Le club des créateurs de beauté, cosmétiques, par correspondance, VPC, site web internet, L'Oréal, LVMH, Séphora, marché des cosmétiques, marché du maquillage
... Notre étude de cas se situe en l'an 2000, avant l'explosion d'Internet. L'entreprise dispose alors d'un catalogue de vente par correspondance intitulé "Le Club des Créateurs de Beauté", et commence à exploiter son site Internet ccbparis.com sans trop de retombées (moins de 1% des ventes).
[...] De plus, remarquons que le logo actuel est le nom de la marque, écrit en blanc sur fond noir et répartit en angle droit. Si l'on change de nom au profit de CCBPARIS.COM ou un autre, on va alors devoir changer également de logo, ce qui remet en question toute l'identité visuelle Ceci peut être dangereux dans la mesure où les clientes et les individus commencent à connaître cette identité visuelle, et changer à la fois le logo et le nom en même temps pourrait être source de confusion et de perte de chiffre d'affaire. [...]
[...] Cette situation nous met devant un dilemme : soit la bulle Internet va rester marginale auquel cas se lancer dans cette activité pourrait se révéler désastreuse à moyen ou long terme, soit celle-ci va exploser, et ne pas développer un activité dans cette branche pourrait se révéler catastrophique en terme de parts de marché et d'image. En 1998 le Club des Créateurs de Beauté a l'idée d'utiliser Internet comme un canal de vente. A cette époque, Internet comptait un nouvel utilisateur toutes les deux secondes et le potentiel de croissance semblait important. Ainsi, en 1999, l'entreprise commercialise ses produits sur Internet grâce à son site ccb-paris.com, traduit en plusieurs langues. [...]
[...] Au début des années 2000, période à laquelle se situe notre étude de cas, le site du CCB était le seul du marché à être développé en cinq langues. Ainsi, fort de son fichier clients développé et de sa précocité dans la bulle Internet, le CCB a alors une réelle opportunité de devenir un des leaders de la beauté en ligne. Il est alors le deuxième site de vente de cosmétiques par correspondance derrière aufeminin.com Quelle canal privilégier pour limiter risques et coûts ? Tout d'abord, il paraîtrait inconscient pour l'instant d'abandonner la méthode de VPC classique. [...]
[...] Il faut signaler que dans le contexte international dont relève également notre problématique, le Club des Créateurs de Beauté propose un catalogue identique dans tous les pays où son offre est commercialisée. Les produits sont les mêmes et sont tous fabriqués en France, les volumes vendus en mode VPC ne justifiant pas l'ouverture d'unités de production à l'étranger. CCB Maîtrise donc les outils du marketing relationnel, et peut les utiliser et les adapter pour recruter et fidéliser sur son site Internet Les balbutiements du système Internet de CCB Le site Internet du Club des Créateurs de Beauté avait tout d'abord été créé en 1997 ; cependant à l'époque, il n'était qu'un site vitrine de la marque : aucune commande ne pouvait être passée depuis ce dernier. [...]
[...] Il n'est pas fait d'économie en terme de prospection, puisque l'installation de bannières coûte cher et que les remontées ne sont pas vraiment satisfaisantes. Miser sur Internet est une entreprise risquée en terme d'image : il faut que l'identité de la marque reste cohérente avec celle véhiculée par le catalogue, et de nombreuses clientes sont réticentes à l'idée de payer sur Internet : un incident lié à un défaut de sécurisation des paiements pourrait être catastrophique. Enfin, le risque opérationnel n'est pas moins présent : une panne pourrait très bien être préjudiciable au site. [...]
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