Tati est une entreprise française qui a été créée à Paris en 1948 par M. Jules Ouaki. Elle était dans un premier temps spécialisée dans les produits basiques et linges de maison. C'est Tati qui a proposé pour la première fois le libre service textile en France.
Cette entreprise est ensuite dirigée par Fabien Ouaki le fils du fondateur en 1992, qui a repris l'activité sans convictions. Il détient 57% des parts contre 14% pour chacun de ses frères et sœurs. Tati est présent dans 10 villes de France et dans 8 pays.
Fabien Ouaki a choisi de diversifier son offre et propose des produits et services aux plus bas prix sous les enseignes suivantes :
-Tati Or
-Tati Bonbon
-Tati Phone
-Art Tati
-Tati Mariage
-Tati Optic
-Tati Vacances
Sa meilleure année fut en 1994 avec des ventes jusqu'à 262 M€ et un bénéfice net de 15,4M€. Les ennuis commencent en 1995 lorsque l'entreprise familiale doit rembourser 30,5M€ à ses créanciers d'ici à 2006.
Leur stratégie à cette époque était d'acheter des lots au comptant, ce qui fonctionnait bien jusqu'à l'apparition de nouveaux magasins concurrents. Fabien Ouaki n'a alors pas réagi assez rapidement à la montée de cette concurrence (renouvellement des collections insuffisant, trop de diversification…). Cela a entraîné en 1998 une baisse importante des finances pour arriver en 2000 à court d'argent. Fabien Ouaki a alors mis en gage la marque Tati contre un prêt de 50 M€.
En 2002-2003, le CA de Tati s'élevait à 149,5 M€ avec une perte de 19,8 M€.
En 2003, année de sa cessation de paiement et de son redressement judiciaire, l'entreprise comptait 1154 salariés.
[...] En effet, les ventes ont repris et le climat social s'est apaisé. [...]
[...] L'activité de vente de gros à l'export ne sera pas reprise par la société VETURA SA ainsi que les licences qui ne seront que partielles. La qualité du repreneur Le groupe Vetura - Fabio Lucci, groupe spécialisé dans le hard- discount textile et fondé en 1975 est habitué aux rachats puisqu'il s'est déjà agrandi de manière externe par deux fois, en rachetant successivement deux petites affaires, Bertot (10 magasins) et Elysold points de vente) dans les années 90. Désormais, avec le rachat de Tati, le groupe passe alors de 200M€ à 300M€ de chiffre d'affaires, ce qui le hisse au premier rang du Hard- Discount en France Les obligations du repreneur/cessionnaire Le groupe Vetura se doit de : - payer le prix de cession, - rendre indisponible les biens cédés, - garantir le financement des biens cédés. [...]
[...] Les licenciements en cours de période d'observation n'interviendront que s'ils sont indispensables, inévitables et urgents. En l'espèce, un premier plan social a été élaboré en Février 2004. Ce dernier a été annulé par le Tribunal de Grande Instance de Paris car il prévoyait la suppression de 48 postes à son siège à Paris, avec 39 licenciements. La CGT révoltée par cette nouvelle avait déposé un référé. Un deuxième plan social a été élaboré en Juin 2004. Ce dernier proposait le licenciement de 330 salariés sur les 997. [...]
[...] L'acceptation de ce plan se fera une fois que le repreneur aura été désigné. Les offres de reprise Lorsque une entreprise décide de faire une offre de reprise, elle peut soit racheter uniquement la marque ou la marque et la totalité du circuit de production et/ou de distribution. En l'espèce candidats se sont présentés pour le rachat de la totalité des magasins Tati. Deux ont été jugés sérieux par les administrateurs judiciaires : Asiatex et le Groupe Vetura avec les enseignes Fabio Lucci (Lucien Urano en est le PDG). [...]
[...] La fermeture de quatre magasins de périphérie a été décidée en septembre 2003. Ceci se justifie par le fait que ces derniers ne remplissaient pas les critères de rentabilité. Ces fermetures ont engendré la perte de 157 salariés. Enfin, les filiales comme Tati Optique et Tati Or sont en janvier 2004 en cessation de paiement. La situation des salariés Les salariés avec les syndicats se battent. Ils manifestent leur mécontentement en faisant la grève. Ils ne veulent pas d'un licenciement pour motif économique. [...]
Référence bibliographique
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