Analyse PESTEL de la société BIC, diversification, Wide-Out, Tipp-Ex, Scheaffer, Cello, facteurs politiques, facteurs économiques, facteurs sociologiques, facteurs technologiques, facteurs légaux, réforme de la fiscalité écologique, marché asiatique, marché des briquets, marché des rasoirs
La société BIC provient de l'association de Marcel Bich et d'Édouard Buffard, en 1944 à Clichy, en une société d'instruments d'écritures. Six ans plus tard, cette société met au point une amélioration du stylo à bille de l'époque et le commercialise sous le nom de "BIC", raccourcissement du nom de son créateur, Marcel Bich. La société BIC, tel qu'elle existe encore aujourd'hui, est créée en 1953. Elle se développe largement au Moyen-Orient, en Afrique, puis aux États-Unis et au Brésil, au cours des années 1970, et conquiert de très larges parts de marchés des instruments d'écriture, à tel point que la société BIC entre à la Bourse de Paris le 15 novembre 1972.
Les années 1970 marquent une période de diversification : en 1973, BIC lance ses premiers briquets, puis 2 ans plus tard, en 1975, elle constitue la première société à commercialiser un rasoir non rechargeable : c'est le début des rasoirs jetables BIC. La fin du XXe siècle constituera une nouvelle période de diversification, notamment avec la création de la marque BIC Sport, mais aussi avec le rachat de produits de correction, tels que les produits des marques Wide-Out, Tipp-Ex, et Scheaffer.
[...] Technologique Le contexte technologique est le plus défavorable à la société BIC. Il est, souvent, lié au contexte sociologique dès lors que les améliorations technologiques induisent souvent une modification du mode de vie. S'agissant en premier lieu des instruments d'écriture, ils sont largement impactés, surtout de manière indirecte. De manière directe, l'amélioration technologique des instruments d'écriture est un phénomène peu constaté et qui n'impacte que très faiblement l'entreprise BIC. Cependant, de manière indirecte, le marché des instruments d'écriture subit la concurrence du marché des instruments électroniques qui est voué à les supplanter progressivement – smartphones, tablettes, ordinateurs portables – et qui raréfie l'écriture physique. [...]
[...] Le droit du travail a semblé largement favoriser les entreprises du fait des ordonnances Macron, et permettre une certaine libéralisation des contrats de travail. Cependant, la société BIC sera soumise aux nombreuses obligations que mettent en place ces ordonnances, notamment en termes de mise en place de structures représentatives du personnel et d'obligation de négociation en vue de la conclusion d'accords collectifs. Cet environnement légal très changeant doit être pris en compte en vue d'une rapide régularisation, sous peine de fortes amendes. [...]
[...] Social/Socioculturel L'environnement social et socioculturel semble relativement peu favorable à la société BIC, sur ses trois domaines d'activité. En premier lieu, le marché des instruments d'écriture est indirectement concurrencé par celui des outils électroniques, les instruments d'écritures étant de moins en moins utilisés à mesure que l'écriture manuelle prend de moins en moins de place dans la société. En second lieu, le marché des briquets est extrêmement dépendant du taux de fumeurs sur chacun des marchés visés par BIC, lui-même tributaire de la règlementation en vigueur : en France, par exemple, la règlementation très prohibitive a induit un changement social de comportement et une très nette baisse des fumeurs réguliers, induisant une perte de vitesse du marché du briquet. [...]
[...] Analyse PESTEL de la société BIC I. Introduction A. La société BIC La société BIC provient de l'association de Marcel Bich et d'Édouard Buffard, en 1944 à Clichy, en une société d'instruments d'écritures. Six ans plus tard, cette société met au point une amélioration du stylo à bille de l'époque et le commercialise sous le nom de « BIC », raccourcissement du nom de son créateur, Marcel Bich. La société BIC, tel qu'elle existe encore aujourd'hui, est créée en 1953. [...]
[...] Elle pourra, au niveau européen, bénéficier des accords de libre-échange conclus par l'UE avec la plupart des puissances étrangères et ainsi augmenter ses parts de marché dans ces États : les marchés concernés ne sont pas des marchés sensibles et susceptibles de restrictions de nature politique. B. Économique L'environnement économique semble assez ambivalent : on peut noter en premier lieu un taux de pénétration des nouveaux marchés, notamment étrangers, particulièrement fort et ancien (v. infra l'introduction), ce qui a permis une implantation pérenne de BIC sur ces marchés. L'impact est nettement positif du fait de la part croissante du marché facturé en dollars exerçant ainsi une influence très positive sur le chiffre d'affaires de la société. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture