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A l'origine, les produits bio étaient réservés à une « élite » de la population en raison de leurs prix souvent élevés. Peu à peu, nous avons assisté à une démocratisation du bio. Ce fut d'abord le cas avec les produits alimentaires, puis les vêtements, et maintenant les cosmétiques bio qui ont connu durant ces dernières années, une croissance de 30 à 40% par an.
On constate aujourd'hui que le consommateur est très sollicité par de nouvelles marques qui souhaitent être reconnues en tant qu'offreurs de cosmétiques bio et ainsi rejoindre les pionniers du bio. Egalement, des mutations apparaissent au niveau de la distribution, notamment avec l'apparition de circuits émergents.
Dans un objectif de transparence à l'égard des consommateurs, plusieurs labels ont vu le jour pour contrôler les marques et donc garantir la qualité et la provenance des cosmétiques. Compte tenu de l'engouement croissant du consommateur pour le « bio », les cosmétiques verts semblent promis à un bel avenir au sein du marché global des cosmétiques.
A partir de ce constat, on peut s'interroger : de quelle façon les cosmétiques bio peuvent-ils être pérennisés sur le marché des cosmétiques ?
De nos jours, les produits cosmétiques sont synonymes de beauté, de bien-être et d'hygiène. Le consommateur les utilise quotidiennement sur différentes parties de son corps : produits esthétiques sur le visage, produits de toilette sur le corps, etc. Mais que savons-nous réellement de la composition de ces derniers ?
Dans la cosmétique conventionnelle, beaucoup de produits sont composés d'ingrédients d'origine synthétique et parfois même encore d'origine animale. Malgré de nombreuses années d'application, il reste toujours difficile d'évaluer les effets de ces produits sur la peau du consommateur, ni même les conséquences de ces procédés considérés comme polluants pour l'environnement.
C'est ainsi que depuis quelques années, des laboratoires de recherche se sont engagés dans une démarche de garantie du respect de l'homme et de son environnement en travaillant sur le développement de cosmétiques dites biologiques.
[...] Certains favorisent l'agriculture biologique, d'autres le naturel, certains font intervenir des organismes de certification indépendants, d'autres des contrôles effectués par leurs soins, certains définissent les matières premières autorisées ou interdites et d'autres fonctionnent sur la base de listes exhaustives d'ingrédients permis ou bannis Autre inconvénient de Cosmos, sa mise en place ne s'effectuera qu'en 2012, soit une période d'adaptation de 3 ans pour donner aux fabricants le temps d'intégrer et de mettre en œuvre les nouvelles exigences. Autre problème, il n'est pour l'instant pas prévu de logo. Alors même qu'un label comme Cosmébio est reconnu par les consommateurs, il est prévu que les produits Cosmos ne comportent qu'une mention. Ce logo sera-t-il vraiment plus simple aux yeux des consommateurs ? Déjà, les entreprises allemandes de cosmétique bio ont décidé de quitter le Cosmos et de créer NaTrue. [...]
[...] Définition du terme cosmétique bio Les cosmétiques bio représentent une famille de produits de beauté contenant un maximum d'ingrédients naturels, issus du règne végétal. Il peut s'agir d'huiles d'olive, d'amande ou d'argan, de karité ou d'extraits de fruits, d'huiles essentielles ou d'eaux florales. De plus, ces cosmétiques ne contiennent aucune substance dite indésirable comme les silicones synthétiques, les parfums de synthèse, les colorants et pigments de synthèse, les conservateurs trop puissants. Les fabricants s'interdisent ces substances car elles sont non biodégradables, détruisent la flore cutanée naturellement protectrice, sont réputées allergisantes, et sont parfois issues de résidus de la pétrochimie comme c'est le cas pour les huiles minérales (paraffinun liquidum). [...]
[...] Une dizaine de laboratoires ont participé à la rédaction de ce cahier des charges : Sanoflore, Phyt's, Coslys, Sicobel, Europ labo, Jacques Paltz . En Allemagne, c'est le BDIH, l'association fédérale allemande des entreprises produisant des médicaments, produits diététiques, compléments alimentaires et soins corporels, qui a porté et initié les mises en place des certifications officialisées en 2001. Pour bénéficier d'une certification, un cosmétique bio doit répondre à un cahier des charges qui encadre de manière stricte sa composition. La certification s'effectue par produit et non par marque. [...]
[...] Résultat : les parts de marché des cosmétiques naturels et bio grimpent en flèche. Les salons Il existe de nombreux salons ayant attrait avec les cosmétiques bio, se déroulant sur l'ensemble du territoire, tout au long de l'année Avril Mai Juin Septembre Octobre Salon Planète durable Vivez Nature Salon bio nature Eco Bio Alsace Naturally Bionazur Biobernai Viv'expo Salon rentrez Zen Horizon Vert Zen et Bio Vivez Nature Salon Artemisia Lieu Paris Lyon Caen Colmar Paris Nice Obernai Bordeaux Paris Villeneuve Nantes Paris Marseille Novembre Décembre 2010 Janvier Février Mars Salon Marjolaine Viv'expo Vivez Nature Natura Bio Naturissima Harmonies Asphodele Salon Millésime Bio Vivez Nature Salon médecine douce Sésame Paris Rennes Lyon Lille Grenoble Montpellier Pau Lieu Perpignan Paris Paris Nîmes 23 Comme nous le montre ce tableau, de nombreux salons ont lieu tout au long de l'année partout en France. [...]
[...] En marge du groupe de travail sur l'harmonisation, le GIE Natrue, récemment créé à l'initiative des principales marques naturelles allemandes, a pour objet de faire valoir le point de vue de ces marques auprès des instances européennes. L'objet et l'ambition de Cosmébio et de Natrue sont différents. Comment voyez-vous l'avenir ? Le bio a beaucoup évolué. Nous sommes passés de gens venant d'univers connexes à l'agricul- ture bio, et à la démarche alors jugée régressive, à des industriels ouverts, désormais image de progrès. Ce que nous appelons maintenant de nos voeux, c'est une amélioration et une montée en puissance de la qualité intrinsèque de la cosmétique bio. [...]
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