Les marques sont tellement omniprésentes dans la société d'aujourd'hui qu'elles deviennent même partie intégrante de notre vocabulaire, jusqu'à être employées comme des noms communs tels que Frigidaire, Bic ou encore Aspirine.
Bien qu'elles aient toujours plus ou moins existé, elles ne sont devenues un véritable enjeu économique qu'au XXè siècle avec l'avènement du marketing. La marque est aujourd'hui considérée comme étant le lien entre le consommateur et l'entreprise. Elle résume en un nom l'ensemble des caractéristiques du produit issu de la recherche et du travail de l'équipe marketing pour concevoir et promouvoir ce produit.
[...] La marque-signature Cette politique concerne les produits portant une marque qui leur est propre, sur lesquels est mentionnée la marque-signature (Villemus, 1996). Nous pouvons citer à titre d'exemple Bio de Danone. Cette stratégie est en quelque sorte un mix des deux précédentes et présente l'avantage, comme la marque-produit, de proposer une offre claire répondant à un besoin spécifique tout en s'appropriant la notoriété d'une marque, comme le fait la marque-ombrelle. Par voie de conséquence, il en découle les mêmes inconvénients, à savoir que les moyens commerciaux et promotionnels doivent être relativement importants pour soutenir le produit et trop de dispersion sur différents marchés risque de diluer l'image de la marque signature. [...]
[...] Ceci a pour effet, non seulement de semer la confusion dans l'esprit de l'acheteur (à l'inverse donc de la fonction de repérage remplie par la marque), mais aussi et surtout de le faire choisir en fonction du prix et non de la qualité supposée égale. Dans un second temps, l'objectif pour les distributeurs est de limiter les parts de linéaires des marques nationales en faveur de leurs marques propres, s'assurant ainsi une meilleure visibilité. La troisième étape vers la désensibilisation aux marques est la publicité. [...]
[...] Nous allons voir dans quelle mesure l'exploitation de la marque Adidas pour ses produits d'Hygiène Beauté a facilité ou non son travail marketing. Conclusion De nos jours, c'est sur la marque que repose la stratégie d'une entreprise mais c'est un édifice fragile qui nécessite de l'attention et du travail. Gérer une marque relève presque du parcours du combattant, entre des consommateurs de plus en plus exigeants et des distributeurs de plus en plus compétitifs. Mais c'est aussi un passeport rendant possible l'accès à de nouveaux marchés, car les consommateurs, certes exigeants, sont aussi sensibles à certaines marques car elles satisfont certains de leurs besoins. [...]
[...] Quand toutes les conditions sont réunies, exploiter une image de marque facilite incontestablement la pénétration des marchés mais elle doit être le fruit d'une longue réflexion et d'une stratégie marketing élaborée. Bibliographie indicative - De la stratégie marketing à la création publicitaire : Magazines, Affiches, TV/Radio, Internet par Henri Joannis et Virginie de Barnier (Broché - 23 juin 2005) - L'image de marque par Hervé Maccioni (Poche - 1995) Source : Olivier Lazzarini, avril 2002. [...]
[...] Elle peut se charger elle-même de la fabrication ou bien faire appel à un sous-traitant sous réserve de l'accord de la maison mère. Licence promotionnelle Pour ce type de licence, les entreprises possèdent déjà leur propre marque mais décident de s'associer à une licence le temps d'une opération promotionnelle ou d'une campagne publicitaire afin de mettre en avant le produit. Cette pratique est assez courante pour les produits destinés aux enfants et adolescents, particulièrement sensibles aux marques et autres personnages animés. [...]
Référence bibliographique
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