Analyse, domaines, activités stratégiques, stratégie marketing, Michelin, Goodyear, Dunlop, pneu, industrie, marché, Bridgestone
Exposé semi-rédigé relatif au marché mondial du pneu. Présentation de graphiques.
[...] Les compétences communes à ces DAS sont de deux ordres : - la recherche et l'innovation ( du CA) : Le groupe Michelin et une groupe particulièrement innovant. Plusieurs axes d'innovation sont mentionnés dans le rapport (surveillance pression, pneus sans air, L'entreprise a mis en place un centre de technologie commune indépendant bases réparties en Europe, Amérique du nord et Asie) (à noter qu'il n'existe pas un service recherche et développement dans l'organisation du groupe) qui développe des compétences liées aux solutions informatiques (le groupe Michelin dispose à Clermont Ferrand d'ordinateurs dont la puissance est parmi la plus importante au monde et à la modélisation. [...]
[...] Le taux de rendement effectif est donc de ((314+350))/9817 soit environ. En clair cela revient à dire que pour chaque euro utilisé par Michelin en 2001, alors qu'il aurait du rapporter celui-ci ne rapporte que Il y a donc un déficit de En revenant sur le coût des fonds propres il est possible d'affiner un peu l'analyse : - nous pouvons trouver sans difficultés les taux actuariels de référence des bons du trésor (TME) qui correspondent en gros au taux de rémunération offert par les obligation d'Etat : 2001 : ; 2002 : ; 2003 : ; 2004 : - nous savons (voir cours) que la moyenne des sociétés cotées au CAC40 sur rémunére de 8 à les investisseurs par rapport aux investissements sans risque, - le coefficient Béta du groupe Michelin qui évalue le risque encouru par un investisseur (qui est calculé en comparant l'évolution du cours de l'action avec l'évolution moyenne des sociétés cotées sur le CAC40) est de 1,0803 Si la logique financière est respectée, le capital utilisé par Michelin doit être rémunéré selon les taux suivants : - 2001 : + ( * 1,0803) = - 2002 : + ( * 1.0803 ) = - 2003 : + * 1.0803 ) = - 2004 : + * 1.0803 ) = Ces chiffres montrent que le coût du capital donné par Michelin sont légèrement surévalué : - 2001 : contre de taux objectif donné par Michelin, - 2002 : contre de taux objectif donné par Michelin, - 2003 : contre de taux objectif donné par Michelin, - 2004 : contre de taux objectif donné par Michelin, Cela signifie que le taux des capitaux investis (taux objectif) est le suivant : - 2001 : - 2002 : - 2003 : - 2004 : (voir schéma suivant) Détail du calcul du taux des capitaux investis (taux objectif) pour 2004 En clair, sauf pour les années 2001 et 2003 la société Michelin dégage une rentabilité supérieure à celle exigée sur les marchés. [...]
[...] La prise de pouvoir de M Rollier après le décès d'E Michelin renforce cette analyse. Présentation des résultats économiques et des objectifs économiques Le rapport d'activité donne une multitude d'informations sur l'évolution du chiffre d'affaires et du résultat d'exploitation. En outre, une partie entière est consacrée aux indicateurs de création de valeur. Une entreprise crée de la valeur si son taux de rendement net (part du résultat net corrigé des frais financiers dans les capitaux utilisés) est supérieur au taux de rendement qu'elle devrait obtenir pour rémunérer les capitaux utilisés. [...]
[...] Les autres données financières montrent pour 2004 pour Michelin : - une augmentation de du coût des matières 1eres - une augmentation du prix des produits - une maîtrise des coûts - un effet défavorable du taux de change (notamment sur les coûts des matières premières) - une augmentation de du dividende par action (pouvant expliquer l'envolée des cours en 2004) Ces constats font suite à un certain nombre de péripéties du groupe français : - pour 2001 : chute des marché, contrôle strict des investissements de la production et des stocks (pouvant expliquer les résultats relativement médiocre de l'action Michelin en 2002) - pour 2000 : augmentation de l'endettement, diminution de la marge d'exploitation malgré une amélioration des parts de marché - pour 1999 : augmentation de la dette justifié en partie par un programme de rachat d'actions, baisse du résultat net - pour 1998 : Investissements importants, augmentation des capitaux propres et des dettes Analyse de la rentabilité économique L'examen de la rentabilité économique des 3 leaders du pneumatique met en évidence 2 groupes : - Michelin et Bridgestone : rentabilité économique assez forte avec une nette tendance à la baisse illustrant peut être des difficultés à gérer la rentabilité des actifs, - Goodyear : rentabilité économique plus faible avec une amélioration très importante entre 2004 et 2005 Globalement, si la tendance se poursuit dans les années à venir l'écart entre le groupe américain Goodyear et les deux autres firmes devrait se réduire accentuant de fait la pression concurrentielle. Analyse de la rentabilité financière Les indicateurs des 3 entreprises montrent une évolution favorable entre 2004 et 2005. La progression est spectaculaire pour Goodyear qui a doublé sa rentabilité financière. Michelin apparaît en position de leader. Les efforts du groupe français se sont traduits par une diminution du PER entre 2003 et 2005 (le PER a été divisé par deux) rendant l'action plus attractive (voir l'évolution du cours ci-avant). [...]
[...] Il faut ajouter que la notoriété est mondiale (qui ne connaît pas les cartes routières et les guides gastronomiques Michelin . De fait, le groupe Michelin se retrouve dans une situation un peu étrange : o l'activité tourisme possède objectivement peu de points communs avec les autres activités du groupe o compte tenu de la notoriété et de l'image des produits de la gamme tourisme il paraît impossible que le groupe s'en sépare un jour De fait, même si le rapport ne mentionne rien à ce sujet, ce DAS ne génère pas une rentabilité importante (comparée aux autres activités). [...]
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