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En septembre 2009, Médiamétrie ? référence française en mesure d'audience médias ? confirme l'engouement des téléspectateurs pour la catch-up TV en publiant son étude « Plus de dix millions de téléspectateurs pour la catch-up TV ».
Depuis quelques années maintenant, les téléspectateurs ont de nombreux choix quant aux supports qu'ils peuvent utiliser pour regarder leurs programmes télévisés : l'Internet Protocol Television plus communément appelé IPTV « correspond à la transmission numérique de services à large bande (programmes TV et films) via un réseau de télécommunication utilisant le protocole Internet (IP) ». Ce système permet ainsi aux téléspectateurs de regarder la télévision en direct, à la demande (système payant de vidéos à la demande), en les enregistrant via les services « triple play » ou encore en streaming sur les sites de catch-up TV des chaînes. Enfin, les téléspectateurs montrent de plus en plus d'intérêt à consommer leurs programmes télévisés via les « Mobile TV » des chaînes (programmes diffusés sur les téléphones portables) notamment grâce à l'arrivée des téléphones troisième génération ou « 3G ». Dans le cadre de cette étude, nous nous concentrerons sur le comportement des téléspectateurs sur les sites de catch-up TV.
Ce nouveau phénomène plus connu sous le nom de « télévision de rattrapage » est en effet devenu l'une des problématiques principales des chaînes de télévision du monde entier. Née aux Etats-Unis, la catch-up TV connaît un véritable succès en France depuis 2008 en proposant aux téléspectateurs français munis d'une connexion Internet de visionner ou re-visionner en streaming les programmes diffusés par les grandes chaînes françaises.
Véritable révolution dans le mode de consommation des téléspectateurs, la catch-up TV illustre parfaitement le changement de comportement de ces derniers qui n'ont jamais autant désiré maîtriser leur consommation.
Bien conscientes du potentiel de cette nouvelle forme de télévision, toutes les chaînes hertziennes possèdent aujourd'hui leur site de catch-up avec pour objectif principal de générer du trafic sur leur site afin d'attirer les investissements publicitaires mais aussi évidemment de fidéliser leur audience.
En effet, la plupart des programmes disponibles sur ces sites étant consultables gratuitement, les téléspectateurs sont aujourd'hui de plus en plus tentés de consommer ces programmes via Internet quand ils veulent et d'où ils le veulent.
Si certains pensent que le succès de la catch-up TV est l'annonce de la mort du business modèle de la télévision, d'autres affirment que les deux médias préférés des français entretiennent une relation symbiotique (Chan-Olmsted et Ha, 2008). En effet, bien qu'Internet représente aujourd'hui une nouvelle source de revenus pour les chaînes, il ne s'agit pas de leur principal générateur de chiffre d'affaires. Malgré la hausse des investissements publicitaires sur Internet, ce média rapporte peu car les tarifs qui y sont pratiqués sont bas.
Dans son recueil sur les relations entre les médias, Eric Mc Luhan (1988) propose quatre lois concernant les interactions et les effets des uns sur les autres. Selon lui, un nouveau média n'efface jamais ses prédécesseurs. En effet, bien qu'il soulève souvent leurs points faibles, il a aussi pour effet de mettre en valeur les attributs spécifiques des médias déjà existants.
Nous verrons dans cette étude grâce à quels avantages la télévision conserve une place importante dans la vie des téléspectateurs et expliqueront pourquoi les chaînes de télévision ont quand-même intérêt à intégrer Internet dans l'élaboration de leur stratégie.
Nous nous intéresserons aussi aux études menées sur le comportement des téléspectateurs, sur leurs critères de choix des programmes télévisés et sur leur fidélité (...)
[...] Notre étude doit nous permettre de comprendre le comportement des Internautes quant à leur consommation de programmes télévisuels. La confirmation ou l'infirmation de nos hypothèses de recherche nous permettra de savoir si leur consommation est la même sur Internet qu'à la télévision et ainsi déduire les enjeux stratégiques des chaînes afin de leur présenter des recommandations pertinentes quant au développement de leur site de rattrapage Grâce à notre revue de littérature, nous avons bien compris les concepts et théories liés à notre sujet. [...]
[...] Deuxièmement, ils augmentent l'investissement des téléspectateurs dans les programmes. Enfin, les sites web donnent la possibilité aux chaînes de recueillir les avis des téléspectateurs sur leurs programmes afin de les optimiser (Lane in Chan-Olmsted, 2004). Les visiteurs des sites des chaînes de télévision n'utilisant pas ces derniers en remplacement de la télévision (Chan-Olmsted et Ha, 2004), on peut penser qu'il n'y a pas de risque de cannibalisation entre ces deux médias : il est même pertinent d'envisager la relation de ces deux médias comme une relation symbiotique. [...]
[...] Réponse à la question centrale de notre recherche 58 II. Résultats obtenus 60 A. Grâce à l'analyse univariée 60 B. Grâce aux tableaux croisés 60 C. Après le traitement scientifique des données 60 III. Préconisations managériales 61 A. Selon nos hypothèses 61 B. Principaux enseignements 62 IV. [...]
[...] Les JTs sont également le type de programme le plus consommé par les plus de 50 ans. En revanche, la moitié de ces derniers regardent également des émissions ou retransmissions sportives en catch-up alors que le deuxième type de programme favorisé par les 15-24 ans et les 25-49 ans est les Séries US. Ceci nous amène à supposer que l'âge n'a pas de réel impact sur le type de programme consommé puisque le JT est favorisé par les 3 tranches d'âge. [...]
[...] La deuxième partie du questionnaire a pour objectif d'obtenir les critères sociodémographiques des répondants (sexe, âge, CSP) : Pour le sexe, 1 = Homme et 2 = Femme Pour l'âge, nous avons procédé par tranche d'âge : - 15-24 ans (codée - 25-34 ans (codée - 35-49 ans (codée - 50-64 ans (codée - + de 65 ans (codée Enfin, nous avons regroupé les répondants par CSP[11] : - 1 = CSP - 2 = CSP + - 3 = Inactifs Approche descriptive de nos résultats 1. Analyse univariée Dans cette sous-partie, nous présenterons une analyse simple de nos résultats effectuée grâce à l'option Effectifs» du logiciel SPSS. Cependant, nous ne présenterons que les résultats en rapport direct avec nos hypothèses à savoir : l'impact de l'heure de consommation sur le type de programme consommé sur le web ainsi que l'influence du sexe sur le type de programme consommé. [...]
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