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Comme ils l'ont fait il y a quelques années pour la communauté juive (environ 600 000 personnes), industriels et distributeurs adaptent donc leur offre pour répondre aux prescriptions religieuse de l'Islam (...)
[...] Une telle initiative favorisera, par ailleurs, l'exportation de ces produits vers toute l'Europe et les pays musulmans. La mise en place d'une certification permettra également à la communauté musulmane de générer des ressources substantielles pour financer ses œuvres cultuelles et caritatives. CONCLUSION : En légiférant sur l'abattage rituel musulman, l'Etat français a implicitement reconnu l'existence d'un commerce de produits alimentaire halal. Dès lors, que ceux-ci soient religieux ou non, si les conditions réglementaires sont établies pour que ces marchés existent, est-il acceptable que les dysfonctionnements de ces marchés notamment en matière de contrôle et d'étiquetage affectent négativement la protection des consommateurs, et notamment leurs droits à l'information ? [...]
[...] C'est pourquoi ils se tournent vers des produits en conserve ou des plats cuisinés sous vide. Ils ne mangent pas toujours halal mais apprécieraient de trouver des plats plus raffinés notamment les recettes françaises traditionnelles. Les Révoltés identitaires s'inscrivent dans cette mouvance urbaine qui cherche sa place dans la société à travers la religion. Ces jeunes influencés par le mode de consommation américain, ce qui n'est pas leur moindre paradoxe, consomment des produits tels que des hamburgers, des pizzas, des nuggets. [...]
[...] Elles ne les connaissent pas. Pour elles, c'est une clientèle assez pauvre. De plus, elles ne veulent surtout pas froisser leurs clients non-musulmans, pour qui cette population n'est pas assez bien intégrée. Halal business avec ses limites La mainmise des boucheries musulmanes ne doit pas faire illusion. Elles ne détiennent le monopole qu'en bout de chaîne, en tant que points de vente. Désormais, en France, ce sont les industriels de la viande et de la volaille qui contrôlent ce business. [...]
[...] On peut cependant observer des consommateurs non musulmans préférer cette viande. Qu'est ce qui peut les motiver ? Oui en effet, elle repose sur une motivation religieuse. C'est l'argument phare, celui qui est exposé, celui que l'enquêté souhaite mettre en avant devant son interlocuteur. Manger halal est un acte fortement valorisé chez les jeunes, beaucoup plus qu'il y a vingt ans. Mais c'est pareil qu' être musulman avant on ne mettait pas cela en avant, aujourd'hui il devient le premier identifiant, celui que l'on classe avant toutes ses autres appartenances. [...]
[...] Les volumes de volailles et gibier vendus à Rungis ont chuté de 25% en octobre et de 15% en novembre, les prévisions pour décembre n'étant pas plus engageantes. Si la crise devait perdurer encore plusieurs mois, la profession pourrait décider de licencier ou de mettre des employés en chômage technique. A Rungis tonnes de volailles et gibier sont vendues chaque année pour environ 200 millions d'euros, principalement à des commerces de détail et à des restaurants tonnes de coqs et chapons ont été vendus en 2004, dont 36 tonnes en décembre. Les ventes de porc ont toutefois progressé de 5 à 6%. [...]
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