Dietrich Mateschitz, Red Bull, Monster, Dark Dog, marché des boissons énergisantes, BRSA, soda, taureau, taurine, sauté
En Asie, les nectars énergétiques existent depuis longtemps et connaissent un très grand succès auprès de la population : ils sont vendus sous forme de sirop conservés dans des petites fioles.
Au début des années 1980, un entrepreneur autrichien, Dietrich Mateschitz, découvre pendant un de ses voyages en Thaïlande l'une de ces potions : « le Krating daeng », qui signifie buffle rouge en thaï, une boisson tonique utilisée par les chauffeurs de taxi thaïlandais pour rester éveillés toute la nuit. Ayant testé la boisson lui-même, il réalise très vite qu'elle lui permet de supporter le décalage horaire. De retour en Autriche, il décide alors de commercialiser la boisson.
En 1984, il crée la société Red bull : pendant trois ans, il élaborera une boisson en utilisant la formule énergisante du Krating daeng et en transformant le sirop en soda pétillant.
En 1987, l'entrepreneur commence à la commercialiser en Autriche (...)
[...] Red bull améliore le bien-être : une fuite de magnésium est la cause et la conséquence d'un état d'anxiété. Le glucuronolactone associé à l'activité magnésofixatrice et calmante de la taurine réduit ainsi la vulnérabilité au stress et favorise la détente en procurant une sensation de bien-être. Parmi ces soi-disant effets du Red bull portant sur l'amélioration des performances physiques et psychiques, le seul que l'on peut affirmer est l'effet excitant et stimulant de la caféine car à ce jour aucune expérience n'a été faite pour prouver les effets bénéfiques d'un apport supplémentaire de taurine et de glucuronolactone. [...]
[...] Les filles auraient besoin d'être plus stimulées que les garçons ? 24 Pour la majorité des élèves, ils consomment la boisson nature mais on constate qu'ils sont aussi nombreux à la consommer avec de l'alcool. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il n'y a pratiquement aucune différence entre les garçons et les filles : en effet, les filles consomment la boisson avec de l'alcool presque autant que les garçons La consommation du Red bull reste tout de même occasionnelle pour la majorité des lycéens aussi bien pour les garçons que pour les filles avec toute fois un petit nombre d'entre eux qui disent la consommer souvent. [...]
[...] Chaque vitamine a un rôle bien particulier, les vitamines B : - augmentent le métabolisme - aident à maintenir une peau saine et des muscles en bonne santé - améliorent les fonctions immunitaires et nerveuses - promeuvent la croissance des cellules ainsi que leur division - combattent les symptômes causés par un excès de stress Les apports journaliers recommandés pour un adulte sont : - Vitamine B3 (niacine) entre 14 et 18 mg : Red bull en contient 20 mg - Vitamine B5 (acide pantothénique) entre 5 et 7 mg : Red bull en contient 5 mg - Vitamine B6 entre 1 et 2 mg : Red bull en contient 5 mg - Vitamine B12 entre 2 et 3 micro gr : Red bull en contient 0,005 mg - Vitamine B7 (inositols) environ 10 mg : Red bull en contient 50 mg Nous constatons que le Red bull est donc sur-dosé en vitamines mais quel intérêt peut avoir un tel surdosage puisqu'il s'agit de vitamines hydrosolubles ? Ce qui n'est pas très clair dans l'histoire de Red bull c'est pourquoi cette recette et pas une autre ? [...]
[...] En bloquant ses récepteurs, la caféine annule ses effets. Le rythme cardiaque et la pression artérielle augmentent, le métabolisme fonctionne à plein régime. La caféine est très vite absorbée par le tube digestif et parvient au cerveau cinq minutes après son ingestion. D'où la sensation immédiate de réveil procurée par un café. Mais la réaction à la caféine varie énormément d'une personne à l'autre : certains résistent naturellement à son action excitante, tandis que d'autres sont très sensibles. Si bien qu'il est difficile de déterminer un seuil limite. [...]
[...] Le Red bull a longtemps été interdit car des études, en particulier chez les animaux, ont montré que la taurine a des effets neurocomportementaux indésirables. Aucune autre étude plus approfondie n'ayant été faite, l'AFSSA a alors conclu à une insuffisance de preuves concernant l'innocuité de la boisson n'ayant pas pu apporter une preuve de sa nocivité. Pendant des années la France a donc appliqué le principe de précaution pour interdire cette boisson mais selon le principe de libre circulation des biens à l'intérieur de l'Union Européenne, on ne peut pas interdire indéfiniment un produit commercialisé dans les autres pays de la communauté, principe qui a permis de mettre fin au conflit entre la société et l'état français. [...]
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