Bic est une société créée en 1953 par Marcel Bich suite au rachat et à l'amélioration d'une licence qui a mené à la création d'un stylo bille jetable.
Bic se situe sur le secteur du jetable. Ses domaines d'activités stratégiques sont les briquets, les rasoirs et les articles de papeterie.
Jusqu'à présent, hormis quelques échecs de diversification (planche à voile, parfum, Guy Laroche), Bic reste sur ce marché et tente de pénétrer celui de l'écriture haut de gamme.
Ce portefeuille d'activités n'est pas équilibré car tous les produits sont en phase de maturité.
La société Bic devra trouver de nouveaux moyens de se développer.
La montée en gamme et la coopération avec une autre société dans le secteur du moulage plastique sont-ils les axes les plus intéressants pour maintenir la position dominante de l'entreprise ?
[...] Il faudrait investir pour maintenir la position. Les rasoirs sont un secteur en forte croissance mais Bic étant fortement en concurrence, il faut investir sur le secteur pour récupérer des parts de marché. En conséquence, le portefeuille d'activité de Bic n'est pas équilibré du tout, car deux DAS ont besoin de soutien financier et un seul est en position de rapporter des revenus Evaluation et choix Bic doit poursuivre ses efforts dans la recherche de nouveaux secteurs de développement. La marque doit poursuivre et argumenter son implantation dans les pays émergents. [...]
[...] Pour les seconds, tout est à faire, en s'appuyant sur l'expérience accumulée. Avec du CA investi en R&D (plus de 30 millions d'euros en 2000), Bic maîtrise ses facteurs clefs de succès par le dépôt de brevets. Qui plus est, la maîtrise des processus de fabrication lui assure une indépendance vitale en ne sous-traitant que les éléments peu rentables : petites séries Les deux facteurs clefs de succès sont d'une part, des coûts parfaitement maîtrisés après réorganisation et la maîtrise du moulage des plastiques (ce que maîtrise Bic), et d'autre part le succès actuel lié au développement de la marque dans les pays émergents comme l'Asie, l'Europe de l'est, l'Amérique du sud, l'Europe centrale (ce que ne maîtrise pas du tout Bic.) Un autre FCS maîtrisé est la communication. [...]
[...] Pour développer une nouvelle activité, deux possibilités sont actuellement à l'étude : l'hypothèse Embaltou et l'hypothèse du partenariat automobile. En l'état actuel des informations dont nous disposons, Embaltou semble la meilleure solution car Bic demeurerait dans un secteur qu'il maîtrise parfaitement, le moulage du plastique. Il s'agirait d'adapter cette technique à des produits de grandes consommations, qui plus est dans un secteur en évolution : celui de la congélation. Sans compter que le système proposé n'est pas à usage unique donc plus dans l'air du temps. [...]
[...] L'innovation, même minime, peut permettre de garder une image de marque forte et dominante Etude de l'environnement 2.3 Analyse de la dynamique sectorielle Rivalité La rivalité entre les firmes du secteur du jetable est forte car le secteur est dans sa phase de maturité et les évolutions technologiques se ressemblent toutes. Groupe à stratégie de domination par les coûts et les volumes Analyse horizontale Les fournisseurs sont nombreux, on peut facilement faire jouer la concurrence, ils ne constituent pas une menace. Les clients : consommateurs finaux ne négocient pas, mais peuvent facilement changer de marque. [...]
[...] Cependant, Bic est de notoriété mondiale. Les distributeurs : peu de marques et marques de distributeur faibles, donc le pouvoir de négociation n'est pas très élevé Analyse verticale Menaces : De nouveaux entrants peuvent venir des pays émergents, principalement asiatiques. C'est un risque important (piratage industriel ou copie industrielle.) Toutefois, la barrière technologique à l'entrée est importante et l'activité nécessite le dépôt de beaucoup de brevets. Produits de substitution : Menace existante des produits non-jetables mais rechargeables Les groupes stratégiques Les grandes marques ont adopté une stratégie de diversification de la gamme et de l'image avec une maîtrise des coûts de production. [...]
Référence bibliographique
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