La SNCF, entre leadership et ouverture à la concurrence

Extraits

[...] La SNCF a entièrement rénové son parc ferroviaire concernant le fret. Ce transport présente des avantages importants en matière de préservation de l'environnement et de sécurité. - La recherche de la SNCF est orientée vers un chemin de fer mieux adapté aux besoins des utilisateurs, plus performant, plus fiable, plus économe en énergie, d'un entretien plus facile et moins coûteux. Gares ; des lieux de vie Aujourd'hui la gare est le lieu et le symbole de la civilisation, des échanges et du voyage. [...]

[...] Le trafic ferroviaire de Fret SNCF, c'est en millions de tonnes transportées et 40,7 milliards de tonnes kilomètres. Le chiffre d'affaires de la branche Fret est de 6,6 milliards d'euros. Le Groupe SNCF est composé de l'EPIC (maison mère) et d'environ 650 entreprises (les filiales) regroupées en 12 pôles. Le Groupe est constitué autour des métiers stratégiques de la SNCF dans une logique de complémentarité. Administration et pilotage de la SNCF. L'administration de la SNCF est assurée par le Conseil d'administration composé de 7 représentants de l'Etat personnalités et 6 membres élus par les salariés. [...]

[...] La SNCF devient responsable de son équilibre budgétaire. L'État ne verse plus à l'entreprise que des contributions à certaines charges spécifiques telles que les charges sociales et charges de service public, notamment. La SNCF s'engage dans une politique commerciale active, tant dans le domaine voyageur que dans le domaine fret. Mais elle est confrontée à deux chocs économiques majeurs, qui compromettent durablement ses efforts : la crise du pétrole et la mutation de l'industrie lourde. Principalement transporteur de marchandises, la SNCF perd peu à peu les marchés pour lequel le rail avait été créé et qui sont alors son domaine d'excellence : le charbon et le minerai de fer. [...]

[...] Elle prévoit à partir du 1er janvier 1938 la création d'une " Société Nationale des Chemins de fer Français " avec trois idée directrices : - fusionner les divers réseaux de chemin de fer en un réseau unique - placer ce réseau sous la responsabilité de l'État - faire en sorte que ce réseau parvienne à équilibrer ses recettes et ses dépenses La SNCF de 1938 est une société anonyme d'économie mixte dont l'État possède du capital, les 49% restants appartenant aux actionnaires des sociétés financières ayant succédé aux cinq anciennes compagnies. La convention spécifie que la SNCF doit être gérée de façon " industrielle "et ses tarifs fixés à un niveau suffisant pour couvrir ses dépenses. Si l'État s'oppose aux augmentations jugées nécessaires, il s'engage à verser une indemnité compensatrice équivalente à la perte de recettes qui en résulte. Pour l'exploitation du réseau ferré, la SNCF est soumise à un cahier des charges, qui fixe ses obligations de service public et les modalités pratiques de son fonctionnement. [...]

[...] Dans les années 70, la SNCF perd les marchés du charbon et du minerai de fer mais développe les secteurs voyageurs, grâce au concept du TGV et du train corail. La SNCF devient Epic Le 31 décembre 1982, la convention de 1937 arrive à expiration ainsi l'ensemble de la SNCF revient à l'État, qui la dote d'un nouveau statut. Le 1er janvier 1983, la SNCF devient EPIC (Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial), en application de la loi d'orientation des transports intérieurs (LOTI) du 30 décembre 1982. [...]