Diagnostic Financier, étude de cas, Vet'Affaires, baisse de ses ventes, défaut de différenciation, secteur du textile/habillement, importations d'Asie, déflation, distribution de vêtements de première nécessité, hard discount vestimentaire français
L'entreprise VET affaires est en 2005 dans une situation de baisse de ses ventes de plus de 20%, après 2 années d'expansion forte et d'ouverture de nouveaux magasins. Cette baisse de vente alliée à un défaut de différenciation par rapport à ses concurrents met VET Affaires en situation de faiblesse. Au vu du diagnostic financier, nous recommandons en tant que dirigeant une meilleure gestion de ses coûts fixes et de ses stocks et éventuellement au recours à l'investisseur et au rachat de l'entreprise.
[...] Concurrence : arrivée hypermarchés sur le marché du hard discount vestimentaire (cf. diagramme concurrence ci-dessous) Positionnement de Vet'affaires vis-à-vis de la concurrence sur le marché de l'habillement (source : http://www.vetaffaires.fr/pdf/rapport_annuel_2003.pdf.) II) Diagnostic financier L'entreprise est-elle rentable ? La rentabilité des Fonds Propres : La rentabilité des fonds propres varie entre 28% et 27% en 2003 et 2004 puis se détériore très fortement en 2005. Les fonds propres augmentent à partir de 2003, et cela est accompagné d'une augmentation du résultat courant après impôt seulement pour 2004. [...]
[...] En ce qui concerne l'effet de levier, nous l'étudierons donc à la lumière d'une RCE très volatile ! En 2003 et 2004, la RCE n'est pas encore très volatile, l'effet de levier est puissant, et il semble clair que l'on peut avoir recours à long terme à l'endettement, cependant, la chute brutale de la RCE comparée à un endettement quasi nul provoque un effet de massue qui ne rend plus très profitable le recours à l'endettement. En ce qui concerne l'analyse de la création de valeur, il est clair que si elle reste positive sur la période, la chute de la RCE plombe la création de valeur en 2005 qui devient négative. [...]
[...] En effet, le recours à l'endettement n'est certainement pas le plus approprié dans un contexte où la chute brutale de la RCE a eu l'effet de massue escompté sur l'effet de levier. Cette idée du directeur financier de Vet'affaires doit en effet être étudiée avec attention. [...]
[...] La mauvaise gestion des stocks engendre aussi en 2005 une dépréciation forte, et quelques produits exceptionnels peuvent aussi être aussi la source de ce qui pèse sur le Résultat d'Exploitation. Il semble donc que la gestion de l'entreprise n'est pas si bonne, notamment dans un contexte d'ouverture de sites nouveaux, qui pèse en coûts fixes et en coûts de personnels. Ces ouvertures ont permis en 2004 une forte augmentation du CA qui n'est due en fait qu'à l'élargissement de l'activité en terme de sorties, mais pas en l'augmentation réelle de l'activité. Cette augmentation n'est donc pas durable et en 2005, aucune ouverture n'étant prévue, le REX est littéralement plombé. [...]
[...] Il stagne aux environs de 5-6%. La compagnie peut donc être considérée saine pour l'année à venir. Le ratio dette totale/fond propre a légèrement baissé. La compagnie a donc un bon niveau d'endettement. La compagnie a une bonne capacité de remboursement De plus, la compagnie détient une bonne trésorerie qui n'est jamais passée au rouge sur les trois années L'entreprise est-elle bien gérée ? analyse non financière de la gestion de l'entreprise Le manque de différentiation par rapport à la concurrence et le problème de gestion des stocks lié à la production en sous-traitance en décalé engendre des pertes tant au niveau des ventes que des coûts de stockage. [...]
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