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Le low-cost fait son apparition dans un grand nombre de secteurs d'activité, dans une large gamme de produits. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés aux compagnies aériennes et plus particulièrement à Ryanair.
Le low-cost n'est pas comparable au bas de gamme, il a pour but ici de proposer un service moins cher en diminuant le nombre de prestations, avec une stratégie précise de baisse des coûts.
L'environnement concurrentiel des compagnies aériennes est très intense. Pour se démarquer mais aussi démocratiser le transport aérien, certaines compagnies ont choisi le low-cost. Stratégie payante, mais pas sans danger, en effet, les entreprises sont soumises à beaucoup de barrières, comme les normes et les lois des Etats, le prix du pétrole ou simplement les appréhensions des clients à choisir le low-cost.
Les compagnies low-cost ont dû soigner leur image, notamment sur la sécurité, et donner des gages de qualité pour rassurer le client. En effet, la stratégie des compagnies est simple, proposer des tarifs bas, en conservant les marges, grâce à la diminution des prestations et un choix pour les vols moyen-courriers et régionaux.
C'est grâce à cette stratégie, que ces compagnies arrivent à tirer leur épingle du jeu.
Nous avons aussi étudié l'application de ce modèle « low-cost » dans d'autres secteurs, en résumant les conditions, les opportunités à travers quelques exemples.
Pour que les entreprises puissent proposer une offre low-cost, elles doivent réaliser des économies d'échelles, une standardisation de l'offre, un coût de fonctionnement allégé et réduire les intermédiaires.
Plusieurs entreprises proposent des offres low-cost dans des secteurs diversifiés, comme dans la coiffure (Tchip), les salles de sport (Fitness Price), ou encore dans les banques (Boursorama).
Le modèle low-cost fait maintenant partie intégrante dans le monde des produits, des services et des entreprises, et devient une habitude de consommation des clients.
Mais ce type de fonctionnement entraîne des dérives, comme des coûts cachés ou supplémentaires pour la moindre prestation de service. Dans certains cas, les normes européennes ne sont pas toujours suivies.
Le low-cost doit encore faire des progrès sur son image vis-à-vis du consommateur, réticent dans certains secteurs à franchir le pas. Toutes les entreprises vont devoir faire avec le low cost, soit en l'intégrant dans leur stratégie, soit en se repositionnant pour contrer son arrivée (...)
[...] Analyse du low-cost dans les compagnies aériennes A. Les stratégies Une entreprise low-cost se concentre sur les services essentiels et écarte tous les services et les adaptations accessoires qui entraînent nécessairement des coûts supplémentaires. Pour autant, le service de base qui est proposé est de qualité : on n'obtient pas un prix bas en rognant sur la qualité des produits ou du service de base (ce qui est l'approche des premiers prix et du bas de gamme), mais en repensant le processus de création de valeur. [...]
[...] C'est pourquoi il est important de ne pas mélanger ces deux types de stratégies. Nous allons donc voir comment on peut optimiser cette stratégie low-cost à partir de cette idée de base. Plusieurs aspects doivent donc être pris en compte : Les coûts : Dans le cas d'une compagnie aérienne, la diminution des coûts peut se faire dans différents domaines que l'on peut voir dans le schéma suivant : Source : http://lfonsek.free.fr 12 On peut voir { travers ce schéma que d'une stratégie à une autre, certains coûts ne peuvent être modifiés (ex : le carburant). [...]
[...] La probabilité de nouveaux entrants dans le monde des compagnies aériennes est faible. Nous allons voir ci-dessous l'explication : Une première raison, l'intensité concurrentielle est déj{ élevée. L'arrivée du low-cost a donné l'accès au marché { plusieurs nouveaux entrants, mais { l'heure actuelle les places sont prises. De plus, les aéroports sont saturés et il est difficile de trouver de la place dans les grands aéroports ainsi que dans les aéroports de seconde zone. Troisième raison { la difficulté d'entrer sur le marché, c'est l'investissement nécessaire à la création ou à la reprise d'une compagnie, même si le richissime Richard Branson c'est lancé dans l'aventure avec Virgin America. [...]
[...] Limites du low-cost Comme tout modèle économique le low-cost a aussi ses limites. En effet, le fait de toujours vouloir réduire ses coûts à outrance peut engendrer des problèmes et des dérives. En effet les délocalisations successives ont un impact direct sur le climat social de l'entreprise et entraine parfois des conflits sociaux avec Dacia par exemple Une autre limite pas toujours connue est le fait que les services annexes sont facturés au prix fort. En effet, avec l'exemple des transports aériens , nous pouvons voir que de nombreux services sont facturés à un prix excessif avec notamment les repas, ou encore la facturation des excédents de bagages. [...]
[...] Les facteurs clé de succès sont en fait les conditions de réussite appliquées à ce type de stratégie. Nous allons donc tenter dans cette analyse de détecter et de définir ces facteurs : Gage de qualité : C'est le point de vue du client qui définit ce qui est essentiel dans une offre, les performances incontournables d'un bien tangible, la nature du service de base que l'on juge indispensable. Au nom du prix le client, n'est pas prêt à sacrifier n'importe quoi. [...]
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