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Le marché mondial des boissons rafraîchissantes sans alcool n'est pas homogène et il semble donc judicieux de séparer les différents marchés par zones géographiques ; d'abord le marché américain, ensuite le marché européen et enfin le reste du monde.
1.1.1) Le marché américain
Depuis la vente du premier verre de Cola-Cola aux Etats-Unis en 1886 par le Dr John Pemberton à des fins médicales, la boisson a connu une croissance phénoménale jusqu'à devenir l'un des symboles de l'impérialisme du pays. Cependant le marché des Etats-Unis arrive aujourd'hui à saturation. En effet, un Américain consomme en moyenne 200 litres de soda par an, soit environ un demi-litre par jour. S'agissant de telles proportions, il paraît difficile d'augmenter encore ce chiffre.
Pour la première fois de son histoire, les ventes de l'entreprise ont même baissé de 1% en 2004 et les profits ont chuté de 24 % sur le dernier semestre. Malgré cette baisse, la boisson phare du groupe, le Coca-Cola, reste la plus consommée aux Etats-Unis et dans le monde entier.
1.1.2) Le Marché européen
N'ayant pas de chiffres spécifiques sur le marché européen dans sa globalité, nous pouvons néanmoins analyser le cas des pays les plus marquants. Ainsi, les trois pays les plus consommateurs de BRSA sont l'Allemagne, le Royaume Uni et la France. Ce sont les marchés les plus porteurs du continent avec des taux de croissance en constante progression. Les ventes de Coca-Cola ont augmenté de 3 % sur la zone Europe en 2004 ; en Espagne, cette croissance a été de 4 % alors qu'elle a légèrement diminué en Allemagne. En France, le marché des BRSA a progressé de 4 % pour les jus de fruits et de 8 % pour les softs-drinks. Les chiffres sont légèrement supérieurs à 2002 car la canicule est passée par là.
Il semble donc que le marché des BRSA ait encore de beaux jours devant lui en Europe sans oublier la venue de 10 nouveaux pays dans l'Union Européenne en 2004, ce qui représente de nouvelles opportunités de croissance pour Coca-Cola.
1.1.3) Le reste du monde
Présente dans deux cents pays, « l'entreprise à la marque rouge », qui réalise plus de 70 % de son chiffre d'affaires à l'international, vise en priorité les marchés à fort potentiel, comme la Russie, le Brésil, l'Inde et surtout la Chine. Ce pays est le cinquième marché mondial de la firme derrière les Etats-Unis, le Mexique, le Brésil et le Japon. En effet, Coca-Cola a pénétré le marché chinois en 1980 et c'est aujourd'hui le marché qui offre les plus grandes opportunités de croissance : les Chinois consomment 10 verres de cola par an contre 400 aux Etats-Unis, le potentiel de ce marché est donc énorme. Coca-Cola a investi plus de 1,1 milliard de dollars dans ce pays et envisage d'y investir encore 150 millions de dollars dans les deux ou trois prochaines années. (...)
[...] Ses ventes augmentent deux fois plus vite que celles de Coca. A long terme, Pepsi pourrait donc rattraper voire dépasser le leader. Pepsi est donc le seul concurrent direct mondial de Coca-Cola. Les deux leaders se rendent coup pour coup en réagissant en fonction des actions de l'autre. Par exemple, les deux sociétés ont tour à tour installé des distributeurs automatiques dans les écoles et les collèges américains. Il en va de même pour le développement de nouveaux marchés, les innovations marketing, etc. [...]
[...] Tous ces éléments expliquent donc la mauvaise passe que traverse Coca actuellement. Il semble donc qu'une stratégie de diversification soit indispensable pour éviter de se faire doubler par la concurrence qui s'est montrée plus alerte alors que la marque rouge a cru que seul son Coca suffirait à assurer des bénéfices constants. Il s'agirait pour l'entreprise de se positionner sur de nouveaux marchés autres que les BRSA et ainsi entamer un réel processus de diversification. De plus, Coca doit aujourd'hui miser sur toutes ses marques en leur accordant un intérêt égal. [...]
[...] Stratégie par rapport à la concurrence De part sa notoriété planétaire, le groupe Coca-Cola bénéficie d'une image inégalable auprès des consommateurs et il se différencie donc par sa marque. Ce positionnement lui permet d'éviter une concurrence frontale trop agressive, essentiellement par rapport à son principal rival : Pepsi. Ce ne sont ni le goût, ni le prix qui ont permis à Coca de se faire une place sur ce marché très concurrentiel, mais l'impact véhiculé par le nom de l'entreprise. Le simple mot Coca-Cola renvoie à tout un tas d'idées, à une certaine philosophie de la vie : ENJOY ! [...]
[...] La compagnie peut donc avoir recours à l'emprunt puisque son ratio d'autonomie était de en 2001 tout comme en 2003. Le fonds de roulement net global correspond à la différence entre les capitaux permanents et la totalité des immobilisations. En 2001, le FRNG représentait 12,542,000 dollars et en 2003 il a atteint 15,707,000. Il a donc progressé de près de l'entreprise a donc une capacité en fonds de roulement, c'est-à-dire une indépendance vis-à-vis du banquier pour financer l'exploitation. On constate également que le FRNG a évolué dans la même proportion que les immobilisations corporelles, ce qui est positif pour le groupe. [...]
[...] En effet, lors d'anniversaires, de fêtes, au cinéma, dans les bars, le réflexe chez les jeunes est de demander un Coca C'est la forte notoriété de la boisson et son image de marque qui génèrent ce besoin ; les idées véhiculées par Coca-Cola sont synonymes de fête, d'amusement, de joie de vivre, de bonne humeur entre amis ou en famille. Le Coca-Cola renvoie à une utilité d'image, spécialement chez les jeunes. Ils pourraient boire n'importe quel autre cola mais ce ne serait pas LE cola. Ils cherchent à renvoyer une certaine image. [...]
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