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Nous sommes parties du constat que la place des produits biologiques dans les circuits de vente et leur consommation ne cessent d'augmenter. Le phénomène est observable dans les grandes surfaces où les rayonnages bios se sont étalés mais aussi en ce qui concerne le nombre de points de vente et de chaînes de magasins bios. Dans un premier temps, nous avons voulu comprendre ce phénomène à l'échelle locale, européenne et enfin mondiale. Les informations chiffrées que nous avons trouvées et inclues dans ce rapport ont démontré l'insuffisance de la production locale face à la demande de produits biologiques, ce qui nous a amené à étudier les perspectives pour les pays en développement. Nous avons procédé à l'étude de cette possibilité : les difficultés, les moyens à mettre en place pour y parvenir et voir si c'est avantageux pour les différentes parties prenantes.
La problématique que nous avons choisie est sujette d'un grand nombre de recherches et publications qui étudient les opportunités et les freins au développement des exportations de produits biologiques des pays en développement vers les pays développés. En effet, des freins comme le manque de législation uniforme entre les pays importateurs ou le grand nombre de centres de labellisation rendent difficile l'accès aux marchés. Cependant il faut également étudier les conséquences d'une telle orientation de l'agriculture dans les pays en développement : le développement sera-t-il durable ?, se spécialiser dans la production d'un seul produit bio au lieu de plusieurs cultures est-il possible et quelles sont les conséquences? Ainsi, nous étudierons tout d'abord l'importance de l'offre et la demande des produits biologiques au niveau mondial. A partir des conclusions de cette première partie, nous étudierons les opportunités et freins pour les pays en développement qui tentent d'intégrer le marché (...)
[...] En 2007, ce chiffre est passé à Région Afrique Asie Europe Amérique Latine et les Caraïbes Amérique du Nord Océanie Totaux Total IFOAM Japon UE USA ISO Source : The Organic Standard, FiBL Frick La majorité des corps certificateurs aux USA, en Europe et au Japon ne se concentre que sur le marché local. Quelques organismes toutefois, ont des bureaux dans le monde entier et délivrent des certificats au niveau mondial. IMO est présent dans 13 pays, SKAL dans 32 et BCS dans 19 pays. La tendance est pour les pays exportateurs de produits bios, comme les pays en Europe de l'Est, en Amérique Latine, en Afrique ou en Asie de mettre en place des corps de certification locaux. Les pays passent également des accords mutuels en ce qui concerne les produits biologiques. [...]
[...] La terre cultivable est utilisée pour des céréales, notamment le riz. Les récoltes permanentes incluent le café, les fruits, les noix et en particulier les raisins Afrique Dans les pays africains, l'agriculture bio est à petite échelle. Beaucoup d'ONG promulguent ce type d'agriculture afin de faire avancer la sécurité alimentaire et les pratiques d'agriculture traditionnelle. La production à destination de l'export est relativement limitée et la certification ne semble pas avoir un sens économique pour les producteurs. Parmi les pays africains, l'Egypte, le Madagascar, le Maghreb et l'Afrique du Sud sont les premiers exportateurs. [...]
[...] Partie bio : plus cher, vendu aux pays du nord. Engagement de payer plus cher. Exemple : habitat Pourriez-vous mettre en parallèle le modèle bio et le modèle équitable. Lequel de ces deux modèles vous semble apporter le plus aux pays du Sud ? L'équitable est beaucoup plus abordable et moins contraignant. Pour le Bio, il faut attendre 3 ans pou préparer un champ, par exemple. C'est souvent impossible pour l'agriculteur du Sud. Cependant, il existe une certaine conscience : main moins lourde sur pesticide. [...]
[...] Il y a toutefois des pays où des marchés bios domestiques commencent à émerger. Parmi ces pays on retrouve la Chine, l'Inde, les Philippines, la Malaisie et le Singapore. A ce jour, le Japon est l'unique pays qui a établi un cadre légal concernant les produits bios Le Japon voit sa consommation de produits bios augmenter de 15% annuellement et on prévoit qu'en le marché atteindra en valeur 11 milliards de dollars. Toutefois, la demande dépasse largement l'offre et le pays est obligé d'importer les produits bios. [...]
[...] Nous possédons une centrale d'achat qui travaille avec les fournisseurs référencés. Les candidatures pour devenir fournisseur chez Alter Mundi sont de plus en plus nombreuses et nous sommes obligés d'en refuser. Il y a les notions de pratiques sociales et environnementales responsables que l'on retrouve sur votre site internet. Comment les définiriez-vous ? Il s'agit principalement d'un encadrement social et environnemental. Il est évident qu'il y a un but marketing, mais nous restons dans le souci du bien-être du producteur. [...]
Référence bibliographique
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