Hugo Boss, délocalisation, rationaliser les coûts, forte internationalisation, jeunes branchés, quadragénaires, quinquagénaires, avant-gardiste, moderne, jeune, perfectionniste, segmentation, innovation, branding
En janvier 1924, Hugo Ferdinand Boss ouvre un petit atelier de confection à Metzingen, en Allemagne. Il y produit du linge, des chemises d'homme, des coupe-vents, des vêtements de travail, des vêtements de sport et des imperméables. La crise de 1929 affaiblit son affaire, mais l'entreprise se maintient malgré tout.
Les frères Holy développent le prêt-à-porter masculin, et commencent à fabriquer des costumes avec des tissus italiens de bonne qualité sous le label Hugo Boss. Dans les années 70, la société subit la récession et est rachetée par le Japonais Leyton House qui introduira la société en Bourse quelques années plus tard.
En 1991, c'est le groupe Marzotto (qui s'appelle aujourd'hui Valentino Fashion Group) qui devient l'actionnaire majoritaire à 51%. Et en 1993, le groupe nomme un nouveau président : Peter Littman qui va restructurer et redynamiser la marque. Il ne vient pas du secteur de l'habillement, mais il a un œil novateur et avant-gardiste. Avec lui Hugo Boss va surmonter les crises et devenir le leader mondial du costume masculin.
[...] 2 marques Femme : BOSS WOMAN et HUGO WOMAN Chaque marque comporte des lignes différentes comme BOSS Black label, BOSS orange, BOSS sport . etc. Segmentation : la segmentation se fait par âge et par style de vie. Innovation : HUGO BOSS fut le premier à utiliser les tissus italiens souples et légers pour faire du costume, en opposition à ses concurrents qui utilisaient des tissus rigides et moins confortables. Packaging : Il y a un étiquetage différent pour chaque marque. [...]
[...] Prix : HUGO BOSS pratique une politique de prix 20% moins chers que ses concurrents grâce à ses usines en propre et la délocalisation de sa production. Les prix sont en rapport avec le pouvoir d'achat de chaque cible visée selon les différentes marques. Par exemple, un costume chez BOSS coûte environ tandis qu'un costume chez BALDESSARINI coûte environ 2300€ . Distribution : Il y a une différenciation des circuits de distribution : chaque marque à ses propres boutiques. HUGO BOSS mène une politique offensive d'ouverture de boutiques monomarques avec un merchandising propre à chaque marque. [...]
[...] Hugo Boss En janvier 1924, Hugo Ferdinand Boss ouvre un petit atelier de confection à Metzingen, en Allemagne. Il y produit du linge, des chemises d'homme, des coupe-vents, des vêtements de travail, des vêtements de sport et des imperméables. La crise de 1929 affaiblit son affaire, mais l'entreprise se maintient malgré tout. A partir de 1933, H.F. Boss contribue à la confection des uniformes militaires pour les SS et utilise comme main d'œuvre, des prisonniers de guerre ou des déportés de camp de concentration. [...]
[...] On y trouve la collection complète BOSS et quelques pièces de la marque BALDESSARINI, ce magasin lui appartient en propre. Et dans un deuxième temps en 2001, la société ouvre un flagship de 1400 m2 sur 4 étages, à New York sur la 5e avenue, la rue la plus luxueuse des Etats-Unis. De même en Europe, HUGO BOSS possède une vingtaine de magasins en propre. En 2001, on compte environ 27 boutiques en Amérique latine aux Etats-Unis en Europe de l'Ouest et 102 en Asie . [...]
[...] Dans les corners Galeries Lafayette et de Madelios, nous avons pu observer que les collections BOSS représentent 60% des produits présentés et les collections HUGO représentent 40%. Les produits ne sont pas vraiment séparés, même s'il existe deux parties délimitées qui sont spécifiées par la présence des deux logos. Il n'y a aucune différence sur le merchandising appliqué sur l'un ou l'autre espace. Concernant le Flagship des Champs Elysées, on y trouve toutes les marques, des deux univers Homme et Femme. Toutefois, la Femme y est moins présente que l'Homme. [...]
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