Secteur de la petite maroquinerie, propriété intellectuelle, décret du 8 janvier 2010, protection de l'environnement, règlement REACH, traçabilité des produits, Gucci, Kering, influenceurs, réseaux sociaux, Instagram, YouTube, branding, décision d'achat, labels, Hermès, Chanel, Louis Vuitton, Longchamp, Larmorie, Surprizz Paris, Nodie's, upcycling, étude de marché
D'après le CNRTL, la maroquinerie désigne l'"industrie ayant pour objet la préparation du maroquin et du cuir fin et leur utilisation dans la fabrication de divers articles" : cela désigne donc aussi bien les sacs que les vêtements, les tapis, les chaussures, les portefeuilles, les ceintures, etc. La maroquinerie tient son nom du "maroquin", désignant une peau de chèvre tannée. Elle est arrivée en France depuis l'Espagne, qui tient cela des musulmans d'Andalousie. Les Marocains sont les premiers à avoir inventé cette pratique. Le nom est utilisé depuis 1835, date à laquelle a été créé le portefeuille. Aujourd'hui, le terme s'est étendu à toute technologie de fabrication similaire à celle du cuir. Nous nous concentrerons cependant sur les produits en cuir dans cette analyse. La petite maroquinerie concerne plus précisément les articles de petite taille : portefeuilles, portemonnaies, trousses, porte-clés, etc.
[...] En effet, un fort dynamisme de la demande asiatique et américaine se fait sentir depuis le printemps 2020. Les sacs à main représentent plus de la moitié des exportations (57 tandis que la petite maroquinerie est en deuxième position avec La production La chaîne de production va des éleveurs jusqu'à la confection du produit final, en passant bien entendu successivement par de nombreuses phases : le salage pour éliminer l'eau des peaux, le travail en rivière pour nettoyer la surface et éliminer les impuretés, le tannage (pour les gros animaux) ou la mégisserie (pour les plus petits animaux) pour transformer la peau en cuir à l'aide de tanins et le séchage pour affiner, amincir, teindre, sécher et assouplir le cuir. [...]
[...] Si le choix de l'influenceur est un enjeu clé, le choix de la plateforme n'est pas non plus à négliger. Pour ne citer que les plus connues, Instagram est plutôt généraliste et s'adresse à des audiences larges tandis que YouTube permet des formats plus longs pour expliquer un concept ou un produit, et Snapchat vise une audience plus jeune. Cette stratégie peut avoir plusieurs objectifs : la visibilité, l'image/branding (auquel cas il faut miser sur des influenceurs reconnus pour leur talent artistique) ou la conversion (se traduisant par des jeux concours, des codes promotions, etc.). [...]
[...] La propriété intellectuelle des produits est quant à elle régie par la loi du et la directive européenne du Enfin, la loi de modernisation de l'économie (ou loi LME) du 4 août 2008 plafonne les délais de paiement à 60 jours à compter de la date d'émission de la facture et met en place l'Indice des Loyers Commerciaux permettant aux loyers d'être indexés sur un nouvel indice de révision des loyers. Sources : ADMINBLOGCNAC. (2016, juillet). TABLE RONDE SUR LA CONTREFAÇON DANS LE SECTEUR DE LA MAROQUINERIE. http://www.blogpresidentcnac.fr/table-ronde-sur-la-contrefacon-dans-le-secteur-de-la-maroquinerie/ (consulté le 18 janvier 2022) Benedetto J. [...]
[...] Le marché Le contexte La France excelle dans le domaine de la maroquinerie. Elle bénéficie en effet de l'image de marque made in France qui est un gage de qualité international. Elle s'expose cependant ainsi aux contrefaçons. Ce risque est renforcé par l'essor des ventes par Internet : le rapport de l'Unifab de 2010 indiquait que des entreprises françaises pensent que cela représente le principal canal de diffusion des contrefaçons. De plus, selon Arnaud HAEFELIN, président de la FFM, la maroquinerie française représente une cible privilégiée des contrefacteurs . [...]
[...] Ce constat est néanmoins à nuancer dans le cas du luxe où des achats de maroquinerie sont réalisés en magasin (Tiphaine, 2017). Cela ne fait que renforcer l'affirmation précédente sur les effets de la crise sanitaire. Les ventes en magasin sont donc loin d'être à négliger. On observe par ailleurs plusieurs types de magasins. Les magasins monomarques sont privilégiés pour le luxe. Les détaillants multimarques, concernant plus de la moitié du chiffre d'affaires du secteur, se tournent vers le moyen et haut de gamme. [...]
Référence bibliographique
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