Analyse SWOT d'Orchestra, marché de l'habillement pour enfants, marché du prêt-à-porter, secteur de la puériculture, environnement concurrentiel, Okaidi, Z, performances financières Orchestra, Gémo, Kiabi, C&A, La Halle, forces et faiblesses, menaces et opportunités, stratégie d'acquisitions, Prémaman, Baby Care, Baby 2000, milieu de gamme, pouvoir d'achat
Orchestra est une enseigne faisant partie du marché de l'habillement pour enfants ainsi que de celui de la puériculture. Il s'agit globalement d'un marché qui se porte plutôt bien, et qui est directement lié au nombre de naissances. Le marché de l'habillement est estimé en 2017 à 26,2 milliards d'euros et celui plus spécifique de la puériculture à 1 milliard d'euros. La France reste l'un des premiers pays en termes de natalité, puisque malgré une baisse considérable de celles-ci ces dernières années, ce sont tout de même 767000 bébés qui ont vu le jour en 2017.
À titre indicatif, notons que 800000 bébés sont nés en 2015. Le budget moyen des Français pour leur premier enfant est de 1200 euros contre 700 euros pour le deuxième. Le marché de l'habillement pour enfants gagne du terrain, grâce notamment aux nombreuses modes qui touchent dorénavant les plus petits. Le segment représente 17,3% de part de marché, contre 50,7% pour l'habillement féminin et 32% pour le masculin. Depuis quelques années déjà, les magasines de mode dédient des pages spéciales à la mode enfant, ce qui ne se voyait pas auparavant.
[...] Orchestra fait partie de la gamme des enseignes spécialisées, comme Okaidi ou Z par exemple. Le groupe a été créé à Montpellier, en France, en 1995. Petit à petit, l'enseigne a su développer de bons partenariats lui permettant de s'agrandir et de se développer et de gagner des parts de marché supplémentaires. En février 2018, le groupe note une sensible augmentation de son chiffre d'affaires, qui a connu une hausse de passant ainsi à 611,6 milliards d'euros. En revanche, Orchestra a dû faire face à un recul de ses ventes en matière de prêt-à-porter Les ventes en puériculture ont quant à elles augmenté, passant à 120 millions d'euros en 2017 ; ces ventes représentent 20% de l'activité globale du groupe. [...]
[...] La menace qui pèse sur Orchestra reste bien entendu la concurrence, qui est très élevée dans ce secteur. Outre la concurrence physique, qui est déjà très importante : Kiabi, Okaidi, La Halle, Gémo, C&A pour la partie vêtement et Bébé 9 ou Aubert pour la partie puériculture, le groupe doit faire face à des boutiques de plus en plus nombreuses sur le net qui attirent chaque jour des centaines de nouveaux clients. Ce marché est une véritable niche commerciale, et de nombreux acteurs tentent leurs chances très régulièrement, proposant ainsi des tarifs jusqu'à 40% moins élevés et des délais de livraison plus que raisonnables. [...]
[...] Menaces En tant que surface commerciale, la principale menace pour le groupe Orchestra est la concurrence. En effet, elle est très accrue, surtout sur ce marché. En effet, le groupe se retrouve face à diverses enseignes, comme Gémo, Kiabi, ou encore C&A et la Halle. Ces enseignes spécialisées dans la grande distribution sont certes plus généralistes, mais restent toutefois dangereuses pour Orchestra, car elles proposent des articles moins chers. Les grandes surfaces alimentaires, et en particulier les hypermarchés représentent également une menace importante. [...]
[...] Malgré un plus fort engouement des parents pour la mode des plus petits, le secteur a du mal à évoluer de manière positive, en tous cas dans la grande majorité des villes, qui regorgent déjà de magasins concurrents. La mode enfantine est très à la mode dans les plus grandes villes du pays et en particulier dans la capitale, ou de multiples défilés sont organisés chaque année par les grands créateurs. Malheureusement, cette tendance a du mal à suivre dans les villes plus modestes. [...]
[...] Les espaces de vente se sont de plus agrandis dans la plupart des villes du pays. En effet, beaucoup de villes ne proposaient que des petites enseignes avec seulement du prêt-à-porter, ne laissant aucune place pour la puériculture. Étant donné les ventes qui augmentent sur ce segment, le groupe a souhaité mettre ce marché en avant, ce qui a créé une augmentation des cartes de fidélités, + en un an. On enregistre aujourd'hui 1,8 million de cartes de fidélité actives, et cela représente par ailleurs 90% du chiffre d'affaires du groupe. [...]
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