En 1932, un jeune Marseillais très entreprenant, Paul Ricard, met au point la formule d'un nouvel apéritif alcoolisé anisé, le Ricard, ou encore appelé " Pastis de Marseille ". Six ans plus tard, cet apéritif arrive à Paris, et devient l'apéritif national.
En 1962, la société Ricard est introduite sur les marchés financiers. En 1968, les ventes de Ricard affichent 40 millions de litres pour atteindre 68 millions en 1974. Dix ans plus tard, Ricard vend sa milliardième bouteille, et en 2002 c'est la 4ème marque mondiale de spiritueux et la première marque européenne.
Actrice principale du tissu économique français, la société Ricard a réalisé, en 2003, un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros. Répartie sur l'hexagone, en trois sites de production (Bordeaux, Lille et Bessan) et huit directions commerciales, l'entreprise compte aujourd'hui 1220 salariés (dont 500 commerciaux).
Ricard, c'est aussi le premier pastis à obtenir la certification internationale ISO 9002, délivrée par l'Association Française pour l'Assurance Qualité, en 1994.
Toutefois, Ricard doit faire face à un marché en déclin. En effet, le marché français des alcools et apéritifs est en recul depuis 2003, et presque aucune catégorie n'est épargnée, à quelques exceptions près.
Ainsi, comment Ricard doit-il réagir afin de maintenir sa place de leader sur le marché des boissons alcoolisées anisées ?
Tout d'abord, nous tenterons d'analyser le marché français avec ses différents publics, puis nous procéderons à une analyse de la concurrence, suivie d'une étude de l'entreprise, pour conclure par un diagnostic final de la situation.
[...] Tendances : Un accroissement en valeur des ventes des groupes privés, bénéficiant de gammes plus larges, de meilleures qualités, et de la prédominance des hyper et supermarchés concernant le secteur de la distribution est prévisible. Par ailleurs, on s'attend aussi à ce que les premiums augmentent plus que les produits à moyens prix, encouragé par le fait qu'il y a aujourd'hui une demande de plus en plus dirigée vers la qualité. Sur le secteur de l'alcool en général, les prévisions vers la premiumisation des alcools blancs comme la vodka et l'alcool traditionnel comme le calvados, ne contrebalanceront probablement pas l'impact de la croissance des ventes des grands groupes. L'évolution du prix : Les premiums. [...]
[...] Analyse critique de l'organisation et du marketing-mix actuel 1). L'organisation marketing et commerciale : La société dispose de huit directions régionales couvrant le territoire français : Bordeaux, Lille, Marseille, Rennes, Dijon, Lyon, Paris, Toulouse, et d'une direction internationale qui intègre les cinq continents. La direction de l'entreprise est restée fidèle à son berceau historique. En effet, le siège social est installé dans le quartier de sainte Marthe à Marseille. Les unités de production sont réparties suivant trois sites industriels implantés à Bessan, Lormont, et Lille. [...]
[...] La plus connue est l'anisette Marie Brizard. Il y a aussi l'Ouzo, une liqueur anisée grecque de 40 ou 45 degrés. Et bien sûr, tous les autres Pastis : - Pastis traditionnels : Casanis ; Pastis 51 des boissons anisées en France) ; Comptoir Marseillais ; Pastis Janot ; Pastis bleu. - Pastis à l'ancienne : Pastis Henri Bardouin ; Lou Garagaî ; Lapouge ; La bleue. - Pastis d'Antan : Pastis des Homs ; Jean Boyer Sauvage ; L'Artemise ; La Muse Verte. [...]
[...] Les prix sont définis par l'enseigne, sachant que du prix d'une bouteille de Ricard revient à l'Etat Français, avec des marges faibles. La force de vente de la société effectue régulièrement la visite des bars, des cafés, des restaurants, et des discothèques. Ainsi, de manière générale, Ricard se singularise par sa forte présence sur le terrain, et sa capacité à être proche du consommateur, d'où un réseau de distribution très développé, et couvrant l'intégralité des points de vente français. 2ème PARTIE : ANALYSE DE LA CONCURRENCE A. [...]
[...] Longtemps considéré comme une boisson bon marché et généralement plus apprécié par les hommes, il est difficile d'inciter les jeunes adultes à consommer ce produit, car le goût amer déplait, et les femmes sont de plus en plus à la recherche de boissons plus sucrées. Malgré des efforts soutenus, les ventes continuent de diminuer en 2005. o Le vin : Le vin a toujours été, et restera probablement le leader. Avec une consommation de 42 L par personne en 2005, le vin reste la boisson alcoolisée la plus populaire malgré le fait que sa consommation ait été en déclin constant pendant de longues années. La consommation de vin reste supérieure à celle de la bière. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture
