Aujourd'hui, le marché publicitaire traditionnel semble être arrivé à une certaine saturation. Ainsi, les entreprises se voient contraintes d'explorer des voies encore peu usitées pour atteindre les consommateurs. Il s'agit de nouveaux médias ou de nouveaux outils de communication, tels que le placement de produits.
Cette pratique, traduction littérale du terme anglo-saxon product placement, est, selon Balasubramanian , « un message payé pour un produit visant à influencer les publics des films (ou de la télévision) via l'entrée planifiée et discrète d'un produit de marque dans un film (ou dans un programme de télévision). »
Actuellement, le placement de produits (aussi appelé Placement de Marques) se développe sur différents supports (littérature, télévision, musique, jeux vidéo,...) mais c'est au cinéma qu'on le rencontre le plus. Une véritable industrie est d'ailleurs en plein essor avec, aujourd'hui, six agences, en France, spécialisées dans l'insertion de marques au cinéma, et environ une trentaine aux États-Unis.
L'originalité, voire l'anticonformisme de la pratique, ne permettent pas, à eux seuls, d'expliquer son engouement. Ainsi, il paraît tout à fait légitime de se demander quelles sont les motivations des annonceurs utilisant le Placement de Produits au Cinéma?
Il conviendra, dans l'optique de cette interrogation d'étudier les caractéristiques du média cinéma (particulièrement le taux de mémorisation), d'en appréhender le coût, puis de se pencher sur la législation dans le domaine publicitaire (et l'art de la contourner, grâce au placement de produits).
[...] On peut ainsi citer l'échange marchandise. La marque fournit du matériel ou des services en échange d'une visibilité dans le film. Ce sont les constructeurs automobiles qui y ont le plus souvent recours. A ce titre, pour le film Taxi, premier du nom, Peugeot a mis à la disposition de l'équipe de Luc Besson un véritable parc automobile : 60 voitures pour les cascades, une 406 V 6 conçue sur mesure et 6 véhicules prêtés aux studios EuropaCorp[11] pendant 3 ans. [...]
[...] Et le placement de produits représente rarement plus de du budget, avec 5 à 6 marques par films, en moyenne. Soit nettement moins qu'aux Etats-Unis, où des films comme Meurs un Autre Jour[7] ou Seul au Monde[8], font déjà figure de cas d'école. Comme dit précédemment, les tarifs sont loin d'être fixes et l'information les concernant est difficile à trouver, cependant on estime, en moyenne, un placement de produit entre 10.000 et 150.000 euros, en France. Ainsi, Orangina dépense annuellement 45.000 euros pour placer sa célèbre bouteille jaune dans 5 ou 6 longs-métrages, tels le Boulet[9] ou Taxi[10]. [...]
[...] Il est de 3 mois, après la sortie en Vidéo, soit 9 mois après la sortie au cinéma. - Les chaînes non payantes : les chaînes hertziennes ou de la TNT[17]. - Les rediffusions sur les chaînes non-payantes, ou même payantes. Elles concernent les films à succès qui garantissent une audience certaine aux diffuseurs. Possibilité de ciblage Quel que soit leur âge, les habitués des salles noires ont en commun un style de vie et de consommation. Selon une étude de Médiamétrie[18] en 2005 la cible (Population que l'on souhaite toucher lors d'une action commerciale ou marketing) cinéma est : - Jeune ( des spectateurs ont entre 14 et 25 ans alors qu'ils représentent à peine de la population française.), - D'une éducation supérieure ( des spectateurs ont bénéficié d'une instruction supérieure.), - Consommatrice de marques, - Sous consommatrice de TV, - Précurseur de nouvelles tendances. [...]
[...] Homme politique Français, né le 29 Juin 1949. Actuel député Socialiste de Loire-Atlantique. Film américain, réali sé par Martin Brest, en 1994. (VO : Beverly Hills Cop) Film américain, réalisé par les Frères Farelly, en 2000. (VO : Me, Myself and Irene) Film américain, réalisé par Simon Wincer, en 1991. Film Français, réalisé par Yvan Attal, en 2001. Film Français, réalisé par Jacques Audiard, en 2005. Obtention de 8 césars en 2006. Film Français, réalisé par Olivier Marchal, en 2004. [...]
[...] Le média cinéma, en augmentation constante, offre donc des caractéristiques propices à la communication commerciale. Le taux de mémorisation notamment, exceptionnellement élevé, apparaît 5 fois plus efficace que celui de la télévision et 25 fois plus que celui de l'affichage. Mais l'un des arguments suffisant, à lui seul, à convaincre les annonceurs, reste le prix du placement de produits au cinéma. Comparativement au prix d'un spot publicitaire durant la pause publicitaire au milieu d'un film, il n'y a pas une grande différence. [...]
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