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Ces 25 dernières années, le secteur cinématographique a connu une croissance soutenue, que ce soit au niveau des films proposés ou de la fréquentation des salles. De nos jours, superproductions américaines et films d'auteurs se côtoient sur un marché qui connaît des changements structurels importants du fait d'un déclin tout récent de l'activité.
De plus, le marché des biens culturels semble prendre une place substantielle dans nos économies modernes. On appelle bien culturel un bien de consommation qui transporte des valeurs et des modes de vie et qui permet de diffuser une identité culturelle tout en modifiant les pratiques culturelles. En 1996, les ventes de produits culturels à l'international (dont le cinéma fait partie) dépassait aux Etats-Unis les secteurs de l'agriculture, de l'aérospatial, de l'automobile et de la défense. Le cinéma semble donc cacher différents enjeux, culturels et économiques.
Quelles sont les caractéristiques du secteur cinématographique en France ?
Dans un premier temps, on s'intéressera à la structure globale du secteur, en décomposant la demande d'un côté et l'offre de l'autre. Par la suite, il s'agira d'étudier un acteur particulier du marché du cinéma, les distributeurs, pour dégager leur fonctionnement général et leurs stratégies sur le marché.
[...] annexe résume les 4 catégories de réglementation sur le marché du cinéma. La diffusion des œuvres cinématographiques et audiovisuelles répond, par exemple, à des règles dans le but de protéger les mineurs avec les films interdits aux moins de ou 18 ans). Les règles de la profession concernent essentiellement les droits d'auteurs et les droits voisins. Le droit d'auteur est la reconnaissance du droit exclusif de l'auteur de disposer de son œuvre, à titre onéreux ou gratuit, et de l'exploiter selon son libre arbitre en exerçant les prérogatives morales que lui reconnaît la loi Les droits d'auteur perdurent 50 ans après la mort de son détenteur. [...]
[...] PORTER Choix stratégiques et concurrence, Economica p120 Annexe 2 Source, Xerfi Annexe 3 Nombre de films distribués chaque année en France Nombre de salles (exploitation) Source, rapport CNC Annexe 4 Transformation Structurelle du marché du Cinéma : Ligne de Pression Annexe 5 Source, Xerfi Annexe 6 1-Le compte de soutien Source, rapport CNC PORTER Choix stratégiques et concurrence, Economica p120. Nouveaux Entrants. Pouvoir de négociation Clients Déterminants de la rivalité : Emplacement de la salle. Modernisation des lieux existants. Identités des cinémas. Notoriété. Rentabilité des films à court terme Obstacles à l'entrée : Investissement lourd pour créer des multiplexes. Réglementation. Maîtrise des catalogues. [...]
[...] Structure des coûts de production. La majeure partie des coûts sont relatifs aux rémunérations (charges sociales, salaires et représentent environ 60% des coûts de production. Les frais financiers représentent environ des dépenses totales. Les 36% restants représentent les dépenses techniques relatives au tournage. Ces dernières s'imposent de manière beaucoup plus importante sue les films à petits budgets, car elles sont irréductibles et que ces films à petits budgets ne disposent pas nécessairement d'économie d'échelle. Autre caractéristique importante est que ces coûts sont assumés en partie par des investissements étrangers, à hauteur de 12%. [...]
[...] D'autre part, on remarque que deux logiques de marché s'affrontent : la grande distribution contre le pluralisme culturel. En effet, la grande distribution, souvent axée sur les grands groupes intégrés du cinéma (les grandes boîtes de production américaines par exemple), met en péril les acteurs indépendants tels que les exploitants d' art et d'essai et les cinémathèques qui tendent aussi à satisfaire un certain type de demande. On remarque d'ailleurs un enregistrement en part de marché exceptionnellement élevé en 2005 au niveau de ce secteur cinématographique encore peu développé : le cinéma d' art et d'essai a représenté 34,3% des entrées, contre 24,2% en 2004. [...]
[...] Le cinéma semble donc cacher différents enjeux, culturels et économiques. Quelles sont les caractéristiques du secteur cinématographique en France ? Dans un premier temps, on s'intéressera à la structure globale du secteur, en décomposant la demande d'un côté et l'offre de l'autre. Par la suite, il s'agira d'étudier un acteur particulier du marché du cinéma, les distributeurs, pour dégager leur fonctionnement général et leurs stratégies sur le marché. La structure du secteur La demande Si l'on se réfère au rapport des 5 pouvoirs concurrentiels du marché du cinéma (cf. [...]
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