Ici, Coca-Cola joue sur la séduction voire la provocation de la jeune femme pour attirer l'attention du Prêtre et de fait du consommateur intrigué par ce jeu de séduction/provocation. Et pour cela, la jeune femme n'hésite pas à jouer du regard, à remonter délicatement sa robe et à jouer sur la fraîcheur du Coca-Cola Light Lime. Fait accentué par le son émis à l'ouverture de la canette, le bruit langoureux des vagues, le vent et la respiration imaginée de la jeune femme appuyée par la musique de fond, haletante.
En ce sens, cette publicité symbolise également la théorie de la dissonance cognitive. Festinger, en créant cette théorie ne l'a destinée pas seulement aux achats impliquant, mais à toute publicité qui jouait sur le porno chic : la publicité théâtralise ce qu'elle a ici de plus beau : la jeune femme, le jeune homme et l'océan. Elle crée un contraste entre des informations contradictoires, entre des informations jugées positives (la jeune femme, le cadre, la boisson) et des informations jugées négatives (« le plaisir » du Prêtre) issues de préjugés, modèles ou façons de penser.
[...] - le blanc, présent dans la première image, entourant la jeune femme, reflétant la pureté, l'innocence, la joie et la naïveté de celle-ci. - le orange dans la robe de la femme vue de loin, représentant, son équilibre d'esprit, sa beauté, sa grandeur et son ambition. - le rouge, symbole du feu, du soleil, dans la robe de la femme vue de plus près, symbolisant le désir et créativité. Rouge couleur de la pudeur, mais aussi de la passion Enfin, on constate, qu'à la fin de la publicité lorsque le Prêtre, fait le signe de croix sur le front de la jeune femme, celle-ci semble, comme touchée, bénie par cette révélation qu'elle a eu, apaisée. [...]
[...] On l'aperçoit au début de la publicité au loin, s'approchant, ayant remarqué l'éphèbe qui sort de l'eau. Puis, autre plan de face sur le jeune homme sortant de l'eau, de là, on l'aperçoit de dos continuant sa sortie avec en arrière-plan la jeune femme le dévisageant d'un air charmeur. Après, celui-ci ne l'ayant pas aperçu est interpellé par le son émis à l'ouverture de la canette, il se retourne et voit alors la jeune femme en position très suggestive, buvant la boisson. [...]
[...] Fait accentué par le son émis à l'ouverture de la canette, le bruit langoureux des vagues, le vent et la respiration imaginée de la jeune femme appuyée par la musique de fond, haletante. En ce sens, cette publicité symbolise également la théorie de la dissonance cognitive. Festinger, en créant cette théorie ne l'a destinée pas seulement aux achats impliquant, mais à toute publicité qui jouait sur le porno chic : la publicité théâtralise ce qu'elle a ici de plus beau : la jeune femme, le jeune homme et l'océan. [...]
[...] Dans cette publicité, l'implication du consommateur est faible, ce n'est pas un achat onéreux, important, ayant une longue durée de vie. Ici le consommateur empruntera une route périphérique, l'annonceur (The Coca-Cola Company) utilise des arguments dits périphériques pour convaincre, c'est à dire non orientés sur les qualités propres du produit. Ainsi, si le consommateur ne cherche pas à comprendre le message publicitaire, est distrait, ou ne porte pas son attention sur les publicités télévisées souvent longues et multiples, sera attiré par un élément secondaire du message (ici, le comique de situation et les sons : musique saccadée, exotique, le bruit des vagues, de l'ouverture de la cannette, reconnaissable voire typique des boissons Coca- Cola). [...]
[...] Néanmoins, le type de publicité séduction théâtralisé, aurait été mieux perçu, scénarisé et mis en valeur, s'il avait été diffusé sur la toile. L'émetteur est sans aucun doute The Coca Cola Company, via un publicitaire. Le récepteur est le client actuel de la marque ou le prospect amateur de boissons type Schweppes. La cible en terme d'âge est une clientèle de 15 à 35 ans environ. La segmentation a été construite sur l'âge, la CSP (catégories + : plage de sable fin, idyllique, soleil et la perception de la religion, généralement pratiquée et perçue comme valeur à respecter par ces CSP), sur des critères plus subjectifs (la Religion, le goût de la plage, du soleil, la perception des icônes du désir, ) ainsi que sur l'influence des voyages : nomadisme, univers culturels différents voire en opposition (Prêtre + plage-détente-plaisir). [...]
Référence bibliographique
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