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Examinons la tendance des "lolitas", ces petites filles de plus en plus jeunes qui veulent se comporter comme "des grandes", être à la mode, et finissent par ressembler plus à des bimbos sans encore avoir la capacité de comprendre ce qu'elles peuvent représenter.
[...] De plus, le pouvoir de prescription de cette cible sur les parents est très puissant. Enfin, celui-ci est non négligeable, lorsque l'on sait que durant cette période les pré adolescents ont soif de norme, de ressemblance, de début d'affranchissement. Le marketing va donc proposer sa norme et donner aux jeunes filles ce qu'elle souhaitent : des modèles et la possibilité de leur ressembler. COUV?&ID=105&NOCOUV=187955&WIDTH=205 starac Pourquoi le marketing a-t-il pu imposer progressivement la tendance »Lolita » ? Le marketing est-il source ou conséquence ? [...]
[...] Les lolitas ont toujours été présente dans le cinéma, suscitant l'admiration de millions de jeunes filles. Après Brigitte Bardot incarnant l'éternelle femme enfant provocatrice de « Et Dieu Créa la femme », Olivia Newton John dans Grease. L'histoire parle de la problématique éternelle : comment être populaire au lycée, comment se comporter, s'habiller Mais le cinéma nous montre également le double aspect de la tendance lolita : des jeunes filles innocentes d'une part qui ne pense pas au mal et veulent être belles, sexys et à la mode ; d'autre part, les effets dévastateurs de ces comportements enfantins sur les hommes et les souffrances endurées face à la montée de sentiments amoraux (lorsque ceux-ci sont contenus). [...]
[...] Les films sur les lolitas sont bien souvent des drames psychologiques empreints de douleur, (notons que « Lolita » vient de « Doloresse » qui signifie « douleur »). Un homme mûr s'éprend 'une jeune fille provocatrice mais « innocente », est c'est tout un problème de moralité vient peser sur nos esprits. « Lolita », c'est le symbole de la souffrance Les films SUR les Lolitas Entre désirs et souffrance Des films SUR les lolitas : entre désir et souffrance lolita Kubrick en 1962 Jean-Claude Brisseau en 1989 Adrian Lyne en 1997 lolita1 Ce qui marque une différence énorme entre les films « sur » les lolitas et les films « pour » les lolitas est donc la douleur et le caractère dramatique ou futile de la situation. [...]
[...] A 20 ans, elle dors avec un nounours, boit dans un biberon, mais n'en est pas moins sexy – et provocante (femme-enfant au look gogo danseuse que les enfants et adolescentes ne comprennent pas comme telle). Les petites filles s'identifient à elle : elles veulent être « belles », « gentilles », et « bien habillées » ; Loana leur mettra bientôt à disposition à grand coup de marketing les vêtements « qu'elle dessine » afin qu'elles puissent lui ressembler. [...]
[...] C'est chose faite : en 1999, Britney Spears impose son style femme-enfant sexy mais innocente. Les jeunes filles peuvent prendre britney comme modèle, mais également « devenir » Britney grâce aux produits dérivés vendus L'industrie du disque Le premier clip de Britney Spears, « Baby one more time » : chorégraphie dans les couloirs d'un collège américain, jupe courte, socquettes grises, chemise blanche nouée au dessus du nombril, couettes et moue boudeuse. Britney joue très bien son personnage en représentant la collégienne modèle pour les enfants et l'icône sexuelle pour les adultes. [...]
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