Comportement du consommateur - L'exemple du cinéma

Extraits

[...] De plus, en effectuant ce travail, je me suis rendu compte que d'autres raisons que celles que j'avais vécues pouvaient influencer le comportement du consommateur au cinéma. Afin de compléter mes recherches et d'étudier le maximum de critères du comportement du consommateur au cinéma, j'ai invité un copain pour manger une pizza, et en profiter ainsi pour l'interroger sur ses motivations d'achats en terme de cinéma. L'interview a duré plus de 2 heures, et j'ai ainsi pu avoir de nouvelles idées. [...]

[...] Il existe bien sûr de bonnes raisons pour aller au cinéma, mais celles- ci sont des raisons banales, que tout consommateur pourrait citer. En effet, un film au cinéma est beaucoup plus agréable à regarder et notre principale motivation est la plupart du temps liée au plaisir (motivation hédoniste) de voir de belles images sur un grand écran avec un son de haute qualité et en étant aujourd'hui installés de plus en plus confortablement. Le cinéma répond également bien souvent à un besoin de détente et permet de changer d'air, d'oublier le stress et les éventuels problèmes. [...]

[...] Finalement, j'ai été très satisfait par ce film. Et fasciné à un tel point par la façon dont nous sommes menés jusqu'à la fin sans rien se douter, que j'ai décidé quelques jours plus tard de retourner le voir. Ce n'était donc plus les mêmes motivations que les premières. Cette fois je me basais sur ma propre critique. Les deux principaux acteurs sont très bien, et l'histoire est habilement menée. Ainsi, la deuxième fois, ma première ambition était, tout en connaissant cette fois la fin, de remarquer toutes les subtilités du film, tous les éléments trompeurs, et me rendre compte ainsi de la qualité de ce superbe film. [...]

[...] Même s'il m'aurait plu, j'avais donc décidé de ne pas y aller. Il suffisait d'attendre un 1 ou 2 ans pour le voir chez moi sur Canal Mais seulement, alors que j'étais encore au lycée, tout le monde pendant un moment ne parlait que de ça, y compris tous les amis avec qui j'étais tout le temps. En fait, j'étais tout simplement le seul de la bande à ne pas l'avoir vu. J'avais donc l'impression que mon groupe de référence était en train de passer d'un groupe informel (sans structure organisationnelle écrite : mes amis) à un groupe d'aspiration, c'est-à-dire un groupe auquel je souhaitais appartenir. [...]

[...] Finalement, nous avons opté pour les deux : aller au cinéma, puis boire un coup après. Nous avions donc décidé cela au dernier moment, tout comme la soirée pizza, ce qui fait que nous n'avions aucune intention à l'origine d'aller au cinéma. C'est donc l'effet de groupe qui nous à beaucoup influencé. On peut ajouter également une autre variable de situation qui est notre état antérieur à tous, l'ambiance dans laquelle nous étions plongés. Nous étions chez un copain dans un petit village, où il n'y a qu'une salle de cinéma. [...]