Bricolage & jardinage, Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité, AMDEC, porte battante, diagramme Bête à cornes, fonctions de liaisons, grilles de cotation, analyse fonctionnelle, méthode APTE, liaisons mécaniques, défaillance possible, carnières femelles
Nous avons pour but de réaliser une A.M.D.E.C. (Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité) de la porte afin d'en prévenir les éventuelles défaillances et de déterminer les points critiques du produit avant la fabrication et la vente de celle-ci. La porte étudiée a été simplifiée à la simple utilisation d'une porte battante, sans poignée. Cette étude permet de déterminer les fonctions de ce produit, mais également les contraintes qui peuvent être liées au milieu extérieur ainsi qu'au système lui-même. Pour chaque satellite nous nous posons les questions telles que à quoi sert cette fonction/contrainte ? Pour qui est-elle destinée ? Quel est le besoin ? Comment est-elle réalisée et à quel moment ?
Pour partir sur de bonnes bases de travail, il faut tout d'abord définir chaque élément de la porte. Elle est composée des éléments suivants :
-Trois charnières femelles (voir plans des charnières en annexe ; matière : acier),
-Planche de bois (en mm : 2100x800x30),
-Cadre de la porte (2100x820x50 ; matière : acier), avec trois charnières mâles soudées (matière : acier) et des rainures sur les côtés pour les bandes de caoutchouc.
-16 vis à bois pour fixer les charnières femelles sur la planche de bois (PZ 3 ; Ø 6 et L=20 ; matière : inox).
-Bandes en caoutchouc (840x20x3 et 2100x20x3)
Les utilisations de la porte battante se font dans les conditions suivantes :
-Porte d'intérieur (ne doit pas être exposée à l'extérieur)
-Rotation limitée (180° maximum) et rabattement réalisés par les trois charnières.
On utilisera le tableau d'analyse type A.M.D.E.C. produit : composants, modes de défaillance, leurs effets et causes, la cotation de leurs criticités et les actions préventives/correctives à réaliser pour pouvoir réduire la criticité.
[...] Grâce à l'AMDEC, nous pouvons évaluer une grande partie des défaillances du produit (ici, la porte) et ainsi les contrôler au mieux avec des actions préventives et correctives. Cela permettra de mieux maîtriser les déviances constatées et d'améliorer en continu les performances du produit. Des évaluations par deux personnes différentes prouvent que le seuil de criticité doit être adapté à l'entreprise, aux produits, mais également aux personnes qui se charge de coter. Pour éviter autant de dérives, il faut établir des critères facilement observables et quantifiables. [...]
[...] La défaillance se produira fréquemment (tous les jours ou 200 cycles en moyenne). Sévérité (gravité/impact) S : Mineure : Défaillance minime. Le client ne s'en aperçoit pas. Moyenne : On peut noter une dégradation des performances du sous- ensemble qui mécontente le client. Les frais de réparation seront modérés. Critique : Provoque un grand mécontentement du client et/ou des frais de réparations élevés. Catastrophique : impliquant des problèmes potentiels de sécurité. La criticité est le produit des différents critères Occurrence Sévérité et Détection D V. [...]
[...] produit : composants, modes de défaillance, leurs effets et causes, la cotation de leurs criticités et les actions préventives/correctives à réaliser pour pouvoir réduire la criticité. Le groupe détermine les effets et les causes de chaque défaillance sur le composant et cote les trois critères, détection, occurrence et sévérité, définis à la page précédente, pour obtenir le niveau de criticité. Nous allons prouver que différentes personnes n'obtiennent pas forcément la même cotation avec une grille de critères identique. Le seuil de criticité est donc de 24. [...]
[...] Probabilité moyenne de ne pas détecter la défaillance/le défaut avant que le produit atteigne le client. Une large proportion des défauts ne pourra être détectée pendant la fabrication, par contre un grand nombre de ces défauts seront repérés au montage ou au contrôle. Probabilité élevée de ne pas détecter la défaillance/le défaut avant que le produit ne soit chez le client. Les défauts sont d'une nature telle que les procédures normales de vérification ne permettront vraisemblablement pas de les mettre en évidence en cours de fabrication et de montage. [...]
[...] Les effets et causes sont ensuite déterminés : Effets des défaillances Effets de chaque défaillance possible par la planche : Effets de chaque défaillance possible du cadre : Effets de chaque défaillance possible des charnières femelles : Effets de chaque défaillance possible des charnières mâles : Effets de chaque défaillance possible des vis : Effets de chaque défaillance possible des bandes de caoutchouc : Causes des défaillances Causes de chaque défaillance possible de la planche : Causes de chaque défaillance possible du cadre : Causes de chaque défaillance possible des charnières femelles : Causes de chaque défaillance possible des charnières mâles : Causes de chaque défaillance possible des vis : Causes de chaque défaillance possible des bandes de caoutchouc : Une fois tous les effets et causes déterminés, cela va servir à incrémenter les tableaux A.M.D.E.C., mais avant, il faut fixer une cotation de la criticité. IV. Grilles de cotation La cotation peut être adaptée selon le type d'A.M.D.E.C., son objet et son utilisation. Le tout est d'être le plus compréhensible et exhaustif possible. Voici le détail des indices de cotation pour nos tableaux A.M.D.E.C. [...]
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