Evènementiel, communication, médias, groupe, neurosciences, concurrents, image, notoriété, personnel, LVMH, parrainage, mécénat, sponsoring, stratégie, ventes, échec médiatique, investissement, projet, agences de publicité, partenariats, influenceurs, journaux, économie, ICCA Association Internationale des congrès et des conventions, promotion, marque, Jeux Olympiques, exposition universelle, objectifs, chiffre d'affaires, boutique éphémère, marketing, relationnel, image de marque, consommateurs
En 2019, le secteur de l'événementiel en France a généré plus de 32 milliards d'euros de retombées économiques grâce aux 13 254 événements recensés par l'Association internationale des congrès et des conventions (ICCA), un record sur plusieurs décennies. Ainsi, nous cherchons à travers ce travail à comprendre si l'événementiel est devenu un moyen incontournable dans la promotion d'une marque, d'un produit ou d'une organisation et quelles sont les conditions nécessaires pour sa réussite. Nous commencerons par définir précisément la communication événementielle (I), puis nous expliquerons son importance dans notre société (II) et les formes qu'elle revêt (III) avant de nous pencher sur ses limites (IV). Nous finirons notre étude en exposant les conditions de réussite de la communication événementielle (V).
[...] Les mécénats en nature : il concerne la mise à disposition de moyens matériels, personnels ou techniques. Les mécènes le pratique à 39% (à noter que ce sont surtout les ETI et les grandes entreprises qui l'utilisent pour 42% d'entre-elles), mais y consacrent de leur budget mécénat. Les mécénats de compétences : il s'agit de mettre à disposition le personnel en vue d'accompagner un projet pendant une certaine durée des entreprises mécènes le pratiquent et représentent 13% de leur budget. [...]
[...] La notoriété d'une entreprise et de ses marques est le fait d'être connues des consommateurs. En marketing, il peut être évalué de différentes manières, que ce soit via le nombre de mentions de la marque sur les réseaux sociaux ou le nombre d'occurrences sur les moteurs de recherche. L'objectif de la marque est d'obtenir le niveau de notoriété le plus élevé qui est la notoriété « top of mind » et qui correspond à la première marque citée à une question. [...]
[...] Plusieurs auteurs ont proposé des définitions différentes de la communication événementielle. Björn Waliser conçoit cette dernière comme étant « un outil de communication interne ou externe utilisé par une entreprise dans le but d'organiser un événement professionnel sous forme d'un salon, un congrès, un festival, une soirée ou encore un cocktail ». Pour lui, l'événement rassemble tout ce qui se rapporte à la création, la gestion, la promotion et l'organisation d'événement professionnel. Michel Décaudin, quant à lui, estime que « la communication évènementielle correspond à une appellation générique donnée au sponsoring, au mécénat et à toute technique reposant sur l'utilisation d'un évènement quelconque existant ou créé spécifiquement ». [...]
[...] D'après une étude menée par la Fédération Française des Métiers de l'Exposition, un contact rencontré sur un salon d'exposition coûte 7 à 15 fois moins cher qu'une visite client ; un commercial est 5 fois plus productif sur une exposition : environ 15 contacts par jour contre seulement 3 rendez-vous clients en moyenne. L'importance des foires pour les petites entreprises dans le développement de leur activité est donc évidente. Les autres types d'événements L'utilisation de la communication événementielle est également destinée à la communication interne à l'entreprise. [...]
[...] Comme le souligne Baux, la communication via un événement sportif est difficile, car elle dépend des conditions climatiques, de la visibilité offerte par l'événement . on se souvient que, durant le confinement de 2019 lié à la pandémie de Covid-19, les compétitions de football avaient cessé, entrainant une perte de visibilité substantielle pour les sponsors. Les sponsors avaient alors demandé à suspendre provisoirement les partenariats qui leur coûtaient de l'argent, mais ne leur rapportaient rien. Le groupe hôtelier Accor, sponsor du PSG, avait ainsi hésité à verser l'intégralité des 50 millions d'euros annuels prévus par son contrat de parrainage. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture