Marché de l'assurance en France, assurance vie, assureurs, institutions de prévoyance, Code de la mutualité, assurances de personnes, assurances dommages, acteurs du marché, assurance prévoyance, concurrence intra-sectorielle, santé, prévoyance, segments porteurs
L'assurance vie continue d'être de loin le principal segment du marché de l'assurance, avec près de deux tiers des cotisations totales. La prévoyance (assurances décès et santé) et les dommages (automobile, habitation, biens des entreprises, etc.) représentent respectivement 14% et 23% du marché. Si les perspectives de croissance demeurent globalement favorables en assurance vie et prévoyance, elles sont nettement moins bien orientées en assurance dommages.
Trois catégories d'opérateurs se frôlent sur le marché :
- les assureurs (y compris les mutuelles d'assurances et les banques - assureurs) ;
- les institutions de prévoyance ;
- les mutuelles du Code de la mutualité.
Ces dernières années ont été exprimées par un important mouvement de consolidation parmi ces deux dernières familles d'acteurs, sous l'impulsion des évolutions réglementaires, mais également des pressions concurrentielles (...)
[...] Facteurs et freins à la croissance de l'assurance dommages Croissance ν Le parc de logements La masse assurable dans l'assurance habitation est déterminée par l'évolution du parc de logements. Freins ν Le parc automobile Le parc automobile représente la masse assurable pour l'assurance automobile. Il progresse à un rythme très lent. ν La production des entreprises Le volume d'activité des entreprises constitue la masse assurable pour les dommages aux biens des entreprises. Or en 2009, la production a reculé. Parallèlement, la forte augmentation des défaillances a également freiné le volume d'affaires des assureurs. [...]
[...] Il est vrai que les fondamentaux sont encore mal orientés, à commencer par la forte volatilité des marchés en assurance vie financiers. L'environnement économique restera également peu convenable. Pour autant, les épargnants ne se détourneront pas de l'assurance vie, mais seront une nouvelle fois privilégiés les contrats en euros, placements sans risque en capital, au détriment des supports en unités de compte. En effet, dans le contexte actuel, les placements alternatifs restent peu attractifs. Les taux de rendement sur les livrets d'épargne sont à un niveau historiquement bas. [...]
[...] C'est le cas des assurances automobiles et habitation. Largement banalisés, ils renferment des potentiels de croissance relativement limités. Reste qu'ils sont obligatoires et représentent de fait des produits d'appels à ne pas négliger. Une situation qui accroit considérablement les pressions concurrentielles. Alors que sur le segment des DAB aux entreprises, les assureurs sont tributaires des perspectives économiques et notamment de la démographie. Le scénario prévisionnel Des perspectives peu favorables en assurance dommages Les assureurs devraient s'attendre à des perspectives peu favorables en assurance dommages, avec toutefois des évolutions contrastées selon les segments. [...]
[...] Sur le segment de l'assurance dommages, les courtiers ont globalement maintenu leurs parts de marché. Ils se positionnent également au troisième rang après les agents généraux et les mutuelles sans intermédiaires. Il faut dire que les courtiers, intervenant essentiellement sur les marchés des risques d'entreprises, ont été globalement épargnés par les offensives des bancassureurs et des mutuelles sans intermédiaires qui ont prioritairement visé les risques des particuliers. Facteurs et freins à la croissance de l'assurance vie Freins ν L'aversion pour le risque Certes les marchés financiers se sont redressés, mais la confiance des investisseurs n'est pas totalement restaurée. [...]
[...] Nouvelle taxe sur l'assurance vie Les pouvoirs publics ont annoncé en août 2008 la création d'une taxe de sur les revenus du patrimoine (revenus fonciers ) et les produits de placement, dont l'assurance vie, visant à financer le Revenu de solidarité active (RSA). Ce dispositif est destiné à remplacer le RMI et l'Allocation de parent isolé (API). Ainsi, une surtaxe de 1,1 point à la contribution sociale de sur les revenus du patrimoine et de placements a été fixée. La recette de cette nouvelle taxe, estimée à 1,4 milliard d'euros, s'ajoutera aux prélèvements sociaux à l'heure actuelle) et s'appliquera aux revenus perçus en 2009. Présenté au conseil des ministres en septembre 2008, la loi est entrée en vigueur en 2009. [...]
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