greenwashing, mode, Jay Westerveld, écologie, éco-responsable, préoccupations environnementales, consommateurs, Développement durable, Labels, labels bio, publicités, communication, Patagonia, Stella McCartney, Vivienne Westwood, Burberry, H&M, Zara
Depuis la publication des travaux du Giec en 1988, la question du changement climatique est devenue une préoccupation majeure à l'échelle mondiale. Les émissions croissantes de CO2, de méthane et d'autres gaz à effet de serre mettent en péril la stabilité climatique, menaçant ainsi la biodiversité et la vie humaine. Dans ce contexte, les entreprises se retrouvent au coeur du débat, perçues comme ayant une responsabilité sociale, économique, et surtout environnementale.
[...] Les origines et les mécanismes du greenwashing dans le secteur de la mode Le concept de "greenwashing" trouve ses racines dans l'expérience de Jay Westerveld en 1986. Suite à un séjour hôtelier où il a été encouragé à limiter le lavage des serviettes au nom de l'écologie, il a discerné une intention cachée : réduire les coûts. De cette observation est né le terme "greenwashing", fusion des mots "vert" et "blanchir". (Élodie Vargas, 2020) Depuis sa première mention officielle en 1999 dans le Concise Oxford English Dictionary, cette pratique, apparue dans les années 80, s'est amplifiée au tournant du 21e siècle, perdurant sans fléchir. [...]
[...] Production locale et éthique Il est crucial d'opter pour une production locale. Cette démarche limite le transport des marchandises, soutient les économies locales et assure une meilleure surveillance des conditions de travail. De plus, une production en circuit court réduit le risque de pratiques inéquitables. Limitation des collections Les marques éthiques diminuent la fréquence de renouvellement de leurs collections, évitant ainsi la surproduction. Cela réduit non seulement le gaspillage, mais encourage aussi une consommation réfléchie et minimise l'impact environnemental. Réduction et valorisation des déchets Les chutes de tissu, souvent considérées comme des déchets, trouvent une seconde vie. [...]
[...] Son mantra, "Buy less, Choose Well, Make it Last", est un appel à la conscience dans un monde souvent dominé par la mode éphémère. Scandale notable : Le cas de Burberry et la destruction des invendus Selon le rapport annuel de Burberry, des produits d'une valeur de 28 millions de livres (soit environ 31 millions d'euros) ont été incinérés en 2022. Cette statistique est d'autant plus choquante que la valeur des invendus a augmenté de en deux ans et a sextuplé depuis 2013. [...]
[...] Cette vision quelque peu cynique découle des premiers efforts, souvent jugés inappropriés, de promouvoir le développement durable à travers les méthodes publicitaires classiques. Cependant, quand la démarche est correctement mise en œuvre, elle est qualifiée de "publicité éco-responsable". Bien qu'il soit ardu de cerner précisément ce terme, certaines balises, proposées notamment par Banarjee, Gulas et Iyer en 1995, offrent une direction. Selon ces balises, une publicité éco-responsable aborde de manière directe ou sous-jacente le rapport entre un bien ou service et son impact écologique, met en avant un style de vie respectueux de l'environnement, ou dépeint une entreprise comme écologiquement responsable. [...]
[...] Bien que l'illustration présentée concerne le secteur hôtelier, cette tendance s'observe également dans le monde de la mode. Les facteurs déclencheurs du greenwashing Le greenwashing, influencé par le principe que « la perception crée la réalité », s'est ancré dans la conviction que c'est l'image perçue et non la réalité objective qui détermine la valeur d'une entreprise aux yeux du public. Ainsi, au lieu de s'engager réellement en faveur de l'écologie, de nombreuses entreprises ont opté pour la construction d'une image éco-responsable. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture