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Les vignerons français sont en crise : il s'agit d'une crise des débouchés, à la fois interne et externe. Du point de vue national, la consommation nationale, qui approche les 33 milliers d'hectolitres, décroît régulièrement depuis 1954 pour des raisons structurelles : l'évolution du goût des Français, une législation défavorable à la promotion des vins (Loi Evin), et peu de moyens engagés par les vignerons. Cette crise interne est également caractérisée par un problème de prix.
En effet, il s'avère que la grande distribution qui assure 75% de la vente aux particuliers s'assure une certaine marge tout en réduisant celle des vignerons. Cette dépendance est aujourd'hui réelle, étant donné l'importance des hypermarchés et supermarchés dans les réseaux de distribution du vin.
Du point de vue des exportations, la France voit sa domination contestée par les vins du « Nouveau Monde » (Californie, Australie, Argentine, Chili, Afrique du Sud), et ses parts de marché ne cessent de s'effriter, face à une consommation mondiale qui augmente. Les Français ont notamment souffert aux États-Unis, premier marché mondial, où ils ont été victimes du phénomène du « French-Bashing » (littéralement, matraquage anti-français) apparu lors de l'invasion américaine en Irak.
Les exportations atteignent 13,6 milliers d'hectolitres en 2005. Les vignerons voient ainsi 33+13.6 milliers d'hectolitres, soit 46.6 milliers d'hectolitres consommés, alors que l'offre nationale atteint les 64.2 milliers d'hectolitres, dont 5,4 milliers d'hectolitres d'importations. La crise des débouchés se résume donc à environ 64.2-46.6=17.6 milliers d'hectolitres.
Il est évident que le gouvernement pourrait aider la filière viticole, en permettant par exemple la promotion du vin par les médias courants.
Mais il ne tient qu'au monde du vin de se ressaisir en s'adaptant à la consommation mondiale.
En effet, aujourd'hui, le vigneron choisit le vin comme il l'aime, et non pas comme le consommateur l'aime…Cette mentalité pourrait être justifiée pour les grands crus de Bordeaux ou Bourgogne, mais pas pour le petit vigneron des pays de la Loire. Aujourd'hui, il y a une demande au niveau du goût du vin, et il est urgent que les coopératives, régionales ou départementales se tournent vers cette demande au lieu de leur imposer.
Devant une telle évolution des marchés, il est nécessaire pour le monde viticole, et notamment ses institutions, d'assouplir les normes qui régissent la production de vin (notamment au niveau des Appellations Origine Contrôlée, AOC). C'est donc en mettant le consommateur au centre des préoccupations que les vignerons pourront rêver de meilleurs jours. Et, à partir de cette logique, c'est toute une fonction marketing qui peut se développer autour des caves privées ou coopératives, aussi bien auprès des consommateurs qu'auprès des hypermarchés qui ont chacun leur foire du vin annuelle.
Quelle est la nature de cette crise ?
[...] Plusieurs cas se présentent pour la mise en vente du produit : - Il est particulier : Le vigneron est à son compte. Sa clientèle est essentiellement locale, et sa vente est rendue possible par le tourisme (Route des vins dans chaque région viticole, avec l'importance du paysage pour être attractif. Exemple : Languedoc- Roussillon). Pour sa Renommée, les foires du vin dans les petites villes ou les villages. Il est peu représenté dans les salons. Sa production est très peu encadrée, et la fabrication du vin est typique. [...]
[...] Les distributeurs deviennent du coup plus sensibles à la présentation de leurs bouteilles. Pour un ensemble donné de bouteilles, on retrouve plusieurs fois les mêmes identifiants, ce qui alourdit la tâche du consommateur qui veut choisir entre deux vins. Cette homogénéité à un autre effet : elle ne permet pas aux marques de vin (noms de domaines pour la plupart) d'émerger, contrairement aux marques étrangères. Contrairement aux marchés étrangers, l'atomicité de l'offre sur le marché du vin est caractéristique de la France. [...]
[...] Wine'not proposera des vins de la région Languedoc-Provence (dans laquelle Ludywine est installée) avec trois vins différents : Rouge, Rosé, Blanc. Nous en développerons les caractéristiques (taux d'alcool, conditionnement, packaging, prix etc.) au cours de notre étude. Le lancement d'un tel projet vise essentiellement à capter une partie de la société que l'on n'a jamais considérée comme cible notamment pour des raisons éthiques et déontologiques du métier, de la filière. En effet, compte tenu des efforts récents de communication en matière de sécurité routière dans l'ensemble des médias, Wine'not aura la responsabilité d'informer la jeunesse sur les risques d'accident de la route liés à la consommation d'alcool et d'autre part sur les risques sanitaires d'un abus d'alcool. [...]
[...] Rentabilité : La consommation de ce segment est peu fréquente mais le produit est considéré comme un produit d'« occasions spéciales Il s'agit d'autre part de foyers plutôt aisés ; il est donc possible d'imaginer que ce type de consommateur est capable de dépenser une certaine somme pour un bon vin à la veille d'une occasion spéciale. Accessibilité : Les enseignes spécialisées semblent les plus aptes à répondre à leurs attentes. Là encore, Fauchon, Hediard ou Lafayette gourmet sont les points de ventes. Mesurabilité : Un groupe de 663 individus soit de l'effectif interrogé, majorité de femmes de moins de 45 ans. Pertinence : Un segment donc la consommation est peu fréquente n'est pas à ignorer. [...]
[...] Le marché du vin en France Introduction : les vignerons français dépriment Quelle est la nature de cette crise ? Il s'agit d'une crise des débouchés, à la fois interne et externe : -Du point de vue national, la consommation nationale, qui approche les 33 milliers d'hectolitres, décroît régulièrement depuis 1954 pour des raisons structurelles : -L'évolution du goût des Français : -Une législation défavorable à la promotion des vins (Loi Evin) -Peu de moyens engagés par les vignerons Cette crise interne est également caractérisée par un problème de prix. [...]
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