Marché des transports aériens en France, libéralisation, ciel européen, accords de Chicago, dérégulation, influence américaine, taille du marché, taux de pénétration, indicateurs de performance, prix d'un billet d'avion, cycles saisonniers, ralentissement de croissance, aéroports de paris
Notre choix d'étudier le marché du transport aérien de passagers au départ de la France, a été tout d'abord motivé par la place particulière qu'occupe celui-ci au sein de notre économie nationale. En effet, ce marché est un des déterminants de la croissance économique de notre pays. Il est à la fois créateur de valeurs, créateur d'emplois et fait également office de pôle d'attraction économique majeur. Il est également au centre d'enjeux politiques et géopolitiques puisqu'il est un vecteur d'ouverture des frontières, d'aménagement du territoire et reste largement tributaire de l'évolution du cours de « l'or noir ».
[...] Chaque pays possédait sa propre compagnie nationale. Pour les vols internationaux, des accords bilatéraux étaient mis en place entre les compagnies nationales. Les capacités de transport étaient alors partagées moitié-moitié entre chaque compagnie habilitée par les pays desservis. Les tarifs et conditions de transports étaient fixés par l'Etat. En France, historiquement deux compagnies dominaient le ciel national : Air France nationalisée en 1945 et UTA (Union du transport aérien appartenant aux Chargeurs Réunis de J. Seydoux). [...]
[...] Ils ne sont pas prêts à payer un billet plus cher en classe affaire mais restent attentifs aux services proposés (qualité des repas, ) Toutefois, restent sensibles aux promotions et possibilité de réservation à l'avance ou d'offres dernière minute. Ils peuvent rechercher la meilleure offre mais sur la compagnie traditionnelle. Caractérisés par un taux de fidélité important à la marque. Généralement classe de passager hétérogène, de tout âge et CSP variée. Offres : - Court/Moyens/Longs courriers : Compagnies traditionnelles (Air France-KLM). [...]
[...] Cela s'explique par une demande dynamique, et un comportement touristique des français qui ne cesse d'évoluer : leurs séjours touristiques sont de plus en plus courts mais de plus en plus nombreux. On observe ainsi en 2007, une hausse de du nombre de séjours personnels des français. Depuis 2002, le nombre de séjours personnels des français, est passé de 4,1 à 4,3 en 2007, dont en moyenne 2,43 voyages par avion. La part des séjours à l'étranger est en légère diminution contre 10,8% en 2006). L'Europe reste de loin la destination favorite des français voyageant à l'étranger des séjours à l'étranger des français) 1. [...]
[...] C'est également la fin des restrictions des droits de cabotage. Cet accord permet enfin aux compagnies de fixer librement leurs tarifs intra-communautaires y compris intérieurs. Accord du et appliqué au : Toutes les restrictions pour les compagnies aériennes européennes sont levées : n'importe quelle compagnie peut effectuer des trajets intérieurs dans un pays tiers de la communauté européenne. (Ex : un transporteur allemand peut proposer des vols : Paris-Madrid) Accord open sky (ciel ouvert) signé en 2007 et entré en vigueur en Mars 2008 : Les compagnies aériennes des 27 pays de la communauté européenne et américaines, peuvent désormais assurer sans restriction aucune des liaisons à partir de n'importe quel point en Europe et aux Etats-Unis Analyse du marché Chiffres clés Taille du marché 1-2 Le transport aérien en France est un des déterminants de la croissance économique et est un important vecteur d'ouverture des frontières et de développement économique. [...]
[...] Toutefois, la croissance du secteur est tout de même repartie à la hausse dès 2002. Le trafic intérieur national, lui, n'a que très peu souffert de ces évènements. Le transport aérien souffre également de la flambée des prix du kérosène 73,1% au premier semestre 2008) qui affecte le prix des billets proposés par les compagnies aériennes et par conséquent la demande (surcharge de 116 euros sur un billet Air France long courrier en juillet 2008). Cependant, ces phénomènes ont simplement ralenti la croissance et non pas provoqué un cycle de crise. [...]
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