Analyse sectorielle de l'enseigne Kiabi

Résumé du document

L'enseigne occupe la première place parmi les Grandes Surfaces Spécialisées avec 24.5% du marché.

En 1993, l'enseigne opte pour une stratégie d'expansion géographique en multipliant ses points de ventes et s'implantant à l'étranger (Espagne, Italie, Russie, Roumanie et Chine, voir annexe 2b, page 25). En 2005 l'enseigne s'ouvre à la franchise. 2009 est une année phare pour l'enseigne puisqu'elle a obtenue l'accord du
groupement des Mousquetaires pour racheter 143 magasins Veti d'ici fin 2010. Cette stratégie de croissance externe par intégration horizontale va lui permettre d'accélérer de manière significative son développement en multipliant sa présence dans l'hexagone ainsi qu'au Portugal. Le gain de CA prévu est de 150 Miliards d'euros.

Grâce à son concept « la mode à petit prix », Kiabi détient une place très importante au sein du marché du prêt-à-porter en France. Avec la tendance économique actuelle, KIABI renforce sa présence et son image prix, en ouvrant plusieurs magasins par mois et en communicant très fortement sur ses tarifs défiants toute concurrence.

[...] Le marché du prêt-à-porter à été depuis de nombreuses années un marché porteur, avec une croissance qui perdure. Pourtant, l'impact de la crise économique mondiale se fait ressentir auprès des distributeurs, qui voient leurs résultats s'écrouler depuis 2008.

On constate l'importance de l'impact sur la consommation de l'habillement en France, avec des baisses allant de -2.2% a -4.4 % en Avril 2008. Un espoir de changement en Janvier 2009 s'est soldé par une baisse radicale de -3.1% en février 2008 (voir annexe 3, page 26). Le marché continue de croître en volume du fait des efforts des marques pour dynamiser le marché (styles créatifs, collections régulièrement renouvelées, innovations, séries limitées, augmentation des budgets de communication). Des efforts dont bénéficient les enseignes à bas prix tels que Kiabi, proposant des produits se rapprochant des marques en termes de design
mais plus abordables pour les consommateurs. (...)