces dernières années. Ce nouveau média bouscule les règles établies de l'économie traditionnelle et trouve son public parmi une population lassée des techniques commerciales vieillissantes. C'est une vraie révolution digitale. L'industrie du luxe a une attitude encore distante par rapport au média Internet contrairement à d'autres secteurs qui l'ont abordé rapidement et avec enthousiasme.
Ceci peut s'expliquer par le fait que tout oppose les industriels et artisans du luxe à ce média : en effet, Internet se caractérise par une innovation technologique permanente, une culture de comparaison des prix et de discount, c'est un mass media éloigné de l'univers émotionnel des marques de luxe. Leur savoir-faire et leur tradition parfois centenaire, hérité de créateur ou de maison de renommée internationale peuvent donc sembler difficiles à retranscrire sur Internet.
Pourtant, ce média ne cesse d'évoluer depuis sa création et offre aujourd'hui des nouvelles possibilités de communication et de distribution efficaces, adaptées à leurs spécificités.
Aujourd'hui, on compte 36,2 millions d'internautes en France. Fin 2007, 4 Français sur 10 étaient des cyberacheteurs, 58% pour les 25-34 ans.
L'achat en ligne est donc devenu une réalité perceptible également dans le secteur du luxe car en effet, selon une Etude réalisée en 2005 par Unity Marketing, cabinet d'étude spécialisé dans le secteur du luxe , 44 % des consommateurs de ces produits jugent qu'Internet les influence de façon très importante dans leurs achats. La presse ne se place qu'en seconde position avec 42 %. Loin derrière, on trouve les encarts publicitaires dans les journaux avec 31%, les spots TV avec 28% et enfin les encarts publicitaires dans les magazines avec 24%.
[...] Les Maisons doivent- elles autoriser les revendeurs à vendre sur Internet ? Si oui, dans quelles conditions ? Quels sont les risques ? a La distribution exclusive Par cette méthode, l'enseigne permet au revendeur de distribuer uniquement les produits de la marque, en accord avec certaines exigences de la Maison telles que la politique de marketing et de services. Danse cette configuration, si une marque décide de se lancer dans le commerce électronique en ligne, cela peut nuire au revendeur et concurrencer le réseau traditionnel de vente. [...]
[...] Le consommateur achète une part de rêve bien plus qu'un produit en lui-même. Quant à la concurrence, le luxe ne s'en soucie presque jamais car il ne recherche pas à avoir un avantage concurrentiel tel que durer plus longtemps, coûter moins cher, être plus performant Mais alors, quel est le prix du luxe ? Le prix est ce que le client peut consentir à payer pour posséder un objet qui reflète totalement ses aspirations, sa personnalité et ses choix esthétiques. Dans l'absolu, le luxe n'aurait pas de concurrent. [...]
[...] - La clientèle occasionnelle ou touriste : c'est une clientèle rajeunie, disposant d'un pouvoir d'achat récent, et sensible à l'univers du luxe. Le luxe est un plaisir que l'on s'offre de façon occasionnelle car sa consommation demeure limitée par le pouvoir d'achat. Cette dernière catégorie est montée en puissance depuis les années 90. Du fait de sa grande sensibilité aux effets de mode, le lien entre elle et la marque demeure très fragile. Elle est devenue la cible privilégiée des grandes marques qui cherchent à augmenter leur profit et étendre leur marché. [...]
[...] Nous n'avons aucun formulaire spécial pour être au courant des prochaines manifestations de Chanel en haute couture, par contre pour le prêt-à- porter, on nous propose d'être tenu au courant des nouveaux produits. Pas de réel moyen mis en place pour mieux connaître les clients de la haute couture Point positif : un effort de traduction du site en plus de dix langues. Dior : Nous trouvons uniquement la présentation des articles de prêt-à-porter. Aucune mention de la haute couture ni des défilés. Présence d'une newsletter : aucun détail sur l'information que celle-ci peut apporter à l'internaute. [...]
[...] Ainsi, l'investissement dans la création d'une boutique en ligne est bien moins coûteux (30 à euros) comparé à une installation aux Champs Elysées. L'économie se fait également au niveau de la logistique : le produit de luxe est le candidat idéal pour la vente en ligne avec sa forte valeur ajoutée et son petit volume. Les marges importantes permettent facilement d'opter pour un envoi recommandé avec de multiples assurances de sécurité (fragilité, vol), services très fidélisants. Au niveau de la communication en ligne, rien à voir avec les autres médias ! [...]
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